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3 février 2020

Eric Straumann, une (la) chance pour Colmar ... et Colmar Agglomération

Bernard Friedrich

Homme politique dont personne ne doute de la compétence de gestionnaire, parfaitement intégré dans le contexte local, bien introduit dans les instances nationales, ouvert sur le monde, entretenant des relations cordiales avec le département et chaud partisan d'une communautél alsacienne rénovée, en pleine harmonie avec les responsables des environs, et fidèle à ses engagements et convictions anciennes, Eric Straumann incarne incontestablement la relève pour la cité de Bartholdi après plus de vingt année d'une gouvernance entachée d'un insupportable autoritarisme venant gâcher quelques belles réalisations et un bilan moins extraordinaire que ce que l'on essaie de nous faire gober !
Il est temps que les Colmariens se réveillent et se rendent aux urnes plus nombreux que d'habitude. Gilbert MEYER n'est plus le seul recours devant un manque de candidats crédibles. Certains pensent d'aucuns trop jeunes, trop effacés, trop inconnus, bref inaptes alors même que beaucoup ne manquent ni d'idées ni de compétences. Dans le panel des prétendants les jeunes générations (spoliées par notre maire) peuvent trouver des gens vivant les mêmes incertitudes qu'eux et ayant des propositions auxquelles ils ne peuvent qu'adhérer ; les anciens (chouchoutés des décennies durant à force de gâteries et de poignées de mains avides de leur voix) doivent ouvrir les yeux et songer plus à l'avenir de leurs enfants et petits-enfants qu'aux petits cadeaux dont ils sont l'objet ; les communautés diverses doivent enfin comprendre le sens profond des attentions dont elles font l'objet et ne pas imaginer que demain elles retourneront dans l'oubli... Bref, tous les Colmariens auront à gagner à un changement de dirigeants apportant un souffle nouveau sans pour autant réduire à néant les avancées et réalisations d'hier. Il n'oublieront pas que la passion « est un état affectif intellectuel assez puissant pour dominer la vie mentale » donc pour aveugler celui qui vit sous son emprise ; surtout lorsque ce dernier « s'aime plus que tout ».
Tous aux urnes en mars prochain pour traduire dans les faits votre aspiration au renouveau !


2 février 2020

Pollution au lindane

L'Association Tiefenbach Environnement organise une conférence-débat le vendredi le 7 février à 20h00 au Centre Théodore Monod de Colmar. Cette annonce vaut invitation pour les personnes intéressées.

Le conférencier, Claude Muller, a dirigé la dépollution du site de lindane de Huningue. Dépollution à présent réalisée. L'association souhaite montrer, à travers cette conférence, que la dépollution du lindane est techniquement possible et maîtrisée.

Tous les candidats aux municipales ont été invités. À ce jour, l'ensemble des candidats colmariens a annoncé sa venue. Gilbert Meyer n'a pas encore répondu. Eric Straumann a été destinataire de l'invitation aujourd'hui, compte tenu de son annonce de candidature tardive.

https://www.facebook.com/Association-Tiefenbach-Environnement-231660424396403/




Municipales : l'entrée en lice d'Eric Straumann

Bernard Friedrich

L'entrée en lice inattendue d'Eric Straumann modifie profondément la donne pour toutes celles et ceux qui, bien que "satisfaits du bilan de monsieur Meyer et conscients de sa valeur", se sont lassés de son style et de ses nombreux faux pas récents, mais allaient à contrecœur lui renouveler leur confiance, faute d'opposant "sérieux" selon leurs attentes. Désormais la grande majorité des arguments avancés par le maire actuel et reposant sur SES qualités tombent à l'eau face à un adversaire qui l'a déjà envoyé au tapis, dont les compétences de gestionnaire d'une commune sont indiscutables, dont les carnets d'adresses locales et/ou nationales voire internationales sont plus fournis que ceux de Meyer, dont les relations notamment humaines à tous les niveaux renvoient aux poubelles de l'histoire celles tissées par la force, la menace ou autres manigances en cours, dont le charisme et l'empathie sont indiscutables. Candidat qui de plus - et c'est un atout énorme pour Colmar et l'Alsace - entretient d'excellentes relations, voire d'amitié, avec le Département et les instances de l'État ! Donc, à qualités, expérience et compétences au minimum égales il offre à TOUS les Colmariens l'avantage du renouveau et d'une (certes relative) jeunesse. En outre, sa parfaite connaissance des responsables de Colmar Agglomération et de la région est un atout supplémentaire pour tous. Aucune hésitation n'est possible dans une telle situation : il ne s'agira pas d'une remise en cause des progrès indéniables de ces dernières années mais de la mise en œuvre d'idées et méthodes nouvelles s'appuyant sur l'existant pour aller plus loin.

Dessin de Phil : plus d'actualité que jamais ! Il suffit de changer le nom du second navire.


1 février 2020



Bernard Friedrich

Mise en garde : le coronavirus vient nous rappeler le danger qu'il y a à trop se focaliser sur une seule direction - le tourisme en l’occurrence - pour le développement d'une cité. Il aura suffit d'un modeste virus chinois pour fragiliser tout un secteur économique dans certains coins. La mise en quarantaine certes très courte d'un navire de croisière, devrait conduire à réfléchir à la fragilité de nos politiques dans ce domaine.
Cet épisode a pour moi aussi été l'occasion de découvrir que finalement, en dépit du battage local, nos visiteurs chinois ne plaçaient pas Colmar en tête de leur destination préférée, lui préférant Paris évidemment et NANCY ; déçu mais rassuré aussi.

Bernard Friedrich

Mauvais, le gestionnaire hors pair ! Plus de 20 ans au pouvoir avec une base d'électeurs inconditionnels à force d'attentions, une équipe à sa botte bien "soignée" qui en redemande, et une trop haute opinion de ses compétences et de sa personne n'auront donc pas suffi à préparer un successeur digne de ce nom. Le choix du Kangourou comme dauphin potentiel fut une erreur, dût-il reconnaître récemment. À force de toujours préparer l'élection à venir en tuant littéralement et rarement honnêtement les opposants, il se trouve, à l'heure d'une retraite bien méritée et souhaitée par une grande partie des Colmariens, forcé (croit-il) de s'y remettre, acculé à endosser le honteux costume de parjure ; ce qui, notons-le, ne le gêne nullement !
Il n'a pas le choix et faute de candidats de valeur pense-t-il, il gagnera les doigts dans le nez.
Victorieux ? Peut-être ! Ira-t-il jusqu'à crier au plébiscite ?
Et pourtant ne devrait-il se souvenir de ce vers de Corneille (pas le chanteur, l'auteur du Cid !) : « À vaincre sans péril on triomphe sans gloire. » La passion est souvent mauvaise conseillère !