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26 janvier 2021

Voyager en Europe

Nabila Chajai, harpiste professionnelle originaire de Colmar, installée à Venise, raconte la mésaventure qui lui est arrivée lors de son dernier déplacement (Italie  France)

« Désolée de la longueur, mais ce qui s'est passé hier est juste inadmissible, et SCANDALEUX...
Donc je vole vers Toulouse de Venise, avec une correspondance à Paris CDG. Stressée par le message de dernière minute d'Air France, j'arrive à l'enregistrement de mon bagage, et là, surprise, on ne nous demande rien... comprenant l'impossibilité de faire ce genre de test PCR dans des délais aussi brefs, on nous laisse TOUS embarquer... je me dis, ouf le pire est passé...
Eh non...
Arrivée à Paris CDG, me dirigeant vers la porte d'embarquement pour mon 2ème vol, en cours de trajet, à l'intersection des sorties ou transferts, nous nous faisons TOUS BLOQUER ! Un tri est fait, en transit, entre ceux qui ont le test PCR et les autres... Nous arrivons dans un sas de contrôle d'identité, je demande au policier "il se passe quoi maintenant, nous avons une correspondance dans 45 minutes" sa réponse "ah moi, je ne sais pas, on ne me demande que de contrôler les identités..." Puis nous arrivons à un escalator, et là, une queue infinie ! En fait, nous ne sommes pas prévenus, mais nous sommes simplement débarqués et bloqués dans une queue pour faire un test... ANTIGÉNIQUE ! Le fameux que nous n'avions pas à faire au départ... Là, seuls présents : officiers de police et bénévoles de la Croix rouge... Aucun personnel de l'aéroport ! Personne pour nous informer de ce qu'il en advient de nos correspondances, bagages etc. Je vois 2 policiers, je les interpelle pour leur notifier que ce qui se passe là est illégal, le fameux décret n'étant pas officiel ! Sa réponse "nous répondons aux directives du préfet de police de Paris". Rien à faire, nous essayons, avec d'autres passagers, de lui faire entendre que c'est abusif, dans le vide... Bref, 1 heure de queue, tous entassés (une centaine de passagers ! Là on risquait de se prendre le virus !), dans la queue, des gens qui avaient un test négatif ou antigénique ou de plus 78 heures, au lieu de 72 (pour certains passagers...) bienvenue en Absurdie ! 20 minutes d'attente pour le résultat, correspondance évidemment perdue ! Je tombe finalement sur un personnel de l'aéroport qui me dit clairement que c'est de notre faute car nous n'avions pas de test en embarquant, que nous devions nous informer... Eh bien nous avons essayé, madame ! Jusqu'à ce matin même, sur le site de diplomatie France, il était écrit que l'entrée en France depuis Schengen était sans restrictions, sur le site de l'ambassade d'Italie en France, ils disent à part du 24 janvier 24h, les gens qui ont appelé ambassade et air France ont reçu la confirmation que nous pouvions voyager, vu le laps de temps impossible pour réaliser le test...
Une fois le résultat, négatif, obtenu, nous sommes lâchés dans la nature, nous avons tourné dans tout l'aéroport pour trouver du personnel d'Air France ! Finalement, nous les trouvons, évidemment, ce n'est pas de leur faute, ah le contexte sanitaire, il a bon dos !
On nous remet sur un vol le lendemain, mais la nuit d'hôtel à nos frais... Nuit blanche du coup à l'aéroport. Alors, je lance un appel : si vous connaissez un juriste qui pourrait me conseiller, car je ne laisserai pas passer cela, eh bien je suis preneuse. Une annonce de décret n'est qu'une annonce. Le décret étant introuvable car pas encore officiel, tout ceci était illégal, il me semble. On a beau être en état d'urgence, ils ne peuvent pas passer au-dessus de toutes les règles.
TRAVAILLER EST UN DROIT et cela fait déjà un an qu'on nous le retire, et là encore plus. »


Photo E. Dabrowski




Région Alsace, Frédéric Bierry l’a fait !!!


Combien de fois avons-nous fustigé ces élus, parlementaires ou présidents de collectivités locales, qui disaient se battre pour l’Alsace puis, une fois les Vosges passées, se rangeaient gentiment au pas du centralisme parisien.

Puis est arrivée une nouvelle génération de responsables politiques de tout horizon politique qui souhaitent réellement s’investir pour leur région, sans arrière-pensées. Par leurs fonctions de président de département, Éric Straumann et Frédéric Bierry en ont été les représentants. Nous les avions d’ailleurs invités à l’un de nos dîners-débats, « Quel avenir pour l’Alsace ? », en 2017.

Les trahisons du couple Richert/Rottner semblent être bénéfiques à l’Alsace. Ils avaient feint de se battre contre la mégarégion tout en négociant leur avenir au sein du futur Grand Est.
C’est là que les Alsaciens prirent conscience qu’il fallait réagir...

Hier matin, sur la chaîne « Public sénat », Frédéric Bierry, conforté par les paroles récentes de Jean Castex, a appelé clairement au démembrement du Grand Est. Il veut revenir à une région Alsace qui sera alors plus forte que jamais : « On appelle de notre vœu le démembrement de la région Grand Est. Si nous pouvions reconstituer une région Alsace […] il suffirait de transférer toutes les compétences de la région et on aurait une collectivité d’un nouveau genre, mais qui serait beaucoup plus lisible et beaucoup plus efficace pour nos concitoyens. »

Rien n’est gagné, même si un grand pas a été franchi. Jean Rottner ronge son frein et Pernelle Richardot s’époumone sur les réseaux sociaux, ce qui est bon signe !

Et si l’Alsace quittait le Grand Est, la Lorraine et Champagne-Ardenne deviendraient un Moyen-Est, un Middle East qui explosera rapidement…

À suivre…

Thierry Hans



24 janvier 2021

NEIGE À COLMAR
Dessin de Phil. Plus parlant qu'un long discours !


23 janvier 2021

Covid-19

Éric Straumann plaide sur franceinfo pour des "confinements différenciés", territoire par territoire. Il demande au chef de l'État "de s'appuyer davantage sur les élus locaux".
Publié le 21/01/2021 16:52 Mis à jour le 21/01/2021 16:56

"Le couvre-feu à 18 heures a des effets positifs, même si la pression sur les hôpitaux et les réanimations est forte", à Colmar, décrit le maire Les Républicains de la ville du Haut-Rhin, Éric Straumann, jeudi 21 janvier sur franceinfo. Le taux d'incidence (nombre de cas positifs pour 100 000 habitants, sur une semaine glissante) est passé sous le seuil des 200 cas pour 100 000 habitants à Colmar.

franceinfo : Faut-il envisager un reconfinement, au regard de la tendance à la hausse du nombre de contaminations au Covid-19 ?

Éric Straumann : J'étais favorable au couvre-feu à 18 heures pour éviter un reconfinement. J'entends les spécialistes, c'est au gouvernement de trancher. Il faut tout de même voir que le couvre-feu a eu des effets positifs chez nous, la pression est un peu moins forte, on est sous le seuil des 200 cas pour 100 000 habitants. Le couvre-feu à 18h a des effets positifs, même si la pression sur les hôpitaux et les réanimations est forte. Il y a sur ces éléments statistiques un impact.

Le variant anglais du coronavirus vous inquiète-t-il ?

On ne m'a pas signalé de variant britannique, mais un cas de variant sud-africain, du côté de Colmar. Le variant britannique n'a pas atteint le département.
Je vois des départements où le taux d'incidence est très faible. Nous, on est dans une zone frontalière où les Allemands ont des restrictions plus fortes. Il ne faut pas mettre tout le monde au même régime, il faut voir territoire par territoire. Même si la République est une et indivisible, je ne l'oublie pas.

"Nous sommes devenus une nation de 66 millions de procureurs", déclare ce jeudi Emmanuel Macron. Vous sentez-vous visé ?

Je ne me sens pas visé, j'essaye d'être constructif. Je n'ai pas de leçon à donner, bien sûr que l'État vit des contraintes très fortes. Je pense qu'il y a aussi ce phénomène des réseaux sociaux où chaque commentaire est amplifié. Il ne faut pas les suivre quand on est à la tête de l'État. On a certes commis un certain nombre d'erreurs, je partage l'analyse du chef de l'Etat qui dit que nous sommes en crise et il faut absolument endiguer cette pandémie avec tous les moyens, et que chacun s'y engage. On a un peu le secret de faire enfler des polémiques inutiles et contre-productives dans cette pandémie. Mais je demande au chef de l'État de s'appuyer davantage sur les élus locaux.

voir l'article ↴

22 janvier 2021

Covid-19

Lettre ouverte

Le docteur belge Martin Zizi - biophysicien, professeur de physiologie, ancien Directeur épidémiologiste du Département de la Défense - plaide pour une prise en charge des patients victimes de la Covid avant que leur état ne se dégrade au point de leur faire prendre le chemin des urgences et des soins intensifs.

Pourquoi a-t-on tué la médecine de première ligne ? De nombreuses personnes symptomatiques (avec toux, fièvre, expectorations, troubles gastros, douleurs aux articulations) se retrouvent, dans un premier temps, livrées à elles-mêmes. Au mieux, leur propose-t-on de faire un test et de rester chez elles. Isolées pendant une semaine et ne bénéficiant d'aucun soin approprié, ces personnes se dégradent rapidement et infectent leurs proches. Au bout d'une semaine, parfois deux, elles prennent alors le chemin des urgences ou des soins intensifs. C'est ici qu'un médecin les examine enfin et écoute leurs poumons. Mais il est souvent très tard... trop tard ! Est-ce cela la médecine ? Va-t-on attendre une troisième, voire une quatrième vague, et tout le cortège des destructions humaines, sociales et économiques... pour agir ?

L'article complet ici ↴



19 janvier 2021

Colmar veut être la première ville à devenir "Capitale française de la culture"

france3-régions
Publié le 18/01/2021 à 10h54

Colmar, parmi 28 autres villes, s'est portée candidate pour l'obtention du label Capitale française de la culture. Ce label, créé par le ministère de la Culture, distingue une ville se démarquant par sa vitalité culturelle et son soutien à la création. Résultat du concours en mars 2021.

Après avoir été élue meilleure destination touristique européenne en 2020, Colmar ambitionne de devenir la première "Capitale française de la culture", un label créé par le ministère de la Culture le 17 mai 2019. Ce label distinguera tous les deux ans une commune ou un groupement de communes de taille moyenne, de 20.000 à 200.000 habitants maximum.

Pour être désigné capitale, le candidat doit se démarquer par sa vitalité culturelle: soutien à la création, valorisation du patrimoine, transmission artistique et culturelle, mobilisation des habitants, implication des artistes et acteurs culturels implantés sur le territoire. Colmar, pour remporter le titre, doit affronter 28 autres candidats et non des moindres puisque dans le lot se trouvent des villes comme Versailles, Aix-en-Provence ou même Cannes. La liste complète des postulants est donnée dans le tweet du ministère de la Culture, ci-dessous.

https://twitter.com/i/status/1349729262819893255

Dans le Grand Est, Metz et la communauté de communes Vitry, Champagne et Der sont sur les rangs.

Les chances de l'emporter existent mais pour l'adjoint à la culture de Colmar, Michel Spitz, c'est aussi et surtout l'occasion de faire un état des lieux : « Pour renforcer l'offre culturelle aux habitants, il faut réfléchir aux nouveaux outils, à la manière d'atteindre des publics un peu délaissés, notamment les jeunes ».

Ouvrir la culture à des publics de proximité

La candidature de Colmar s'appuie sur une série d'atouts existants : le musée Unterlinden, le pôle médiaculture, l'opéra et le ballet du Rhin ou la prochaine ouverture de la bibliothèque patrimoniale des Dominicains, notamment. Voilà pour les fleurons. Pour le reste, le projet consiste, selon Michel Spitz, à développer des axes au niveau des publics, sur un territoire élargi, notamment vers les quartiers populaires : « Il s'agit de développer le public au niveau local, de renforcer le lien social et de rééquilibrer le territoire pour ne pas avoir de secteurs laissés pour compte ». Une candidature qui se veut dynamique, dans une logique de renfort de l'offre culturelle vers les habitants. « Donner de l'air », souligne l'élu colmarien pour conclure.

Le calendrier

Dix communes ou groupements de communes seront pré-selectionnés par un jury début février 2021. Le jury auditionnera ensuite les candidats retenus à la fin du mois de mars 2021. Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, annoncera dans la foulée la ville ou le groupement labellisé Capitale française de la culture pour l’année 2022. L’attribution du label s’accompagne d’un financement d’un million d’euros, auquel participent à parité le ministère de la Culture et la Caisse des dépôts.

Les modèles britannique et italien

Le label s'inspire des exemples anglais et italien. Le label « City of culture » a été lancé en 2011 par le gouvernement britannique à la suite du succès rencontré par Liverpool alors qu'elle était capitale européenne de la culture en 2008. En Italie le titre de « Capitale Italiana della Cultura » a été créé en 2014 par le ministère des Biens, des Activités culturelles et du Tourisme à la suite de la désignation de Matera comme Capitale européenne de la culture pour l’année 2019.

Les exemples britanniques ou italiens ont démontré un réel impact quant à l’attractivité des villes désignées capitales culturelles pour un an. Dans le contexte de la crise sanitaire, le lancement du label en France devrait être un atout supplémentaire dans la relance du secteur culturel à l'horizon 2022.

Le retable d'Issenheim, conservé au musée Unterlinden à Colmar. La ville espère être la première à être désignée Capitale française de la culture en mars 2021. • © Mathieu Cugnot, Maxppp



Bernard Friedrich

fustige le mauvais français. Extraits :

« Il faut s'inquiéter de toutes les horreurs orthographiques publiées sur les réseaux - certes appelés "sociaux", pas culturels - ou diffusées par les médias. Un manque de dextérité, voire une trop rapide frappe sur le clavier, peuvent en expliquer certaines ; l'absence condamnable de relecture en entraîne d'autres. Quoi que d'aucuns puissent en penser, le sens d'une publication ou d'une communication peut en être profondément altéré et déformé.
Il est fondamental que chaque mot prononcé ou écrit signifie la même chose pour chacun. Car ce qui importe n'est pas ce que je dis, mais ce que l'autre comprend ! »


Fabien Nierengarten

ne dit pas autre chose, dans ses Chroniques du monde d'avant [Les Éditions Raddar, 103 p., 9,90 €] :

"Leurs lacunes en orthographe et en grammaire tournent au drame. Il suffit de lire certains échanges sur Facebook pour s'en rendre compte. Le problème n'est pas « esthétique ». Il est beaucoup plus grave. Car à force de « mal-écrire », on finira par se « mal-comprendre », puis au final, par ne plus s'entendre.
Sous prétexte de vouloir aller toujours plus vite, on ignore les accents, les apostrophes, la ponctuation. Et un beau jour, celui qui aura innocemment crié dans son jardin « on va manger, les enfants ! » verra débarquer chez lui le GIGN, alerté par un voisin inquiet qui n'aura pas fait gaffe à la virgule.
Eh oui, les amis, comme le dit un fameux dicton populaire « qui oublie la virgule, finit en cellule »."


Gérald d'Orbe :

Aux trop nombreux ignares qui affirment que l'orthographe est sans importance, j'ai coutume de répondre qu'un langage commun est parfaitement indispensable à la communication. Comme vous dites, une virgule ou une absence de ponctuation peut changer le sens d'une phrase.
Dans le même ordre d'idée, il est courant d'entendre affirmer qu'on ne doit pas mettre d'accent sur une majuscule. C'est une connerie qui vient de l'absence de caractères accentués sur les antiques machines à écrire. Si un journal titre "UN HOMME TUE", le sens est sensiblement différent de "UN HOMME TUÉ". Je crois !