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12 février 2021



 [Citation] Quand un monde de déceptions et d'ennuis s'abat sur vous, si l'on ne s'abandonne pas au désespoir, on se tourne soit vers la philosophie soit vers l'humour.
Charlie Chaplin


⬦ Mais quelle surprise, le variant sud-africain est présent en France !
Incroyable, avec autant de mesures pertinentes et efficaces telles que :
- le couvre-feu à 18 heures
- la fermeture des cinémas, salles de spectacles
- la fermeture des salles de sport
- les tests PCR exigés aux aéroports...
Comment ça, cela ne sert à rien ?
Mais si, mais si...
C’est ballot, le vaccin miracle n'a pas muté.
Les miracles, cela ne mute pas.
C.C. - 11/02/2021


⬦ La neige et le froid à la Une de tous les médias mainstream.
Savourons notre bonheur,
pendant ce temps on a une pause ou un raccourcissement des sujets covid...
Allez, grelottons gaiement !
C.C. - 9/2/2021


⬦ Ce n’est pas que je veuille mourir maintenant, mais, à tout prendre, je préfère partir avant mes enfants. Avant eux, longtemps.
Et partir aussi en leur évitant de devoir accompagner pendant un certain temps des parents chargés d’ans, mais admis en institutions où tels des errants ils ne sont ni morts ni vivants.
Des êtres pantelants. Dépendants ! Peut-être souffrants. Pour le plus grand malheur de leurs proches impuissants.
B.R. - 8/2/2021


⬦ Je me pose une question ce matin : pour faire confiance à une femme ou à un homme politique aujourd’hui, il faut être inconscient, aveugle, sourd, malade, en dépression, casse-cou, dément, déraisonnable, fou, écervelé, affolé, égaré, aliéné, amoureux ? J’avoue, j’hésite.
JPP - 4/2/2021


Elle : Sur le nez le masque ! C'est ce qui se dit.
Lui : J’ai un pauvre petit nez en trompette, il trompe même mon masque !
Elle : T'es beau quand même ! J'en ai marre de cette période de couvre-feu et de masques à la c... Si tu savais ! Enfin si, tu sais.
Lui : Prends ton mal en patience, le monde nouveau est servi et servile.
Elle : Il me tarde de voir ce monde nouveau... À force on finira par oublier celui d'avant, et ma crainte, c'est que l'on finisse par trouver « tout ça » normal, que d'ici à quelques années, l'homme s'habitue à vivre de cette manière...
Lui : Pas besoin de te poser la question, on vit déjà dans la réponse.
Elle : Terrible...


⬦ Heureux députés ! Le plafond annuel de la dotation matérielle des députés (DMD), qui permet aux élus de couvrir une partie de leurs frais de mandat (téléphonie, taxis/VTC, affranchissement), va passer de 18.950 euros à 21.700 euros. Une décision qui provoque des remous au sein même du collège des questeurs de l’Assemblée.

Covid

Gérald d'Orbe

J'y reviens, comme le marteau sur la tête du clou qu'on peine à faire entrer dans la planche. Faudrait bien que ça rentre tout de même ! Le monde entier subit, nous dit-on, une pandémie. Objection, votre honneur, une pandémie c'est bien plus grave que la forte (peut-être…) épidémie que nous traversons.
Donc il y a d'urgence besoin d'équiper le monde de masques. D'accord, on sait que ça ne sert pas à grand-chose mais ça représente tout de même de gros paquets de bénéfices à faire pour les petits copains-complices !
Manque de bol, y'en a pas ! La technocratie gouvernante n'a rien prévu et aurait semble-t-il détruit des stocks existants. Mais on a créé le besoin et c'est excellent pour le business !
Puis il y a urgence à paralyser le pays, à fourrer son nez partout et émettre des règles chacune plus idiote que celles du voisin. C'est la phase hitchcockienne de la manipulation, celle de la psychose. En même temps, les décideurs qui n'ont aucun besoin des scientifiques tentent au maximum de préserver leur avenir (judiciaire probablement) au nom du principe de précaution. Et vas-y que je prends des mesures locales plus liberticides que celles de mon voisin… on ne sait jamais !
Puis on fabrique un prétendu conseil scientifique, des gens qui pour la plupart n'ont pas aperçu le moindre stéthoscope depuis Laënnec mais sont pratiquement tous inféodés à l'industrie pharmaceutique. Et les "savants" préconisent un traitement, jusqu'à ce qu'on sache que la nocivité dépasse l'inefficacité de ce qui n'est même pas une "poudre de perlimpinpin". Dans le même temps, fait sans nul précédent dans l'histoire de l'Humanité ou de la Science, on classe comme produit dangereux une molécule bien plus vieille que chacun des membres du conseil.
On décrète en même temps un état d'urgence et on prend les décisions (celles du patron, tout simplement… silence dans les rangs !) en "conseil de défense". C'est juste une précaution pour ne pas être plus tard passible de poursuites si j'ai bien compris.
Ensuite, ça se calme. On fanfaronne, c'est grâce aux mesures courageuses que nous avons prises nous dit-on !
C'est bien mais c'est très mauvais pour le business.
Qui a eu la lumineuse idée pour relancer les affaires ? Je ne sais pas. Toujours est-il qu'on a entre-temps inventé des tests de dépistage. Ça ne marche pas bien, plein de faux résultats positifs comme négatifs. OK mais ça se vend cher, et ça c'est bon.
On peut être positif pas malade et pas contaminant. On peut être négatif mais porteur et contaminant tout de même, personne n'y comprend rien mais micro-trottoir dit que le quidam de la rue est favorable en masse à retourner glander à la maison et à se mettre un chiffon sur le groin partout et tout le temps… La propagande porte ses fruits !
Les chiffres baissent mais on a encore des bricolages en réserve. Les plus grands scientifiques disent que les tests ne disent plus rien au-delà de 25 cycles d'amplification, on s'en fiche, on pratique des tests avec 45 cycles ! Passez muscade, le quidam n'y comprend rien mais fait confiance à cette pseudo-science et se remet une couche de psychose. Les chiffres remontent et les bonnes affaires reprennent.
Puis vient le vaccin… Pas testé, même pas sur des rats de laboratoire peut-être, mais la publicité des fabricants dit que ça lave plus blanc, donc madame Dugenou en veut ! On n'est pas sûr que ça protège le "vacciné", on n'est pas sûr que le pas-protégé soit devenu pas-contaminant, mais on est sûr que c'est bon pour les affaires et les "grands scientifiques" du conseil du même nom martèlent que c'est la seule solution, et que ceux qui ne veulent pas sont complices de ceux qui disent que les masque ne servent à rien, que le confinement n'a d'autre effet que la psychose et que nos dirigeants sont en dessous de tout, de vrais criminels !
Ce ne sont, pour la plupart, absolument pas des vaccins mais de la thérapie génique, mais madame Dugenou ne peut pas le comprendre !
La saga n'est sans doute pas finie, les copains ne sont pas encore tous bien gavés, mais le cirque continue même si les clowns ne font plus rire.
Si vous avez lu jusque-là, il faut tout de même que je précise n'être ni complotiste, ni négationniste, pas plus qu'anti-vaccin ou autre remède pour autant que c'en soit un. Je suis juste un bonhomme qui se pose des questions sans écouter la "bonne parole" qui n'a de bon que d'être celle du ridicule patron. Je me demande simplement s'il est bien raisonnable de détruire notre pays, voire le monde entier, au fallacieux prétexte de santé publique. On déclare "malade" des gens dont le test qui ne teste pas a donné un résultat positif; on déclare victime de ce virus un homme (Rémy Julienne en l'occurrence) de 90 ans comme des tas d'autres "victimes".
Est-ce qu'il n'y a pas un peu beaucoup de manipulation en plus des mensonges dans tout ça ! Ce qui m'effraie le plus, moi, c'est de penser qu'il n'est pas sûr que les petits-enfants de nos petits-enfants finiront d'éponger une dette abyssale qui aura servi à prolonger quelques octo ou nonagénaires…

11 février 2021

L'aéroport de Colmar refait parler de lui

11/2/2021

Bernard Friedrich

Je trouve vraiment navrantes les critiques portées contre notre aéroport, au prétexte que la majorité des Colmariens n'en ont guère l'utilité. Il faut vraiment avoir la mémoire courte ou défaillante pour avoir oublié qu'il y a quelques années, lorsque Gilbert Meyer voulait s'en débarrasser, les dirigeants de Liebherr ont dit « soit on garde l'aéroport soit nous on s'en va... avec tout ce qu'on vous rapporte ». Sa majesté a alors enfin compris que dans la balance avantages-inconvénients les avantages l'emportaient. Que ces bonnes âmes qui critiquent aillent au bout de leurs raisonnement : la majorité des Colmariens ne vont pas dans tous nos beaux hôtels ; alors pourquoi en construire ?


COMMENTAIRES

- Pas d'aéroport à Colmar, pas de grosses sociétés pourvoyeuses d'emplois sur le bassin colmarien (Liebherr menaçait de partir si l'aéroport n'était pas maintenu...).
- Pas d'aéroport à Colmar, pas de rapatriement sanitaire, notamment pendant la 1ère vague de coronavirus, et pas que...
- Pas d'aéroport à Colmar, pas de transferts de greffes, de jour, comme de nuit, sur 360 jours par an env.
- Pas d'aéroport à Colmar, pas de grandes vedettes aux concerts de la foire aux vins de Colmar...
- Pas d'aéroport à Colmar, pas de loisirs, et donc des emplois directs, sans parler des emplois induits...
Je crois que j'en oublie...
On continue, ou quelques-uns ont compris...
Frédéric Jacquinot

10 février 2021

EXPO

La médiathèque de Colmar expose jusqu'au 17 février des photographies argentiques du carnaval de Venise prises par Philip Katz - le responsable des Amis de la Bibliothèque de la Ville - accompagnées de textes de lui ainsi que de Martine Weldin-Botte.



Fabien Nierengarten

Cette journée commence par un choc terrible : FB me propose à l'instant de rejoindre un groupe appelé "Génération Papy". Pour m'appâter et m'épater, il me présente cette photo d'un objet que je n'ai pourtant jamais vu de toute ma life. Franchement, Facebook, c'est de plus en plus du grand n'importe quoi !!
Vérification faite dans mon encyclopédie "Tout l'univers", je découvre que ce truc est en fait...un téléphone. Eh oui ! Et plus précisément, un "fixe", c'est à dire un téléphone qui ne permettait, ni de se balader en parlant, ni d'envoyer des textos, ni de prendre des selfies, ni de consulter Instagram, ni de poster sur Tik Tok, ni de regarder des vidéos sur YouTube. La honte, quoi !! Sérieux, ils faisaient comment les gens pour communiquer à cette époque ? Non mais allô, quoi !!
En tout cas, moi, je n'ai plus rien à faire sur ce réseau social qui me prend pour plus vieux que je ne suis. Un téléphone moche de chez moche, avec un fil branché au mur et une roulette pour taper un numéro !!! Pffff !! Manquerait plus qu'on me parle du Minitel !!! Bon allez, je vais rejoindre une réunion Skype avec mon Samsaoule Galaxy. Bonne journée à tous !!



9 février 2021

Vivien Garnier

Voilà, on se moque des agents techniques. On méprise une fois encore ceux qui sont là pour l'entretien de la voirie, des espaces verts, qui ramassent les merdes de chiens des gens qui ne se donnent pas la peine de le faire... On se fiche d'eux comme s'ils n'y avaient qu'eux qui font des erreurs.
Ancien ouvrier communal moi-même, je connais la valeur de ce métier, au coeur de la vie d'une commune, interlocuteur privilégié de la population. Et comme dans toutes les communes de France ou d'ailleurs, on bricole parfois avec les moyens dont on dispose.
Nous, on avait la chance d'avoir une saleuse-déneigeuse sur notre tracteur (d'ailleurs, on avait un tracteur et une tondeuse autoportée), mais souvent aussi, dans d'autres cas, on se débrouillait avec les moyens du bord, soit parce qu'on n'avait pas le matériel, soit parce qu'on devait travailler dans l'urgence, soit parce que l'équipement coûtait trop cher pour une utilisation trop peu fréquente et que nous étions tout de même soucieux des deniers publics.
Donc non, moi je ne me moque pas, au contraire, je suis solidaire. Cher collègue, j'aurais peut-être fait la même chose.
Et vous savez quoi, c'est l'un des métiers que je suis le plus fier d'avoir fait. Lui, à l'arrière de sa benne, en balançant le sable, il pestait sans doutes, mais dites-vous qu'il est peut-être heureux de son job. Et ça, combien d'entre vous, qui vous moquez, pouvez affirmer la même chose ?
(...).

vidéo ↴
https://www.lalsace.fr/environnement/2021/02/09/cette-video-d-un-agent-communal-jetant-le-sel-sur-la-route-a-bien-fait-rire-les-internautes?fbclid=IwAR0WsJflkT4ghN9zdS0RTB6viFWnzkp5vk9vbDQVlEA9D0sUw2YbZh0ggfA



Vu dans HEBDI

Bibliothèque Jacques Chirac
J. Louis Fleith

Je me demande si la majorité des Colmariens acceptent de bon cœur de dénommer « Jacques Chirac » la bibliothèque patrimoniale des Dominicains. La population proche de la mairie avait déjà refusé ce nom pour leur quartier. Alors fallait-il le fourguer coûte que coûte à cette vénérable institution qu’est la bibliothèque des Dominicains ?

Lire la suite :
⇒ https://www.hebdi.com/2021/02/08/lecteur-bibliotheque-jacques-chirac/

Colmarinfo avait abordé le sujet en novembre 2019 :
⇒ https://www.colmarinfo.com/2019/11/la-bibliotheque-des-dominicains.html

La seule voix discordante, lors du conseil municipal, fut celle de Dominique Grunenwald :
⇒ https://www.colmarinfo.com/2019/11/flash-du-conseil-municipal-dominique.html


Dessin de Veesse

8 février 2021

Bernard Friedrich

« Mais comment fait-elle... pour être omniprésente et efficace avec un emploi du temps de ministre ? » C'est simple : elle fait le « job » avec compétence, dévouement, abnégation, empathie... tout ce dont certains nous ont privé par le passé et ne voyant en elle que la petite-fille d'un grand maire - petite ? Par la taille peut-être ! Certainement pas pour ses capacités. Un exemple pour tous !


COMMENTAIRES :

Elle a toujours été présente, participative, dévouée, compétente . Et ce ne sont pas toutes ses qualités. Tout serait différent s’il y avait plus de personnes comme elle.
J.S.


Photo E. Dabrowski
[Le journal de Caroline]

** Quand Janine te rappelle pour te remercier **

Suite à ton intervention auprès de la CNP car ses propriétaires se sont mis en bénéficiaires de son assurance vie en faisant un faux (lettre manuscrite avec imitation de sa signature à l'automne dernier, quand ils sont venus l'aider), la CNP recontacte Janine ce midi... qui te rappelle illico pour te remercier.
Vous traitez ce dossier ensemble depuis quinze jours. Elle ne veut pas porter plainte - un choix que tu respectes même si tu aurais fait le contraire.
Elle a eu une grosse frayeur, voudrait te remercier pour tes démarches, le temps que tu passes pour et avec elle... Essaie de chiffrer ces choses... Ce n'est pas la première fois qu'elle te parle de rétribution.
Tu lui dis gentiment mais fermement qu'elle a aussi dû rendre des services durant son existence et qu'elle n'a jamais demandé quoi que ce soit pour cela. Que ce n'est pas parce qu'elle est âgée qu'elle devrait te rétribuer.
Puis peu à peu tu comprends la symbolique : te rétribuer est une manière pour elle de te garder auprès d'elle, d'être rassurée. Elle rémunère un service qu'elle achète...
Elle n'a pas conscience que cela peut te vexer, elle pense à sa sécurité.
Tu sais qu'il te faudra être patiente pour comprendre son insistance et la refuser encore et toujours. Patiente pour qu'elle ait confiance et se rassure sur la pérennité de votre lien amical.


** Quand Janine, qui n'a plus ses yeux de près, panique en cherchant un numéro de téléphone **

Tu appelles Janine, 87 ans, dans tous ses états car elle ne trouve pas le numéro des ambulances qui l'accompagnent à l'hôpital pour sa piqûre contre la DMLA, vendredi prochain. Elle ne trouve plus le papier, s'agace, parle vite, le souffle court.
Alors d'une voix ferme tu lui dis de se calmer et d'essayer de se souvenir du nom de la compagnie d'ambulances tout en lui lisant sur internet différentes propositions. Elle retrouve le nom - elle a toute sa tête et tu lui donnes le numéro. Le problème est réglé en moins de dix minutes.
Tu bénis internet. Tu expliques à Janine que l’énergie qu'elle a ne doit pas être gaspillée à s’énerver pour ce genre de choses, que nous sommes lundi, que son rendez-vous est vendredi et que quoi qu'il arrive, nous pouvons calmement contacter l'ambulancier.
Tu rappelleras en fin de journée pour avoir de ses nouvelles.
Tu sais bien qu'être fragilisé par un handicap et/ou par l'âge introduit un sentiment d'insécurité. Tu as compris mais l'objectif est qu'elle reprenne confiance tant qu'elle peut pour accomplir les tâches même rébarbatives. Ne pas infantiliser.

Phil

Dégustation de produits locaux à la manifestation des restaurateurs de la vallée de Munster : le goût du risque !..




COMMENTAIRES :

⬦ Le munster, faut être deux à en manger sinon y'en a un qui meurt.
G.D.

⬦ Remarque, là au moins, tu es sûr que la distanciation sociale est respectée...
A.G.

Stupéfactionnant !

Eric Straumann : « Si tu ne vas pas au Sahara, le Sahara viendra à toi. »


7 février 2021

Covid-19
Michel Cymes et la prévention (extraits)
Propos recueillis par Coralie MORELLE / DNA

"Je crois surtout que la prévention n’est plus un gros mot y compris au ministère de la Santé. Aujourd’hui, on a toutes les données scientifiques nécessaires pour savoir ce qu’une petite modification dans notre comportement, hygiène de vie ou alimentation peut apporter en termes d’espérance de vie en bonne santé. Par exemple, on a la preuve que l’activité physique booste le système immunitaire. Or, on en a tous besoin aujourd’hui pour lutter contre les infections et les épidémies. Plus on sait ce qu’il faut faire comme gestes et petits changement dans sa vie quotidienne et moins on tombera malade. Qui souffre de formes graves du Covid aujourd’hui ? Ce sont les gens malades qui ont une comorbidité."

"Il faut qu’on se bouge pour sortir les gens de la sédentarité et l’inactivité. Les enfants qui sont en surpoids ou obèses ont pris entre 5 et 6 kg depuis le début de l’épidémie. On a aujourd’hui 1 enfant ou ado sur 5 en surpoids. Leur état s’est aggravé pendant le confinement ; on note une augmentation de 40 % de l’IMC chez l’enfant et une diminution considérable de sa capacité physique. Ces enfants seront les adultes malades de demain."

Texte complet ↴

6 février 2021

Edouard Dabrowski

Vente à emporter et attroupement

Dernière mise à jour : 20h39

Le gérant du bar incriminé nous signale qu'il a toutes les autorisations pour la vente à emporter. Dont acte. Les termes "ouvert illégalement" et "ne respecte pas la fermeture" sont donc nuls et non avenus. Que les restaurateurs et tenanciers de bar se démènent pour simplement survivre à la crise est compréhensible et tout doit être fait pour les aider. Cela dit, le problème des attroupements demeure. Vente à emporter ne veut pas dire rester sur place, entassés les uns sur les autres, la plupart du temps sans masque.
Pourrait-on demander aux restaurateurs, non pas de se substituer à la police, mais d'exiger, comme le font d'ailleurs d'autres commerçants, que soient respectés à minima les "gestes barrières" ? Sauf à considérer que les mesures gouvernementales ne servent à rien, sinon à nous pourrir la vie et qu'il n'y a que la désobéissance civile de vrai, mais ça, c'est un autre débat.
La personne qui a fait la photo de l'attroupement est quelqu'un d'apparemment légaliste qui respecte les décisions prises par les autorités, fussent-elles liberticides.
Parmi ceux qui l'accusent de délation, combien sont-ils à partager sans états d'âme des photos ou des vidéos qui dénoncent tel ou tel comportement ? Commençons par balayer devant notre porte. La délation est une abomination qu'il convient de combattre sans la moindre hésitation. Mais est-ce encore de la délation quand il s'agit de dénoncer des incivilités, pour le bien de la collectivité, comme le font, par exemple, nos amis suisses ? Apparemment, le Français n'y est pas prêt. Ce que dénonce la photo est plus le comportement irresponsable des clients mettant en péril celui qu'ils souhaitent aider. Soutenir les commerçants commence par respecter les gestes barrières, ce qui est loin d'être le cas ici ! Le gérant du bar va-t-il être victime de l'égoïsme de ses clients ? Ce serait un comble.
Merci en tout cas au "délateur" d'avoir permis de prendre conscience du problème.
Et qui dit problème dit solution(s) à trouver.
Le "mange debout" en est-il une ? Il aurait tendance à inciter les gens à rester sur place.
La mairie qui a l'habitude de gérer des flux de personnes, aura sans doute des réponses pertinentes à apporter, poteaux guide-file, par exemple...
Toutes les idées qui permettraient d'améliorer la situation sont bonnes à prendre, n'hésitez pas !

Merci pour tous vos commentaires, nous en tiendrons compte.

4 février 2021

Il y a un siècle, sévissait la grippe espagnole















Charité et communication sont-elles compatibles ?

Nadia Hoog
Adjointe au maire de Colmar
Responsable de l'Ordre de Malte



Est-ce que l'humilité, sœur du respect de la dignité, valeur fondamentale de notre société, est compatible avec la médiatisation du don et de la charité ?

Pour moi, nous sommes dans un conflit de valeurs entre d'une part notre culture catholique (mais pas seulement, les musulmans aussi ont une règle de discrétion vis-à-vis de la charité...), dont l'origine remonte à l'évangile de Matthieu 6.3 : « mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite afin que ton aumône reste dans le secret » et de l'autre, la nécessaire médiatisation des actions de charité pour permettre à la fois d'informer des personnes dans le besoin et de potentiels donateurs. C'est pour moi, aujourd'hui, un point de souffrance personnelle : devoir communiquer sur mes actions alors que je dois rester dans l'humilité. Comment résoudre ce conflit à notre époque, dans notre situation tout en respectant l'humilité et le respect de la dignité ?



COMMENTAIRES


⬦ On aurait pu poser la question différemment...
Existe-t-il réellement une part d’humilité chez ceux qui médiatisent à outrance leurs gestes !!
NHO

⬦ À l’époque des réseaux sociaux, difficile de faire autrement...
K.M.

⬦ « Donner » par charité chrétienne est un concept qui va de pair avec l'humilité qui doit nous habiter dans cet acte d'humanité.
Mais l'humanité et l'humilité se confrontent parfois à la vantardise et au clientélisme. J'ai été choqué par l'attitude de Kouchner qui, ministre en 1992, était allé en Somalie se faire photographier un sac de riz sur l'épaule, pour venir en aide aux plus démunis... Y serait-il allé s'il n'y avait pas tout un déploiement de journalistes autour de lui ?
JMG

⬦ Seuls la vanité et le prosélytisme des revendications communautaristes exigent l’exhibition !
La générosité, quant à elle, sans aucune forme de publicité ostentatoire, endosse l’habit de la discrétion, qu’elle partage à l'image de Saint-Martin, avec humilité.
JRC

⬦ Pour moi il n’y a qu’une seule question à se poser : vaut-il mieux donner et aider les autres tout en parlant de soi, ou ne rien faire pour les autres ? Après, à chacun de faire selon sa sensibilité.
JMB

⬦ Ne pas communiquer reste humble, communiquer sans se mettre en avant reste humble, communiquer en se mettant en avant : là est le conflit. (...).
L.B.

⬦ Pour moi, le don doit s’accompagner d’humilité ce qui me semble difficilement compatible avec sa publication sur les réseaux.
Le don de soi ne doit pas devenir un don pour soi.
Un grand merci tout de même à tout ceux qui donnent, médiatisés ou non.
P.L.

⬦ Peut-être éviter les photographes, tout simplement...
S.B.F.



1 février 2021

Eric Straumann

Facebook Live du 1/2/2021

Le Parisien

Partir de France ou y rentrer… quelles nouvelles règles pour les voyages en Europe ?

cliquer ici ↴
https://www.leparisien.fr/societe/partir-de-france-ou-y-rentrer-quelles-nouvelles-regles-pour-les-voyages-en-europe-23-01-2021-8420856.php?fbclid=IwAR3PSbQEy1Yghs64tCMheRsQU2Dc53v0Mhlt9IonKTWI1svRZ2CPW2RTajk



Bernard Friedrich

2 février : Colmar libéré et/ou Colmar confiné ?

Pour une fois, pas de controverse ; politiques et scientifiques sont d'accord : mardi prochain, 2 février 2021, les Colmariens commémoreront la libération de leur cité le 2 février 1945 ! Qu'ils soient confinés ou non, l'hommage aux libérateurs et la fête seront « discrètes ». Pas question de demander aux Colmariens de manifester leur reconnaissance à ceux qui les ont tirés de leur confinement de l'époque en les applaudissant à leur fenêtre à 20 heures. Mais serait-ce trop exiger que de les inciter à pavoiser rues, maisons et appartements pour l'occasion ?
Par ces temps difficiles il n'est bien sûr pas possible de donner plus de clinquant à l'événement qui, comme l'impose Miss COVID à Miss LIBERTY, se situera dans le droit fil des cérémonies de ces douze derniers mois.
Evidemment, pour réveiller nos mémoires, nous aurions pu envisager au moment de la minute de silence et de la sonnerie aux morts, de faire sonner à la volée toutes les cloches de nos églises et faire respecter une minute de silence dans tous nos établissements scolaires... Malheureusement l'idée m'en est venue trop tard pour être étudiée aux niveaux compétents !



2 février 1945 : la libération de Colmar

30 janvier 2021

Guy Assmann

un texte très ordinaire sur une journée très ordinaire

Le 28 janvier 2021, journée ordinaire

Pourquoi écrire ce matin ? Le plaisir d’écrire sans doute, l’envie de dire quelque chose à quelqu’un. L’envie de me souvenir de ma journée ordinaire d’hier ? Pourquoi celle-ci plutôt qu’une autre ? Pourquoi « pourquoi » ?

Le matin on se réveille. Plus de stress lié à des horaires professionnels, aux cours prévus devant les classes, aux copies à corriger dans les délais. Juste prendre la journée comme elle vient. Les premières pensées du matin vont au roman de J.M. Coetzee qu’on a laissé hier soir en cours avant de sombrer dans la nuit. Son titre est Elizabeth Costello et le romancier y évoque cette écrivaine vieillissante qui va de conférence en congrès en emportant ses doutes et ses convictions dans ses bagages et dans son cœur. Est-ce cette lecture qui m’a instillé une envie d’écriture ce matin ?

En cette période extraordinaire où tout le monde voudrait compter parmi les héros, j’ai une puissante pulsion pour l’ordinaire. Les soignants, les enseignants, les pompiers, les policiers, les as de la cuisine sur les réseaux sociaux, les vedettes de tout et de rien, les maires, les sportifs, les animateurs, tous entrent en scène alors que moi je commence ma tranquille journée ordinaire en me disant qu’on peut vivre sans trop programmer même si nous sommes formatés pour cela par notre passé et notre éducation. Un café rallongé dilué à l’eau de la bouilloire (beurk diront certains, mais moi cela me va bien) et mes tartines très ordinaires (je vois déjà une horde de diététiciens fondre sur moi) sont en harmonie avec la pluie ordinaire du dehors. Lecteur ordinaire, je lis en diagonale le journal dont les nouvelles sont finalement toujours anciennes. C’est Proust ou Claudel qui a affirmé en son temps qu’il valait mieux lire un bon livre dans sa vie que le journal chaque jour de sa vie ? Je ne sais plus.

Puis je pars en mission bien ordinaire en ville avec Patricia pour choisir trois paires de chaussons, les emporter, pour ensuite les soumettre à ma mère recluse dans son Ehpad bien loin de la course aux bonnes affaires. Je laisse le chèque de caution au chausseur après quelques tractations sur les modalités. Plus tard dans la matinée ce sont les courses au supermarché toujours avec Patricia armée de sa liste stratégique. Nous entrons dans cet antre d’abondance, le pays de cocagne de la consommation. Quels yaourts à quels fruits prendre ? Houmous ou guacamole ? J’ai vraiment envie de bière blanche ! Oui, ils ont la marque que j’aime. A nos âges on a nos préférences et nos habitudes. Tout cela passe sur le tapis roulant de nos désirs validés par la carte plastique de nos avoirs. Si mon grand-père Émile voyait cela ! Sommes-nous légitimes à pleurnicher sur nos destinées face à telle abondance de vivres ? Des générations d’hommes avant nous ont connu la guerre, la peste, ont vu des virus attaquer puis anéantir leurs proches y compris leurs enfants, d’autres ont vu le nazisme ou d’autres dérives du Mal que font des hommes à d’autres hommes. Décidément, non, pour la majorité d’entre nous, nous ne sommes guère éligibles à la plainte.

En fin de matinée je suis allé chez ma mère déposer les chaussons chassés pour elle afin qu’elle les essaie. Contre toute attente ce fut une épreuve pour atteindre la chambre 120. J’ai dû remplir une feuille sanitaire comme de bien entendu. Pourtant y aller le matin n’est pas réglementaire et je l’apprends à mes dépens. Alors il faut expliquer la situation à la secrétaire au regard sévère de gardienne du temple. Elle appelle une infirmière au téléphone pour savoir si j’ai le droit de soumettre des chaussons à ma génitrice. « N’a-t-elle pas des chaussons orthopédiques ou autres ?», entends-je au téléphone, en guise de prétexte à me faire un peu mariner comme les harengs que vous découvrirez plus loin dans mon texte. Elle aurait pu me demander à moi. Je sais aussi bien que l’infirmière si maman a ou non des problèmes d’ordre orthopédique. Mes chaussons pourraient-ils lui faire encourir des risques inconsidérés ? La tension est maximale. De l’infirmière ou du fils, qui aura le dernier mot ou la dernière savate ? Après diverses tractations de haute diplomatie – la question est-elle remontée à l’ARS ? – j’obtiens un laisser-passer pour monter et déballer ma précieuse marchandise sans pénalité ou taxe dissuasive, sans blâme. Maman est là, heureuse de me voir. Elle est assise, à attendre. Attendre le repas, attendre les soins, attendre une de nos visites, peut-être attendre qu’on me délivre le visa pour les chaussons, attendre le Temps pour mieux le voir passer. Assise dans son fauteuil, elle regarde la vie presque immobile s’écouler doucement. Heureusement elle a la pensée, cette faculté qui reste le siège inexpugnable de notre liberté. Cette pensée est toujours là comme une vigie dans son regard et dans ses mots. Heureusement.

A midi nous mangeons deux pormoniers, ces saucisses savoyardes accommodées aux herbes et des lentilles. C’est un petit exotisme culinaire régional pour ce jour comme un autre. Par la grâce prandiale de ce menu ordinaire les saveurs de ce plat modeste nous transportent à la montagne. Quand les voyages sont compliqués à cause du contexte, les papilles prennent le relais. C’est bien comme ça. Les choses s’accomplissent toujours mais autrement, avec modestie, presque comme une charmante parodie un peu taquine. Et voilà comment l’assiette devient spectacle en ces temps de famine culturelle ! C’est un spectacle qui parle d’une saucisse venue de Savoie et qui se moque du spectateur frustré de ne pouvoir voyager à sa guise. Quelle est la suite de son aventure de saucisse ? Il faudra acheter un billet pour connaître la suite de ce petit théâtre d’assiette ! C’est finalement une tragédie car je l’ai déjà digérée et il n’y a pas de manuscrit qui consigne un quelconque dénouement officiel. A vos imaginations !

La sieste, coquine ou pas, est ce moment d’abandon des corps. C’est un temps buissonnier à la lisière de la veille et du sommeil. On veut lire, mais l’ouvrage est vite orphelin de son lecteur. Solitaire mais toujours éclairé par le luminaire, le roman se sent comme abandonné. En effet son lecteur s’est déjà enfoncé dans un demi-rêve obscur. L’homme et son livre sont devenus un tableau absurde figé dans une inutile lumière. De ce domaine des rêveries allongées, on en ressort comme régénéré avant la nouvelle demi-journée qui s’ouvre, toute neuve presque.

De retour à la maison de retraite, le néo retraité que je suis désormais moi aussi, retrouve sa mère. Elle semble contente d’avoir pu choisir ses chaussons car à son âge on choisit de moins en moins. Elle a trouvé son bonheur, sa chaussure à son pied. Pour être juste, elle avait déjà choisi quelque chose le jour précédent : de se faire vacciner. Longtemps elle avait résolument pas voulu. Une infirmière en qui elle a confiance lui a tout expliqué et maman a décidé que oui, qu’elle était d’accord, de façon là aussi très résolue. Avant de la quitter je la mets en relation téléphonique avec sa sœur ce qui lui plaît bien. Cela a l’air de devenir une bonne journée pour elle. Tant mieux.

Je repars derechef en ville pour rapporter les deux paires de pantoufles non retenues afin de ne pas pénaliser la reprise économique des chausseurs du centre ville en immobilisant trop longtemps leur marchandise. Sur le beau chemin des scratchs, la devanture d’une pâtisserie me fait signe et, facilement convaincu par la mise en scène, j’achète un Paris-Brest pour Pat et une tranche de Forêt-noire - ou Schwarzwälder Kirschtorte - pour moi. Encore du tourisme par procuration ! Petits plaisirs, petites attentions réciproques qui, certes modestes, entretiennent à leur échelle le feu de nos vies partagées depuis quarante ans. Oui, dans la vie d’une journée ordinaire on pense aussi à un moment ou à un autre qu’on a, et qu’on aura affaire au vieillissement. Nous aussi, à notre tour, devenons moins fermes, moins vifs, moins rapides, ou si vous préférez que je sois plus clair, plus flasques, plus pesants, plus lents. Inutile de continuer la liste de la décroissance. En même temps quel égoïsme ce serait de penser à une improbable échappatoire ! Nous serions en effet bien égoïstes de ne pas vouloir donner à d’autres, aux nouveaux-nés, à la jeunesse, la chance de connaître de belles journées extraordinaires ou simplement ordinaires, mais avec des forêts, de l’air, le ciel, des nourritures, des émois et ébats sportifs ou amoureux. Pour cela nous devrons à notre tour céder la place. Rien à redire donc.

J’arrive à 17 heures au lieu de vente de la ferme qui justement ferme à … 17 heures. J’entrouvre la porte et de ma plus belle voix je glisse à la jeune patronne du lieu « Vous m’acceptez encore ou c’est trop tard ? » Joviale et souriante elle me répond « C’est bon, entrez, de toute façon je range, mais je risque de vous garder pour balayer ». Ça me va, je sais balayer, et je fais le tour des légumes utiles à nos préparations futures. Ah, je vois aussi des harengs à l’alsacienne ! Miam miam ! J’ai bien fait d’insister. A la caisse j’échange encore quelques mots avec la gentille fermière et nous concluons en totale harmonie :

Elle : - C’est bien, quand je ferme maintenant il y a encore de la lumière dehors. Les journées rallongent ...

Moi : - Au moins quelque chose qui s’éclaircit, c’est bien !

Elle, riant : - Oui c’est bien vrai, ça fait vraiment du bien.

Et c’est vrai, quelques mots banals, mais avec le sourire, ça fait du bien dans une journée ordinaire, cela illumine.

Hier à 17h30 sur TMC était retransmis le match de handball France-Hongrie depuis l’Égypte, en quart de finale du Mondial organisé à grands frais par le Maréchal Al Sissi. Le tournoi se déroule lui aussi à huis-clos à cause du spectateur d’honneur, Monsieur Covid 19 accompagné de son aréopage de variants. Tant pis pour la propagande du Maréchal avec tous ses gymnases tout neufs. Après un début catastrophique, les Français ont retourné le match et ont fini par vaincre de tenaces et athlétiques Magyars bien difficiles à manœuvrer. Du coup je prépare une petite bouteille de bière blanche achetée en matinée pour fêter cela, quitte à ce que ce soit une célébration décalée.

Donc on arrive au dîner. Une fête préparée par Pat. Un vrai buffet de couvre-feu ! Saucisse de Lyon à l’ail des ours, les fameux harengs marinés (bonne préparation psychologique pour mieux affronter les Suédois en demi-finale ? On verra cela ce soir à partir de 20h30), la salade de chou blanc du jardin (donc chou bénit par la neige), la salade de carottes râpées et la merveilleuse bière blanche bien fraîche pour accompagner le tout. Cette bière miraculeuse a fait mousser cette journée ordinaire dans ma tête et en fut le véritable couronnement. Adieu chaussons, vaccins, virus, handball ! Ne compte désormais plus que cette intensité extrême du brassin belge à la coriandre et aux nuances d’agrumes. Rien de tel après cette explosion que de céder aux saveurs sédatives des deux douceurs achetées en ville. Pat m’a fait signe depuis son Paris-Brest et moi je l’ai saluée depuis ma Forêt-noire et puis nous nous sommes retrouvés pour une soirée détendue d’une journée ordinaire.

Rien à rajouter, ce fut une belle journée bien ordinaire.

29 janvier 2021

27 janvier 2021




Méli-mélo


⬦ [Le cadeau du député] - Salut, comment vas-tu ? As-tu eu aussi la chance de recevoir dans ta boîte aux lettres ce magnifique marque-page à l'effigie de notre cher député Mr Hemedinger ? Savons-nous si ces produits sont imprimés en Alsace ? Savons-nous qui paye ça ? Et surtout les gens qui les distribuent ne respectent pas le "stop pub" ! J'en veux pas de son marque-page à la con, moi !
26/1/2021 19:15


⬦ [Couvre-feu] - Le but du couvre-feu c'est qu'il y ait moins de personnes qui se croisent et soient en contact.
Du coup on passe de 20 heures à 18 heures.
Mais on ouvre les commerces le dimanche... typiquement franco-français.
A.H. - 24/1/2021 10:33


⬦ [Confinement] - (...) Si tu peux circuler librement pour faire tout type d'achats, ce n'est plus un confinement.
Et un magasin ouvert sans client, ça n'a guère de sens non plus...
T.L. - 24/1/2021 08:57


⬦ [Complotisme] - "La théorie du complot... Dès qu'on n'est pas d'accord avec le consensus, politiquement correct, on est conspirationniste. C'est la bonne excuse pour justifier n'importe quoi !"
Mikhaïl Wadimovitch Ramseier, Noir Linceul (2013)


⬦ [Complotisme] - « Moi, je dis qu’il existe une société secrète avec des ramifications dans le monde entier, qui complote pour répandre la rumeur qu‘il existe un complot universel. »
Umberto Eco, Le pendule de Foucault


⬦ [Citation] - La peur n’empêche pas de mourir, elle empêche de vivre.
Naguib Mahfouz


⬦ J'ai fait un rêve...
Jean-Michel Blanquer imposait dès la rentrée prochaine l'apprentissage d'un nouveau temps aux élèves de CP de notre royaume : le futur désirable.
C.M.


⬦ Ce qui fait un artiste, c'est l'endurance, la volonté de persévérer, en dépit du doute, des désaveux.
Pascal Bruckner, Un bon fils (2014)


⬦ On ne s'oppose plus à rien, on ne critique plus rien, puisqu'il est vrai que critiquer quelque chose c'est toujours lui faire de la pub.
T.D.


⬦ [Confinement] - Conseils pour le 3ème confinement qui aura lieu mais qui en fait n’aura pas lieu même si apparemment il aura lieu mais pas sûr pour le moment à moins qu’il ait peut-être lieu bientôt ou pas ça dépend.
E&Q - 21/1/2021

26 janvier 2021

Voyager en Europe

Nabila Chajai, harpiste professionnelle originaire de Colmar, installée à Venise, raconte la mésaventure qui lui est arrivée lors de son dernier déplacement (Italie  France)

« Désolée de la longueur, mais ce qui s'est passé hier est juste inadmissible, et SCANDALEUX...
Donc je vole vers Toulouse de Venise, avec une correspondance à Paris CDG. Stressée par le message de dernière minute d'Air France, j'arrive à l'enregistrement de mon bagage, et là, surprise, on ne nous demande rien... comprenant l'impossibilité de faire ce genre de test PCR dans des délais aussi brefs, on nous laisse TOUS embarquer... je me dis, ouf le pire est passé...
Eh non...
Arrivée à Paris CDG, me dirigeant vers la porte d'embarquement pour mon 2ème vol, en cours de trajet, à l'intersection des sorties ou transferts, nous nous faisons TOUS BLOQUER ! Un tri est fait, en transit, entre ceux qui ont le test PCR et les autres... Nous arrivons dans un sas de contrôle d'identité, je demande au policier "il se passe quoi maintenant, nous avons une correspondance dans 45 minutes" sa réponse "ah moi, je ne sais pas, on ne me demande que de contrôler les identités..." Puis nous arrivons à un escalator, et là, une queue infinie ! En fait, nous ne sommes pas prévenus, mais nous sommes simplement débarqués et bloqués dans une queue pour faire un test... ANTIGÉNIQUE ! Le fameux que nous n'avions pas à faire au départ... Là, seuls présents : officiers de police et bénévoles de la Croix rouge... Aucun personnel de l'aéroport ! Personne pour nous informer de ce qu'il en advient de nos correspondances, bagages etc. Je vois 2 policiers, je les interpelle pour leur notifier que ce qui se passe là est illégal, le fameux décret n'étant pas officiel ! Sa réponse "nous répondons aux directives du préfet de police de Paris". Rien à faire, nous essayons, avec d'autres passagers, de lui faire entendre que c'est abusif, dans le vide... Bref, 1 heure de queue, tous entassés (une centaine de passagers ! Là on risquait de se prendre le virus !), dans la queue, des gens qui avaient un test négatif ou antigénique ou de plus 78 heures, au lieu de 72 (pour certains passagers...) bienvenue en Absurdie ! 20 minutes d'attente pour le résultat, correspondance évidemment perdue ! Je tombe finalement sur un personnel de l'aéroport qui me dit clairement que c'est de notre faute car nous n'avions pas de test en embarquant, que nous devions nous informer... Eh bien nous avons essayé, madame ! Jusqu'à ce matin même, sur le site de diplomatie France, il était écrit que l'entrée en France depuis Schengen était sans restrictions, sur le site de l'ambassade d'Italie en France, ils disent à part du 24 janvier 24h, les gens qui ont appelé ambassade et air France ont reçu la confirmation que nous pouvions voyager, vu le laps de temps impossible pour réaliser le test...
Une fois le résultat, négatif, obtenu, nous sommes lâchés dans la nature, nous avons tourné dans tout l'aéroport pour trouver du personnel d'Air France ! Finalement, nous les trouvons, évidemment, ce n'est pas de leur faute, ah le contexte sanitaire, il a bon dos !
On nous remet sur un vol le lendemain, mais la nuit d'hôtel à nos frais... Nuit blanche du coup à l'aéroport. Alors, je lance un appel : si vous connaissez un juriste qui pourrait me conseiller, car je ne laisserai pas passer cela, eh bien je suis preneuse. Une annonce de décret n'est qu'une annonce. Le décret étant introuvable car pas encore officiel, tout ceci était illégal, il me semble. On a beau être en état d'urgence, ils ne peuvent pas passer au-dessus de toutes les règles.
TRAVAILLER EST UN DROIT et cela fait déjà un an qu'on nous le retire, et là encore plus. »


Photo E. Dabrowski




Région Alsace, Frédéric Bierry l’a fait !!!


Combien de fois avons-nous fustigé ces élus, parlementaires ou présidents de collectivités locales, qui disaient se battre pour l’Alsace puis, une fois les Vosges passées, se rangeaient gentiment au pas du centralisme parisien.

Puis est arrivée une nouvelle génération de responsables politiques de tout horizon politique qui souhaitent réellement s’investir pour leur région, sans arrière-pensées. Par leurs fonctions de président de département, Éric Straumann et Frédéric Bierry en ont été les représentants. Nous les avions d’ailleurs invités à l’un de nos dîners-débats, « Quel avenir pour l’Alsace ? », en 2017.

Les trahisons du couple Richert/Rottner semblent être bénéfiques à l’Alsace. Ils avaient feint de se battre contre la mégarégion tout en négociant leur avenir au sein du futur Grand Est.
C’est là que les Alsaciens prirent conscience qu’il fallait réagir...

Hier matin, sur la chaîne « Public sénat », Frédéric Bierry, conforté par les paroles récentes de Jean Castex, a appelé clairement au démembrement du Grand Est. Il veut revenir à une région Alsace qui sera alors plus forte que jamais : « On appelle de notre vœu le démembrement de la région Grand Est. Si nous pouvions reconstituer une région Alsace […] il suffirait de transférer toutes les compétences de la région et on aurait une collectivité d’un nouveau genre, mais qui serait beaucoup plus lisible et beaucoup plus efficace pour nos concitoyens. »

Rien n’est gagné, même si un grand pas a été franchi. Jean Rottner ronge son frein et Pernelle Richardot s’époumone sur les réseaux sociaux, ce qui est bon signe !

Et si l’Alsace quittait le Grand Est, la Lorraine et Champagne-Ardenne deviendraient un Moyen-Est, un Middle East qui explosera rapidement…

À suivre…

Thierry Hans



24 janvier 2021

NEIGE À COLMAR
Dessin de Phil. Plus parlant qu'un long discours !