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30 avril 2021

Phil


Brigitte Klinkert, candidate aux élections régionales

France 3 Alsace


La Colmarienne Brigitte Klinkert a décidé d'annoncer aujourd'hui sa candidature comme tête de liste pour LREM (La République en marche) aux élections régionales dans le Grand Est. France 3 Alsace l'a jointe aujourd'hui par téléphone.

Vous êtes candidate LREM face à une liste LR aux régionales et en même temps vous vous alliez avec le Républicain Eric Straumann pour les départementales, n'est-ce pas contradictoire ?

Non, bien au contraire, parce que le projet que je porte pour la région est un projet dans la proximité. Je défends l'interconnexion entre les territoires, le respect des identités et l'ancrage dans les territoires. Je ne suis pas la candidate d'un parti. Je suis à la tête d'une liste d'union des bonnes volontés qui partagent un même projet. A l'issue du premier tour, la liste qui sera en tête devra savoir rassembler face au RN. Pour ma part, j'ai toujours démontré dans les missions qui ont été les miennes que je suis une femme de rassemblement.

Autre contradiction, vous voulez prendre la tête de la région Grand Est, mais vous avez défendu l'indépendance de la collectivité européenne d'Alsace (CEA) par rapport au Grand Est, comment conciliez-vous ces deux aspirations ?

Parce qu'il y a urgence à agir, notre région se porte mal. Elle est frappée de plein fouet par la crise, et le statu quo ne ferait qu'aggraver la situation. La région suscite aujourd'hui incompréhension et frustration. La réforme des grandes régions de 2015 a été bâclée et imposée, et je regrette que les élus de la majorité sortante n'aient pas tout fait pour corriger et compenser ces défauts. Au contraire, le président sortant a ajouté de la centralisation à la centralisation, et de l'éloignement à l'éloignement. Je me présente parce qu'il y a une autre voie à construire, entre les partisans du statu quo et les démagogues. Je veux apporter de vrais changements, un vrai choc de décentralisation et rendre à l'Alsace, à la Lorraine et à la Champagne-Ardenne la force d'agir en proximité, pour répondre vite et bien aux attentes de ces territoires et de ses habitants.

Quelle sera votre stratégie régionale pour apporter plus de décentralisation ?

Je nommerai à mes côtés un président délégué pour l'Alsace, un président délégué pour la Lorraine, un président délégué pour la Champagne-Ardenne, et nous voterons des budgets de développement par territoire pour que chacun se sente respecté et considéré.
Nous devons faire à l'échelle de la région ce qui est pertinent. Et pour le reste, faire confiance et donner des moyens aux territoires : départements, communes, intercommunalités, associations et élus locaux. En tant que présidente de la région Grand Est, je nommerai trois présidents délégués, un pour l'Alsace, un pour la Lorraine et un pour la Champagne-Ardenne, avec également des commissions territorialisées et des budgets pour ces commissions pour soutenir des projets d'initiative locale, au plus proche des élus locaux et des territoires. On parle beaucoup de l'identité alsacienne. Mais pour avoir parcouru la région Grand Est, il y a une identité lorraine qui est une richesse et qu'il convient de mettre en avant, et une identité champardennaise qu'il faut aussi respecter.

Vous êtes ministre déléguée auprès de la ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion, la tête de la région Grand Est et conseillère départementale d'Alsace, ça ne fera pas beaucoup pour une seule personne ?

Aujourd'hui je suis conseillère d'Alsace et ministre, je crois qu'il est très important d'être ancrée dans les territoires et la proximité. Et c'est d'ailleurs parce que je suis élue locale, très proche des gens, que ça m'a valu ma nomination à ce ministère. Et je peux vous dire que c'est très utile d'être à la fois membre du gouvernement et élue locale, pour connaître les réalités auxquelles sont confrontés les élus locaux et les habitants.

Les élections régionales et départementales auront lieu les 20 et 27 juin 2021. Prévues en mars, elles ont été reportées en raison de la crise sanitaire. Elus normalement pour six ans, les conseillers départementaux et régionaux 2021 resteront exceptionnellement en poste sept ans, pour que les prochaines élections ne tombent pas la même année que la présidentielle de 2027.

Tous les candidats devront déposer leurs listes entre le 10 et le 17 mai. La campagne sera alors officiellement lancée après le 17 mai.

Voir la vidéo


"Je m'en fous !" : Axel Kahn s'énerve à un contrôle de test PCR

[Yahoo]

"C'est pas moi ! Je n'étais pas gare du Nord", assure Axel Kahn auprès du Canard Enchaîné. Disponible en kiosques dès ce mercredi 28 avril, le journal satirique a fait bondir le scientifique en affirmant que celui-ci aurait dérapé face aux forces de l'ordre. Explications. Les faits remonteraient à la soirée du mercredi 21 avril. Le président de la Ligue contre le cancer arrive alors à Paris, à bord d'un Thalys en provenance de Bruxelles. Comme tout passager, il est sommé de présenter un test PCR de moins de 72 heures, celui-ci étant obligatoire pour tout voyageur souhaitant se rendre en France. Réponse de l'intéressé, selon nos confrères : "Je suis Axel Kahn, vous ne me reconnaissez pas ?"

Malheureusement pour le médecin généticien, habitué aux apparitions à la télévision depuis l'essor de la crise sanitaire, le policier n'aurait pas été familier avec son travail. Le scientifique de 76 ans serait donc sorti de ses gonds. "Je suis Axel Kahn, donc j'ai été vacciné parmi les premiers, donc je n'ai pas besoin de faire un test PCR ! Laissez-moi passer !", aurait-il vociféré. Son interlocuteur lui rappellerait qu'il s'agirait d'une règle à laquelle nul ne peut transgresser. "Je m'en fous", tance Axel Kahn. Et s'il a d'abord nié les faits, Le Canard Enchaîné note qu'il les a finalement reconnus, jurant ensuite que "le ton n'est jamais monté". La fin de l'histoire reste cependant la même puisque Axel Kahn a pu débarquer du Thalys dans lequel il a voyagé.



29 avril 2021

Covid-19 : les prochaines dates-clés


3 mai :

⇨ fin des restrictions de circulation ;
⇨ fin des attestations en journée ;
⇨ attestation nécessaire pour les déplacements après 19 heures ;
⇨ maintien du couvre-feu à 19 heures ;
⇨ reprise des cours en présentiel pour les élèves des lycées avec 50% des effectifs ;
⇨ reprise des cours en présentiel pour les élèves de collège à temps plein.


19 mai :

⇨ ouverture des terrasses des restaurants et cafés (avec un maximum de 6 personnes par table) ;
⇨ ouverture de tous les commerces sous condition de respecter jauges et protocoles sanitaires ;
⇨ ouverture des musées, cinémas, théâtres, salles de spectacle, établissements sportifs de plein air avec un maximum de 800 personnes en intérieur, 1000 en extérieur ;
⇨ le rassemblement à plus de 10 personnes dans l'espace public reste interdit ;
⇨ le couvre-feu passe à 21 heures.


9 juin :

⇨ ouverture aux clients des salles des cafés et restaurants (avec un maximum de 6 personnes par table) ;
⇨ ouverture des salles de sport ;
⇨ assouplissement du télétravail ;
⇨ le couvre-feu passe à 23 heures ;
⇨ apparition du pass sanitaire.


30 juin :

⇨ fin du couvre-feu ;
⇨ levée des limites de jauge ;
⇨ pass sanitaire exigé pour pouvoir accéder à tout événement rassemblant plus de 1000 personnes dans des lieux culturels, des stades, des salons et foires d'exposition ;
⇨ les discothèques restent closes.




Histoire de poubelles

Aujourd'hui :


⬦ La poubelle écolo et connectée vient de faire son apparition à Colmar, à titre expérimental. Elle permet une compaction de 6 fois le volume normal de collecte.
[Eric Straumann]

⬦ Pour la première fois, la poubelle écolo vient de faire son apparition à Colmar. Compactant, la « city solar » fonctionne à l’énergie solaire et a été conçue pour ne pas déborder.
Cette nouvelle poubelle en phase d’expérimentation peut écraser jusqu’à 6 fois plus de déchets que la capacité d’une corbeille de rue classique ! Lorsque la corbeille est pleine, la compaction s’active automatiquement.
Les avantages :
- une ville plus propre ;
- ne plus avoir de débordement de poubelles ;
- une optimisation des tournées de collecte ;
- une réduction des coûts de collecte des déchets ;
- une réduction des émissions de CO2.
Alerte de remplissage et accès au service de localisation assisté.
[Toto Meistermann]


Hier :


Commentaire désabusé de Tristan Denéchaud, suite aux remarques acerbes d'internautes :

« Scandaleux, pas assez de poubelles, les gens jettent à côté surtout le week-end. »
On met des poubelles provisoires, surtout le week-end, en attendant la livraison de plus jolies. Pas attachées. Des gens s'amusent à les renverser avec tout leur contenu.
« Scandaleux, elles n'étaient même pas attachées pour éviter qu'on les renverse, ils sont vraiment trop bêtes. »
On les attache.
« Scandaleux, on les attache, c'est moche, et ils sont débiles, ils ont peur qu'on les vole ? »
Bref, on est bien des Français, jamais contents...

Communiqué d'Eric Straumann

Le prochain Facebook live du Maire, se tiendra ce lundi 3 mai.
Le Maire donne rendez-vous aux habitants à 20h00 sur cette page Facebook.
Durant cette session, il explique et répond en direct aux interrogations sur tous les sujets concernant la vie municipale et l’actualité locale.

Posez vos questions (avant lundi 16h00) : contact@colmar.fr

Mobilité, accessibilité et terrasses

Isabelle Kieffer

Toujours au ras du bitume mais le nez en l’air, je remercie la municipalité de sa campagne par grands panneaux d’affichage pour la propreté de la ville, pour la sécurité des « espaces partagés ».

Ces incitations sont nécessaires, elles resteront lettre morte si l’effort demandé n’est pas encouragé par l’installation de nouvelles poubelles publiques (à vider régulièrement), ça ne doit pas être tellement plus cher que les débauches de fleurissement et décorations de l’ère Meyer. Le 20 km/h et la priorité aux piétons concernant certaines rues, anciens chemins ruraux sans trottoirs, ne seront respectés qu’avec un marquage au sol répété. Le conducteur pressé ne voit pas le panneau placé en hauteur mais il est supposé regarder la chaussée devant lui. Ce marquage ne doit pas être bien cher non plus à effectuer.

Une journée pour la mobilité, l’accessibilité c’est bien, une réflexion et des décisions pour les années à venir c’est mieux. Quitte à déplaire à certains.

On a bien compris qu’à la fin du confinement cela allait être la fête des terrasses des bars et restaurants de l’hyper-centre : mais aux jours meilleurs la municipalité va-t-elle continuer à tolérer une extension ad libitum desdites terrasses avec leurs parasols bariolés et parfois, joie pour les riverains, une musique à fond les basses jusqu’à une heure avancée ?

Place de l’Ancienne Douane, de la Cathédrale, Grand-Rue et autres... le piéton, alerte ou pas, encombré ou pas, avec des enfants, un parent ou un ami âgés, une poussette, un fauteuil roulant se demande par où passer, se glisse comme il peut entre les tables.

Les boutiques à peluches-cigogne et petits cœurs made in China en mal de clients depuis plus d’un an vont-elles continuer à pouvoir étaler leurs tourniquets ?

Quelle ville veut-on et pour qui ?