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13 novembre 2021

Michel Naudo

Je trouve ça très drôle. Je précise que je n’ai rien contre les chasseurs, dont chacun sait qu’ils sont les premiers écologistes de France, de braves gens qui se dévouent sans compter pour nous protéger des invasions de la faune sauvage.
Je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi ils prétendent réguler les populations de sangliers, qu’ils "engrainent" par ailleurs et dont une partie est issue d’élevages que les sociétés de chasse financent. Je ne vois pas non plus en quoi il serait écologique d’organiser avec des techniques de chasse moyenâgeuses la lente agonie des alouettes, des ortolans et des grives. Je n’ai pas davantage saisi la raison pour laquelle les chasseurs aiment tant tirer à l’arme lourde à proximité immédiate des habitations, des pistes cyclables et des routes.
Il doit y avoir de bonnes raisons à tout cela, mais malheureusement celles-ci ne me sont pas accessibles…


[13.11.21]
Gaspard d’Allens (Reporterre)

La colère gronde contre la chasse meurtrière




Face à la multitude d’accidents liés à la chasse, la mobilisation grandit pour demander un encadrement plus strict de cette pratique. Aucune modification législative n’est toutefois envisagée par le gouvernement.

À la veille de la présidentielle, les débats autour de la chasse pourraient prendre de l’ampleur. Depuis le début de la saison, de nombreuses initiatives appellent à réguler cette activité alors même que les accidents se sont multipliés ces derniers jours. Samedi 30 octobre, un automobiliste était blessé près de Rennes. Touché au cou par une balle de gros calibre, l’homme de 67 ans est mort jeudi 4 novembre. Quelques jours plus tôt, le 28 octobre, en Haute-Savoie, une autre personne était grièvement blessée d’une balle dans le thorax, alors qu’elle se promenait sur un sentier.

Au total, plus d’une vingtaine d’accidents ont été recensés ces deux derniers mois. En septembre, une cyclotouriste a notamment reçu du plomb dans la cuisse en Dordogne ; une automobiliste a pris une balle dans l’épaule en Corse ; un homme de 60 ans a aussi été blessé à la tête dans le Var, avant de mourir une semaine plus tard à l’hôpital.

Face à la répétition de ces drames, l’émoi est palpable. Sur le site du Sénat, une pétition portée par le collectif Un jour un chasseur, créé à la suite de la mort de Morgan Keane en décembre 2020, exige la mise en place d’une réforme en profondeur des pratiques cynégétiques. Ses soutiens ne cessent d’augmenter : le 6 novembre au matin, la pétition comptait plus de 65 000 signataires. Si le chiffre dépasse les 100 000 avant mars prochain, le Sénat pourra décider d’y donner suite en créant une mission de contrôle ou en inscrivant le texte à l’ordre du jour en séance publique.
« Nous refusons d’accepter la banalisation de ces drames »

Le collectif, composé des amies de Morgan, demande « un juste partage du territoire » entre usagers des espaces naturels. Depuis un an, le collectif a rassemblé des milliers de témoignages accablants sur « les comportements abusifs des chasseurs ». Ils ont pu identifier plusieurs insuffisances dans le droit et exigent des modifications d’ordre législatif pour « mettre fin à l’impunité et à l’omerta qui règnent dans nos campagnes ».

Le collectif réclame la mise en place de cinq mesures : l’interdiction de la chasse le dimanche et le mercredi ; une formation plus stricte pour les chasseurs ; un suivi des armes de chasse et des comportements à risque ; un renforcement des sanctions pénales en cas d’accident et un meilleur accompagnement des victimes.

« C’est simplement du bon sens, pour éviter un prochain mort. »

« Nous souhaitons créer un débat de société. Le statu quo n’est plus tenable. Nous refusons la banalisation de ces drames », dit à Reporterre Mila, du collectif. Elle souligne « les nombreuses aberrations dans la loi à l’heure actuelle » : « Comment se fait-il, par exemple, que la consommation d’alcool ne soit pas interdite lors de la chasse ? Comment se fait-il que la zone de protection autour des habitations soit inférieure à la portée des armes utilisées, ou encore qu’un chasseur ayant commis un homicide involontaire puisse à nouveau chasser quelques années plus tard ? »

« Nous demandons l’application de règles de sécurité élémentaires, ajoute Léa, une autre membre du collectif. C’est simplement du bon sens, pour éviter un prochain mort. » En vingt ans, les accidents de chasse ont provoqué la mort de plus de 400 personnes. Selon le dernier bilan dressé par l’Office français de la biodiversité (OFB) et la Fédération nationale des chasseurs, on dénombre 141 victimes, dont 11 morts, au cours de la saison 2019-2020.


Morgan Keane, devant sa maison, a été tué par un chasseur en décembre 2020. © Alain Pitton / Reporterre « Il faut que la nature soit accessible à tout le monde »


Depuis la semaine dernière, la fronde grandit. Elle s’est aussi déplacée sur le terrain politique. Yannick Jadot, le candidat écologiste à la présidentielle, a annoncé vouloir interdire la chasse le week-end et les vacances scolaires. « Il faut que la nature soit accessible à tout le monde. Quand j’entends que les trois quarts des personnes qui vivent dans la ruralité n’osent pas aller se promener le dimanche quand il y a des tirs de fusil, ce n’est pas normal », a-t-il déclaré sur BFMTV.

La bataille est lancée. Selon le député du Maine-et-Loire Matthieu Orphelin, engagé dans la campagne de Yannick Jadot, « rarement une de nos mesures n’avait soulevé autant d’enthousiasme et de commentaires positifs. Il y a une grande attente. La majorité de la population veut vraiment que la situation évolue », assure-t-il à Reporterre. D’après un sondage du Journal du dimanche, 69 % des personnes interrogées se disent, en effet, favorables à l’interdiction de la chasse le week-end et pendant les vacances scolaires.


Manifestation à Cahors après la mort de Morgan Keane, le samedi 23 janvier 2021.


Progressivement, l’idée fait des émules. Dans un courrier envoyé à Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, cinq maires d’Ille-et-Vilaine concernés par l’accident mortel près de Rennes ont proposé au gouvernement de « fixer des demi-journées sans chasse le samedi et le dimanche après-midi, afin de garantir la sécurité publique des concitoyens ».

Toutes ces propositions ne sont pas sans rappeler la loi Voynet, adoptée en juillet 2000. Celle-ci prévoyait déjà un jour par semaine sans chasse. La loi avait cependant été abrogée en 2003 avec le retour de la droite au pouvoir. Aujourd’hui, la mesure reste ainsi facultative et laissée à la discrétion du préfet de département.
« Seuls la pression populaire et le rapport de force pourront changer la donne »

Dans de nombreux pays européens, une journée sans chasse est déjà mise en place. Au Royaume-Uni, par exemple, la chasse est interdite le dimanche depuis… 1831. C’est le cas également aux Pays-Bas, dans plusieurs cantons suisses, dans des régions espagnoles ou des Länder allemands.

Cela n’a pas empêché le président de la Fédération nationale des chasseurs de s’offusquer et de trouver « la proposition débile ». Tout en s’excusant pour ces « accidents dramatiques », Willy Schraen a estimé que « le risque zéro n’existait pas » et que « l’erreur était humaine ».

De son côté, mercredi 3 novembre sur France Info, la ministre de la Transition écologique a déclaré que l’interdiction de la chasse le week-end était « une idée sur laquelle on doit avoir un débat » : « Ça fait partie des débats qui existent depuis longtemps sur la question du partage de l’espace. Mon rôle, en tant que ministre chargée de la chasse, est de faire en sorte qu’elle respecte un certain nombre de règles », a-t-elle poursuivi.




Reporterre a contacté le ministère pour mieux comprendre comment ce débat pourrait prendre forme dans les prochains temps. Au vu des réponses, il semblerait bien qu’aucune modification législative à l’échelle nationale ne soit envisagée. « La ministre pense que le débat doit avoir lieu au niveau local, territoire par territoire, comme c’est déjà le cas, confirme un membre du cabinet. Il existe déjà des jours non chassés en France, il faut généraliser les bonnes pratiques dans la concertation au niveau local. Par exemple, dans toutes les forêts domaniales d’Île-de-France il est interdit de chasser le week-end. En Isère, la chasse est interdite le vendredi. »

Pour le collectif "Un jour un chasseur", cette approche est largement insuffisante. L’année dernière, lorsqu’ils avaient été reçus par la secrétaire d’État à la biodiversité, Bérangère Abba, quelques semaines après la mort de leur ami Morgan Keane, ils avaient déjà défendu l’idée d’une interdiction nationale pendant les week-ends. La secrétaire d’État leur avait alors répondu que c’était « culturellement impossible ». Plutôt qu’un encadrement strict des pratiques de chasse, Bérangère Abba aurait défendu lors de cette réunion « une meilleure communication » entre usagers de la nature et proposé que les promeneurs portent des gilets orange en forêt, racontent les membres du collectif. Contactée par Reporterre, la secrétaire d’État dément cette information. « Je trouverais invraisemblable de devoir imposer ce type de signalement au promeneur », précise-t-elle.

"Un jour un chasseur" ne décolère pas. « Nous n’attendons plus rien de ce gouvernement, affirme Mila. Nous avons eu l’impression d’être instrumentalisés. Maintenant, nous savons que seuls la pression populaire et le rapport de force pourront véritablement changer la donne. »



Les « patients Covid » n’ont représenté que 2% du total des hospitalisations en France en 2020



[13.11.21]

12 novembre 2021

Jak



Michel Naudo

Pourquoi avoir organisé un débat public ?

J’ai bien entendu suivi le débat sur LCI entre les candidats à la candidature LR à la présidence de la république. J’ai eu l’impression d’assister à une réunion de ces responsables politiques face à leurs militants et c’est bien normal puisqu’ils s’adressaient avant tout et surtout aux militants et/ou futurs militants LR qui seront les seuls à voter début décembre.
Ceci explique certainement les surenchères affichées par les uns et les autres concernant les économies, la dette, le nombre de postes de fonctionnaires à supprimer etc…
Étant un libéral, j’ai aussi été frappé par l’ampleur de l’interventionnisme étatique envisagé par les candidats !
N’étant pas un militant LR, je ne me prononcerai pas sur tel ou telle ; cependant, ayant toujours voté à droite jusqu’en 2017 exclu, je pensais pouvoir retrouver un discours qui m’avait été familier auparavant. Ce ne fut pas le cas… C’est vraisemblablement dû au fait que cette droite a changé, qu’elle se « droitise », que sa vision de l’Union européenne ne correspond plus à la mienne et que l’ombre de Zemmour a plané sur ce débat tout au long de la soirée.
J’ai été en particulier stupéfait par trois choses :
La première est cette proposition de convoquer immédiatement les chefs d’États et de gouvernements de l’UE sitôt l’élection acquise, pour renégocier les traités européens ! Comme cela paraît simple et facile !
Sans rentrer dans les détails, la présidence tournante de l’UE exercée par la France du 1er janvier au 30 juin 2022 donne la faculté au président français de mettre sur l’agenda européen des sujets qui lui tiennent à cœur mais certainement pas de « convoquer » ses pairs pour renégocier quoi que ce soit ! Certes, un État membre peut demander le lancement d’un tel processus de révision mais ensuite c’est un parcours du combattant…
Pour faire court, il faut une déclaration commune des chefs d’État, puis que le Conseil européen convoque une Conférence intergouvernementale qui élaborera les textes, ensuite, s’il y a accord unanime des États, ceux-ci signeront la révision des traités puis il faudra en passer par les ratifications dans les 27 États membres…
Sarkozy avait initié le traité de Lisbonne en 2007 ; il l’avait annoncé dans son programme de campagne et avait expliqué pourquoi il fallait le faire car depuis 2005 et l’échec de la Constitution européenne, l’UE « fonctionnait » très mal sur les bases du traité de Nice. Il y avait donc urgence à réformer.
Où est l’urgence aujourd’hui ? Pour quelles raisons précises, sérieuses et impératives, faut-il réviser quels textes ?
La deuxième chose qui m’a laissé sans voix, est cette proposition de provoquer un référendum pour demander aux Français de reconnaître la primauté de la loi française sur les traités internationaux !
Sur la possibilité évoquée, de faire ce référendum en même temps que les élections législatives, j’ai un gros doute car l’article 11 de la Constitution stipule que ce référendum doit se tenir « pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux assemblées ». L’assemblée ne sera pas en session, ni même élue !
Ensuite je pose la question : que vaudra encore la signature de la France si la loi devait primer sur les traités internationaux et que l’on jette aux orties l’article 55 de notre Constitution rédigé ainsi : « Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie » ?
Cela reviendrait à déclarer que tout traité international n’engage en rien la France puisqu’à tout moment une loi peut le contredire. Absurde…
La troisième chose découle des deux premières puisqu’à aucun moment, je n’ai entendu Michel Barnier, pourtant rompu aux questions européennes, réagir à ces propositions loufoques !
Dommage, car en voulant absolument donner des gages aux militants LR qui ne sont pas spécialement des europhiles, il se coupe, s’il est désigné, de l’électorat centriste qui aurait pu encore se tourner vers lui.
Une élection présidentielle se gagne au centre comme toujours depuis 1965 et c’était dès lors totalement contre-productif de nous laisser assister publiquement à cette surenchère démagogique qui aurait dû se tenir à huis clos avec les militants…

Musée Unterlinden

On se retrouve autour du clavecin


PHOTO_MUSICIENNES

Concert

Flûte traversière baroque et clavecin
14.11.21

Par Yuki Mizutani et Émilie Pierrel, diplômées de la HEAR / Académie supérieure de musique de Strasbourg
Programme : Rameau, Hotteterre, Montéclair, Couperin, Philidor
Horaire : 15h
Durée : 50 min
Tarif : Accès libre pour les visiteurs du Musée
Lieu : Cloître, 1er étage

En savoir plus
[12.11.21]

11 novembre 2021

Dr Jean-Gabriel Balique : Une catastrophe sanitaire est en cours à cause des vaccins et de l’obligation vaccinale




Dans une lettre ouverte datée du 2 Octobre 2021 et adressée aux sénateurs et députés, le docteur Jean-Gabriel Balique, membre de l’académie de chirurgie, alerte sur les conséquences désastreuses du vaccin et invite à la remise en cause d’une obligation qui n’a aucun effet sur l’immunité collective escomptée et qui en plus semble exposer les vaccinés à des Covids plus virulents, voire mortels et à une contagiosité plus importante. Il est clair que le vaccin ne répond pas vraiment à son objectif de protection, d’autant plus qu’il faut multiplier les doses !

Le docteur Balique cite Israël en exemple pour démontrer que désormais ce sont les doublement, voire les triplement vaccinés qui occupent les lits d’hôpitaux, ce qui remet en cause la stratégie sanitaire reposant uniquement sur les vaccins, à l’exclusion de tout traitement curatif ! Le Portugal et l’Islande très vaccinés ont des résultats équivalents à Israël. Il ne comprend pas comment on peut encore continuer à imposer une vaccination qui ne fonctionne pas et qui a le terrible désavantage de provoquer de graves blessures, d’engendrer des maladies invalidantes et même des décès qui ne sont pas suffisamment remontés à la pharmacovigilance.

Il dénonce « les complications graves, mortelles, inadmissibles et éthiquement insupportables » et le rejet du serment d’Hippocrate dans toutes ses composantes : « primum non nocere » (avant tout ne pas nuire), le secret médical, le consentement libre et éclairé… dont le gouvernement se rend responsable et coupable. Le docteur Balique s’appuie sur l’agence européenne du médicament qui au 2 Octobre recensait 26.523 décès liés formellement au vaccin et 2 millions de complications, dont 1 million graves, et affirme que de nombreux cas ne sont pas du tout répertoriés.

Il souligne que parallèlement chez les non-vaccinés sans comorbidité, il n’y a aucun décès du Covid, alors pourquoi rendre encore obligatoire un « remède » plus dangereux que la maladie chez les personnes sans risques ?

L’ignorance du principe de précaution ne va-t-il pas conduire à un potentiel scandale à venir ? Comme de nombreux citoyens en France, le Docteur Balique a constaté la censure et le muselage des soignants auxquels on interdit de s’exprimer alors que nous sommes dans le pays des droits de l’homme ! Ces soignants qui redoutent à juste raison un vaccin dont ils observent dans leur pratique les effets néfastes sur les vaccinés accueillis à l’hôpital ou dans leur cabinet.

Pour toutes ces raisons, le docteur Balique demande la suppression du pass sanitaire et l’arrêt de la propagande mensongère « tous vaccinés = tous protégés ». La pandémie ne s’accompagne que d’une mortalité de 0, 05 %, uniquement représentée par les personnes à risque et dont la moyenne d’âge des décès est de 83 ans.

Intervenant au nom des victimes du vaccin et des soignants qui le refusent, le docteur Balique insiste sur le fait que ceux qui auront pris la responsabilité de l’obligation vaccinale conduisant à de graves complications auront été prévenus, et sous-entend que le jour où la vérité éclatera, car elle éclatera, ils ne pourront pas se défausser de leurs responsabilités ni des dommages qu’ils auront engendré par leurs décisions.

Je suis heureuse que ce médecin exprime exactement ce que j’ai pensé, analysé et expérimenté de la situation depuis la mise en place du scandaleux pass sanitaire et des mesures incroyablement liberticides et attentatoires aux droits humains et citoyens accordés à tous sans aucune discrimination ni conditions. J’en ai porté témoignage et j’ai alerté à maintes reprises dans de nombreux articles dès le lendemain de l’allocution incendiaire du 12 juillet 2021 d’Emmanuel Macron, en m’exposant à des critiques très injustes, infondées et peu amènes alors que je ne gagne strictement rien à alerter mes concitoyens des risques graves encourus avec ces injections, qui rapportent beaucoup d’argent aux laboratoires et qui détruisent bien plus de santé et de vies que le virus lui-même !


Ci-dessous la lettre ouverte du docteur Jean-Gabriel Balique :

Professeur Jean Gabriel Balique
Membre de l’Académie Nationale de Chirurgie
jgbalique@gmail.com

À propos du projet d’obligation vaccinale
Lettre ouverte Le 2 octobre 2021

Mesdames les Sénatrices, Messieurs les Sénateurs,
Mesdames les Députées, Messieurs les Députés,

Au moment où vous allez discuter de l’obligation vaccinale, il est de mon devoir en tant que médecin, père et grand-père, de vous alerter sur la catastrophe sanitaire qui se déroule sous nos yeux, à l’ombre des autorités de tutelle. Je précise d’emblée que je ne suis ni complotiste ni anti-vaccins (je me fais régulièrement vacciner contre la grippe et je n’ai pas des a priori envers les vaccins « classiques » rendus obligatoires dans notre pays).

Le vaccin contre la Covid 19, en novembre 2020, devait nous sauver et nous ramener à une vie normale. Maintenant que nous avons du recul, il devient plus « facile » de faire le bilan du bénéfice-risque de la stratégie vaccinale. La première constatation qui s’impose est que le « vaccin » ne protège pas et n’empêche pas de contaminer (cf. déclaration du Ministre de la Santé Olivier Véran devant le Conseil d’État au mois d’avril 2021). L’exemple d’Israël que nos autorités ont pris comme modèle montre que les hospitalisations et les réanimations sont débordées de personnes vaccinées !
On ne cite plus Israël actuellement ! Une étude parue dans European Journal of Epidemiology le 30 septembre 2021 confirme que les pays où le pourcentage de population vaccinée est le plus élevé, ont un nombre de cas de Covid-19 pour 1 million d’habitants plus élevé (exemple Israël, Portugal, Islande…). Nous n’avons jamais vu en médecine imposer un traitement ou une vaccination qui ne marche pas (sauf pour les personnes à risque où la balance bénéfice/risque est différente).

Ceci ne serait pas dramatique si cette stratégie n’était pas à l’origine de complications graves, mortelles, inadmissibles et éthiquement insupportables pour tout médecin qui, tous les jours, se bat, pour soulager et soigner des patients. Les médecins « du terrain » croient encore au serment d’Hippocrate qui a été leur guide depuis des siècles et que les politiques les obligent à bafouer. Les principes fondamentaux du serment dont « primum non nocere » (avant tout ne pas nuire), le secret médical, le consentement libre et éclairé… ont été rejetés d’un revers de main.

Comme vous le savez, ce vaccin est en cours de phase d’expérimentation, phase 3 de mise au point d’un médicament. Maintenant que cette phase, déclenchée au niveau mondial, a du recul, les médecins du terrain voient apparaître de nombreuses complications. Au 2 octobre 2021, l’agence européenne du médicament, l’EMA, recensait 26 523 décès liés formellement au vaccin et 2 millions de complications dont 1 million graves. Ces chiffres ne représentent qu’une partie des cas observés. En France, l’Agence nationale du médicament (ANSM) dans son rapport du 16 septembre 2021 rapporte 22 559 cas graves parmi lesquels des décès. De nombreux cas ne sont pas rapportés pour différentes raisons.

En France, l’expérience du terrain rapportée par les médecins de ville et hospitaliers montre clairement l’accroissement des complications survenant dans les semaines suivant la vaccination : de nombreux cas de paralysie faciale, de myocardite et péricardite dans les suites précoces de la vaccination, des complications cardio-vasculaires (Infarctus, AVC) chez des sujets relativement jeunes et pas forcément à risque cardio-vasculaire, de nombreux cas de thrombose veineuse et d’embolie pulmonaire. Les médecins signalent une élévation fréquente des marqueurs de thrombose (D-Dimères) parfois à des taux anormalement élevés, une fatigue et altération de l’état général accélérée chez les patients âgées, des cancers jusque là contrôlés, explosent après vaccination, des maladies auto-immunes comme des polyarthrites, des thyroïdites se dérèglent dans les semaines qui suivent la vaccination. L’ANSM indique comme « signaux confirmés » la myocardite et la péricardite de survenue précoce après la vaccination avec les vaccins Comirnaty (Pfizer/BioNTech) et Moderna sans donner le nombre exacts de malades et en minimisant la pathologie alors que les complications et les séquelles à long terme peuvent être graves.

Depuis le début de la vaccination des 12-18 ans, 206 cas d’effets indésirables graves (dont des décès) ont été rapportés avec le vaccin Comirnaty et 18 cas graves avec Moderna alors que nous sommes à peine à 3 mois et demi de vaccination dans ce groupe d’âge. Il s’agit de jeunes qui n’étaient pas à risque de forme grave ni de décès du Covid mais qui vont garder probablement à vie des séquelles de la vaccination. Ces derniers jours, deux adolescentes sans facteurs de risques viennent de décéder et un jeune a été amputé d’une jambe, 15 jours après le vaccin. N’est-ce pas un sacrifice que la société fait et quel est le prix à payer ? À partir de combien de décès d’adolescents diriez-vous STOP à la vaccination des jeunes qui n’ont rien à gagner car ils sont à faible risque de forme grave et de décès du Covid ?

Chez les femmes, des troubles des règles, des fausses couches ou des morts du fœtus in utero au cours des grossesses sont observés. Comment se fait-il que la Direction Générale de la Santé autorise la vaccination dès le premier trimestre de la grossesse alors que les données sur la sécurité du vaccin chez les femmes enceintes sont limitées et incomplètes ? Où est le principe de précaution ?

Toutes ces complications surviennent précocement après la vaccination chez des personnes sans antécédent ayant une vie normale. Elles surviennent aussi chez des sportifs qui ont dû arrêter leur activité après avoir été vaccinés, hypothéquant leur carrière : Jérémy Chardy, Christophe Lemaitre en sont les exemples les plus célèbres… Parallèlement dans la même population de personnes sans co-morbidité, non vaccinées il n’y a aucun décès du Covid, seules sont exposées les personnes à risque, c’est pour cette population là que le « vaccin » peut avoir une certaine protection.

Malheureusement ces complications sont passées sous silence, elles ne remontent pas aux tutelles ou celles-ci ne veulent pas les voir. Ce drame humain sanitaire ne va faire qu’empirer avec la persistance de cette vaccination et la multiplication probable des doses. La mise au point d’un essai de vaccin anti H1N1 a été arrêté pour beaucoup moins de complications. Aucun des vaccins obligatoires n’a entrainé de telles complications. Actuellement les médecins voient plus de patients en consultations pour des complications du vaccin que du COVID lui-même. La balance bénéfice/risque n’est pas en faveur du « vaccin » dans cette population. Pourquoi voulez-vous encore rendre obligatoire un « remède » plus dangereux que la maladie chez les personnes sans risques !

Il est urgent d’en tirer les conséquences, au moment où l’immunité naturelle se développe, où le variant Delta s’avère beaucoup moins agressif et que l’épidémie décroît. Ne recommencez pas le syndrome de Tchernobyl où l’on nous a affirmé que le nuage nucléaire radio-actif s’était arrêté à la frontière. N’oubliez pas le scandale du Sang contaminé. À ce sujet, savez-vous que l’Établissement français du sang exige un délai de 28 jours après vaccination avec vaccin atténué (Rougeole, Rubéole, Oreillons, Fièvre jaune…) mais ne prend aucune précaution quant aux donneurs de sang récemment vaccinés avec ces nouveaux vaccins dont on connaît incomplètement la biodistribution dans le corps. N’est-ce pas encore une fois une ignorance du principe de précaution et un potentiel scandale à venir ?

Même si vous n’êtes pas médecin, regardez autour de vous ce qui se passe, recherchez l’information. Vous avez le droit de vous informer car vous êtes nos représentants.

La vérité commence à éclater. Déjà le vaccin Astra Zeneca a été interdit chez les moins de 55 ans à la suite de thromboses (c’est dire l’innocuité de ces vaccins !) puis récemment le Janssen et progressivement on voit des États remettre en cause la vaccination généralisée :

• Au Royaume Uni, la vaccination est interdite aux moins de 15 ans et ils viennent de renoncer à la vaccination obligatoire. Au Texas la vaccination des jeunes est interdite.

• Au Danemark, seules sont vaccinées les personnes à risques et il y a une liberté totale retrouvée sans pass sanitaire.

• En Afrique, on observe une mortalité 10 fois inférieure à la nôtre alors qu’il n’y a que 2 % de vaccinés (on annonçait une catastrophe sanitaire !)

Tous ces soignants, médecins, infirmières, aides-soignants mais aussi pompiers qui sont montrés du doigt ne sont pas des antivaccins mais redoutent les effets d’un « vaccin » encore en expérimentation dont ils voient dans leur pratique directement les effets néfastes.

Ces soignants « du terrain » voient des vrais malades, les médecins des plateaux télé extrapolent à partir de chiffres des probabilités dont la grande majorité se sont avérées erronées.

Dans cette crise il ne doit pas y avoir de couleur politique mais un consensus pour défendre la santé des français qui vous ont élus.

Au nom de toutes les victimes, au nom de tous ces soignants muselés qui ne peuvent pas s’exprimer sous peine de sanctions, du jamais vu dans un pays soit disant de liberté, je vous demande de regarder au-delà des chiffres officiels totalement manipulés et de refuser la vaccination obligatoire, à plus forte raison pour les enfants dont on met en danger l’avenir.

• Faites au minimum un moratoire, au cours duquel vous pourrez entendre l’avis de nombreux médecins, scientifiques et autres qui essayent de se faire entendre mais qui sont systématiquement boycottés quand leur avis va à l’encontre de la politique sanitaire gouvernementale. Il faut aussi réévaluer la fiabilité des tests utilisés, discuter des traitements actuellement proposés.

• Supprimer le passe sanitaire et faite arrêter la propagande honteuse et mensongère sur la vaccination : « tous vaccinés = tous protégés » slogan complètement faux, on le sait maintenant !

• Lever les sanctions de tous les soignants non vaccinés interdits d’exercer alors qu’ils sont passionnés par leur vocation et qui ne sont pas devenus plus dangereux le 15 septembre que le 15 juin. Certains hôpitaux malgré l’interdit continuent à juste titre d’employer des personnels non vaccinés pour pouvoir maintenir leur activité sans aucune conséquence sanitaire mais en créant une inégalité criante par rapport à ceux qui ne peuvent pas travailler. Rappelez-vous que vous les avez encensés lors de la première vague et qu’un certain nombre d’entre eux sont morts pendant cette vague faute de masques et de moyens de protection.

La stratégie imposée est déconnectée de la réalité : c’est une pandémie qui s’accompagne d’une mortalité de 0.05 %, représentée par les personnes à risque, la moyenne d’âge des décès est de 83 ans, un peu moins actuellement car les personnes les plus fragiles sont décédées lors de la première vague. Que l’on propose une vaccination est logique à condition d’avoir un vrai vaccin ce qui n’est pas encore le cas et en respectant la volonté de chacun (il ne s’agit pas d’Ebola, d’une méningite ou de la variole…). En attendant, en cas de maladie, il est possible de proposer, à un stade précoce, des traitements. De nombreux médecins les ont prescrits avec succès. Ils peuvent même être proposés à titre préventif chez les personnes à risque. Ces personnes sont connues et peuvent donc être protégées isolément (notamment par ce « vaccin » dont c’est la seule indication) sans pénaliser le reste de la population.

Sachez que vous aurez été informé et que le moment venu, lorsque la vérité éclatera, car elle éclatera tôt ou tard compte tenu de l’accumulation des données scientifiques et des données du terrain sur les complications, votre responsabilité risque d’être engagée.

En espérant être entendu au nom des victimes du vaccin et des soignants qui refusent cette expérimentation et en restant à votre disposition, je vous prie de croire, Messieurs et Mesdames les élus (es), en mes respectueuses salutations.

Professeur Jean Gabriel BALIQUE
Membre de l’Académie Nationale de Chirurgie

Article rédigé les 10 et 11 Octobre 2021 par Catherine Medioni
[11.11.21]