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19 novembre 2021

Événement LÉZARD

MARDI 30 NOVEMBRE 2021 À 20:00

Ciné-débat : Paris Stalingrad

CGR Colmar

Documentaire de Hind Meddeb et Thim Naccache - France - 2021 - 1h28
Soirée-débat organisée dans le cadre du festival Migrant'scène, en partenariat avec La Cimade, qui lutte pour la défense de la dignité et des droits des personnes réfugiées et migrantes.

Eté 2016, Paris, des personnes réfu­giées campent quartier Stalingrad dans l’attente de régulariser leur situation. Hind Meddeb et Thim Naccache sont là, comme de nombreuses personnes, en soutiens, en voisins, et dessinent le quotidien et la géographie de Stalingrad, espace - frontière au cœur de Paris. Un labyrinthe physique se mêle au laby­rinthe administratif déjà en place, la ville refoule. Contrôles, nasses, évacuations, grillages. Comment faire lieu, faire collectif, comment habiter un espace qui empêche d’exister ?
Le film cartographie le calvaire : points d’eau, coins d’ombres, parcs isolés, tables de pingpong pour cuisiner. Aux abords des terrains de tennis, les réfugiés se reposent tout près des joueurs qui continuent de s’exercer et se réveillent avec les joggeurs qui s’étirent. Les corps s’in­tègrent difficilement mais un collectif naît et une coexistence s’ins­talle. Du groupe, s’élève la voix de Souleymane, jeune exilé du Darfour dont les poèmes viennent cohabiter avec la voix off de la cinéaste. Souley­mane circule, erre, se perd, resurgit et raconte.

Retrouvez plus d'informations sur le festival Migrant'scène sur le site de La Cimade : https://www.lacimade.org/



Michel Naudo

J-8
Parc des expositions de Colmar

Samedi 27 novembre 9h-19h
Dimanche 28 novembre 9h-18h

Entrée gratuite.

Environ 70 000 ouvrages exposés.
* 200 stands
* 80 maisons d’édition
* 7 librairies
* 8 bouquinistes
* 29 associations
* 400 artistes-auteurs

J’y serai non stop pour échanger et dédicacer mon livre « L’Alsace malgré elle ».
https://alsace-malgre-elle.fr/



Fabien Nierengarten

Voici enfin mon billet d'humeur de ce mois. Je crois que j'y fais définitivement mon coming out de boomer. Il s'intitule "Lettre à Titine".
Certains l’appellent de façon un peu condescendante, "ma caisse", "ma tire", "ma bagnole" ou encore "ma guimbarde". Pour ma part, qu’importe sa marque ou sa couleur, ma voiture, je l’ai toujours surnommée très affectueusement "Titine". Vous aussi, sans doute. Au moins une fois. Allez, avouez-le. Sans savoir peut-être qu’elle devait ce petit nom à son ancêtre, la fameuse Ford T, appelée "Tin Lizzie" par son concepteur, Henry Ford.
Aujourd’hui, hélas, les temps sont durs pour Titine, devenue la paria des bobos parigots accros au vélo-métro-boulot-dodo. Jadis, idole adulée, la voilà reléguée au rang d’icône déchue, et peut-être bientôt, à celui d’épave d’un paradis à jamais perdu. D’où ce courrier d’amour et d’amitié que j’ai choisi d’écrire pour elle et de partager avec vous.
Ma chère Titine,
Tu te souviens probablement de ce temps béni dont il reste quelques photos jaunies, où tu transportais de plaisir, les bourgeois endimanchés en quête d’émotions fortes. Certes, à 30 km/h, pied au plancher, il n’y avait pas de quoi user les chapeaux de roues, ni de soulever ceux des passantes émerveillées. Mais à ta façon, tu as su rendre ces années… folles. Et elles te le rendaient bien.
Après avoir fait rêver nos grands-parents, tu as séduit sans peine leurs enfants. En te parant peu à peu de nombreux atours, sans jamais oublier d’affoler les compte-tours, tu as réussi à faire rimer "conduire" avec "sourire", et "partir" avec "découvrir". Curieux objet du désir pour toute une génération, tu as aussi été pour elle, un exceptionnel outil de liberté et d’émancipation. Sans connaître ton égale pour déchaîner les plus intenses passions, parfois par un simple appui sur ton champignon.
Mais nous voilà au 3ème millénaire, celui de tous les dangers pour notre chic planète. Pas de quoi danser dessus, ni de faire hennir les chevaux du plaisir. Fini d’oser, Joséphine. Et fini de rigoler, Titine. Ton destin est scellé. En vert et contre tout. Oubliées, toutes tes années de service. Mais gravées dans la mémoire collective, ces quelques années de sévices, ceux que la vilaine voiture aurait infligé à la gentille dame nature.
Toi, autrefois, provocatrice de tant de fantasmes et créatrice de tant d’enthousiasme, te voilà transformée d’un coup de baguette tragique, en un vulgaire moyen de transport jugé coûteux, nuisible et narcissique. Tu étais si chère à nos cœurs, mais bientôt trop chère pour nos comptes bancaires. La faute, non pas à des moteurs trop gourmands, mais à des impôts trop imposants. Pendant que des millions d’avions zèbrent impunément l’horizon, et des croisières s’amusent au large, sans la moindre contrition.
Et s’il n’y avait que ça. Car, en plus, il semble qu’entre les mains de quelques misérables Hamilton de fins de soirées, et de quelques pitoyables Verstappen de fiestas trop arrosées, tu sois devenue un engin de frayeur et de douleur pour de trop nombreuses familles éplorées. Et te voilà donc en train de comparaître sur le banc des accusés de crimes contre l’humanité, alors que tu n’es finalement, qu’une victime supplémentaire de nos pires actes de stupidité.
Sous ce prétexte, on te bride, on te limite, on te contrôle. Puis même, on te bannit, on t’interdit, on te camisole. De force, évidemment, pour que ce soit encore plus drôle. Tu n’es définitivement plus la bienvenue dans nos villes où, sans peur de tomber dans le ridicule, on ne cesse d’élever contre toi, une profusion de bosses et de monticules. Pendant que dans certaines zones prétendument piétonnes, quelques bicyclettes, trottinettes et autres objets roulants non identifiés, s’en donnent à cœur joie et malmènent les règles primaires de sécurité.
Mais qu’on se rassure, ton avenir s’annonce radieux, il paraît que c’est sûr. Ainsi, pour un usage plus éthique, tu seras électrique. Pour réduire notre facture énergétique, tu seras automatique. Pour garantir une conduite plus civique, tu seras électronique. Et pour quand même éviter que tu ne prolifères de trop, tu seras résolument…inesthétique. Car franchement, qui peut encore avoir des yeux de chimère, pour une bagnole aussi standardisée et austère ?
Ma chère Titine, le jour n’est plus si éloigné où tu ne seras plus qu’un transport en commun parmi d’autres. Ou au mieux, un taxi perso, piloté par une intelligence artificielle, avec lequel on se déplacera d’un lieu à un autre, sans se préoccuper de rien, si ce n’est du bien-être des gamins et du chien. Avec ce slogan résonnant en bruit de fond : "Rouler comme sur un rail, il n’y a plus que ça qui nous aille !"
Sans risque de tête à queue ou de queue de poisson, la route deviendra un havre de paix où la vie sera belle. Pour le conducteur, plus aucune raison de péter une durite ou de couler une bielle. A bord, tout sera luxe, calme et volupté. Mais alors, qu’est-ce qu’on se fera chier ! De quoi conclure ma lettre à Titine comme une vieille lettre à France, et de chanter avec elle : "Il était une fois, toi et moi. N’oublie jamais ça, toi et moi".



18 novembre 2021

23ème édition des Petits Formats à Soultzmatt (du 3 au 19 décembre, les vendredis, samedis et dimanches uniquement)



Participation de la galerie Murmure à St'Art 2021

Galerie Murmure

Chers amis, clients et amateurs d'art,

En novembre 2018, un projet, un rêve, se concrétisait avec l'ouverture de la galerie Murmure à Colmar, pour une exposition dédiée à Antoni Tàpies.

Pour son troisième anniversaire la galerie Murmure a le bonheur de participer à son premier salon: St'Art 2021 !




Nous aurons le plaisir de pouvoir vous accueillir sur le stand 1C19 et vous présenter des œuvres de David Daoud, Rose-Marie Crespin, Rainer Gross, Yolaine Wuest, Antoni Tàpies, Sophie Patry, Frédéric Klein et Louis Stettner.

Vernissage : Jeudi 25 Novembre 2021 de 15h à 22h

Vendredi, samedi et dimanche de 11h à 20h

Vous pourrez rencontrer Yolaine Wuest et Frédéric Klein lors du vernissage jeudi 26 novembre.

Et voici le plan d'accès pour faciliter votre éventuelle visite :

https://www.st-art.com/visiteurs/infos-pratiques/

Au plaisir de vous accueillir et de poursuivre avec vous cette belle aventure artistique et humaine !

Amicalement,

Audrey

Fabien Nierengarten

Scoop de ce matin : on apprend qu'il est désormais possible de désigner par "iel", la personne qui ne se sent ni "il", ni "elle". En clair, la langue française est sur le point d'accepter l'usage d'un pronom personnel neutre, comme c'est d'ailleurs déjà le cas en anglais ("it") ou en allemand ("das").
Au-delà de la question du bien-fondé de cette innovation linguistique (qui risque juste de compliquer encore davantage la compréhension de ce que certain(e)s veulent dire), il est marrant de constater que Petit Robert a pris de l'avance sur LaRousse. Faut-il en déduire que les hommes sont plus ouverts que les femmes sur la question du 3ème sexe ? Le débat est ouvert...



17 novembre 2021

Phil

Masque obligatoire sur les marchés de Noël à Colmar... Dessin prémonitoire réalisé en 1987...