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6 décembre 2021

Michel Naudo

Elle a déjà un caillou dans sa chaussure !

Valérie Pécresse va devoir ménager la chèvre et le chou car satisfaire l’aile modérée LR dont elle est issue tout en donnant de sérieux gages au courant « À droite ! » que vient de lancer Ciotti, sera un exercice à la fois périlleux et ardu :
« Eric Ciotti aura montré durant sa propre campagne qu'il était à la fois cohérent sur le plan idéologique, aimé du militant LR de base, et sans aucune vergogne, quitte à proférer des énormités sur les chiffres de l'immigration. Opportuniste plus qu'idéologue, il est le type même de personnage sans envergure qui se pousse du col dans des structures comme LR qui se décomposent. Va-t-il jouer ce jeu trouble avec Zemmour, à l’image du type qui se retourne sur le passage d'une fille, au grand dam de celle qu'il accompagne ? Ce serait suicidaire pour son camp, mais c’est à son niveau. »
En déclarant dès dimanche que Pécresse n’envoyait pas le bon message, il semblerait qu’il s’oriente sur cette voie…



Pfizer, une entreprise qui vous veut du bien [IDRISS ABERKANE]



5 décembre 2021

Galerie Murmure

Bonjour,

Une nouvelle exposition se prépare à la galerie Murmure : « Marc Chagall, une autre réalité ».

Quand nous évoquons Marc Chagall, nous pensons à ses toiles chamarrées où des coqs violonistes sont en lévitation, des saltimbanques tournoient dans les airs, des boucs sont démesurés, des vaches sont jaunes ou roses, des maisons sont à l’envers et des amoureux sont enlacés. Les lois de la gravité et de la perspective ne sont pas respectées. Les personnages évoluent dans le ciel, le petit se juxtapose au grand… « J'ai choisi la peinture parce qu'elle m'était autant nécessaire que la nourriture. Elle me semblait être une fenêtre par laquelle je pouvais m'envoler dans un autre monde. » Marc Chagall.

C’est également un « autre monde » que Marie-Gaëlle Moldo dévoile dans ses dessins et Julia Morlot dans ses sculptures. Poétiques et oniriques, leurs œuvres questionnent et font tomber les codes du réalisme. Elles brisent les frontières entre le figuratif et le fantasmagorique pour ouvrir notre regard et nous faire voyager dans leur univers.

Pour le vernissage de cette exposition Julia Morlot et Marie-Gaëlle Moldo seront présentes à la galerie Murmure vendredi 10 décembre entre 18h30 et 21h. Vous pourrez les rencontrer et peut-être percer le secret de leur créativité !

Au plaisir de vous accueillir !


Galerie Murmure
5 place de l’Ancienne Douane
68000 Colmar
Jeudi et vendredi de 14h à 18h
Samedi de 10h à 19h
Dimanches 5 et 12 décembre de 14h30 à 18h
Dimanche 19 décembre de 16h à 18h
www.galerie-murmure.com
contact@galerie-murmure.fr
03 89 41 49 25

Hôpitaux saturés ?

Petite piqûre de rappel :




La surcharge des hôpitaux, des services d'urgences et de réanimation est un phénomène endémique connu. La covid n'a été que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase... et comme la casse des lieux de soins continue, la prochaine épidémie sera ressentie de la même façon voire pire.
Docteur Jean-François Huet

4 décembre 2021

Colmar : récital de piano par François-René Duchâble

(au profit des actions solidaires de FLAMES)

Le lundi 13 décembre 2021 à 17h

au foyer du Théâtre à Colmar

Entrée gratuite – Plateau à la sortie


Naturellement doué pour le clavier, François-René Duchâble entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris qui lui décerne à 13 ans le Premier Prix de piano.
Son répertoire couvre surtout la période romantique. Il voue une admiration particulière à Beethoven dont il se sent plus proche que d'aucun autre compositeur. Il écrit à son sujet : « Un exclu, un solitaire, un sourd. Mais un homme, un missionnaire qui lutte pour la dignité, la bonté. C'est une musique de force, de lutte, mais d'extrême tendresse, d'amour profond… »

Pianiste de renommée internationale, François-René Duchâble a reçu de nombreuses récompenses tout au long de sa carrière : choc de la musique, diapasons d'or... Sa discographie10 comprend notamment les Transcriptions et Paraphrases de Liszt (Grand Prix de l’Académie Charles-Cros et RTL d'or), les Sonates de Beethoven (Choc de la musique et Diapason d'or), les Concertos de Ravel (Choc de la musique). Il a également enregistré les Concertos de Chopin avec l’Orchestre de Toulouse et Michel Plasson, les Douze études d’exécution transcendante de Liszt et la transcription du Concerto pour violon et le Concerto pour piano no 2 de Beethoven avec le Sinfonia Varsovia dirigé par Yehudi Menuhin. Ses derniers disques comportent des sonates de Beethoven et les concertos de Ravel avec l'Orchestre du Capitole de Toulouse et Michel Plasson.

François-René Duchâble, Rachmaninov, Prélude N° 5
https://www.youtube.com/watch?v=88H2VpH6418



Phil, l’oracle de Colmar

Tous derrière Valérie Pécresse !
(Eric Straumann)



3 décembre 2021

[Covid]

Jean-François Huet

Martin Blachier sur le chemin de la raison... certes un peu tardivement mais chacun a droit à la "rédemption".
Merci docteur Blachier.
(Jamais je n'aurais cru pouvoir dire ça... mais la vie est pleine de surprises bonnes et mauvaises.)

2 décembre 2021

Fabien Nierengarten

Quand j'étais gamin, j'attendais toujours le 1er décembre avec beaucoup d'impatience. C'était le jour où je pouvais (enfin) ouvrir la première fenêtre du calendrier de l'Avent que nos parents avaient déniché, le week-end d'avant, au supermarché du coin. Contrairement à ma sœur qui respectait les traditions, j'avoue aujourd'hui qu'il m'arrivait alors de subtiliser le gros chocolat du 24, et de le remplacer par de la pâte à modeler, soigneusement emballée dans le papier alu d'origine pour donner le change. Faute avouée est à moitié pardonnée. D'ailleurs, je crois qu'il y a prescription au bout de 30 ans (et un peu plus).
Dans l'intervalle, le calendrier de l'Avent semble être devenu la star du dernier mois de l'année. Et surtout, le gisement d'un vrai business pour des centaines de marques. Ayant flairé le bon filon, voilà même que les grands noms du luxe s'en mêlent avec volupté, et proposent 24 petites fenêtres à ouvrir sur des échantillons de leur production. A condition évidemment qu'on puisse, par exemple, débourser la coquette somme de 410 € pour offrir le calendrier Dior. Il paraît que chez Vuitton, on s'active encore pour réussir à caser des valises et des sacs à main dans ces minuscules fenêtres. Bon courage !



[Rappel]

Espace Lézard à Colmar

Exposition « Vanité » – Christophe Hohler

Les personnages que Christophe Hohler met en scène ont quelque chose de fascinant. Le terme de fascinant ne rend pourtant pas avec suffisamment de précision ce qui se produit exactement au moment où nos yeux se posent sur ces personnages. En fait, ces frêles silhouettes s’offrent à nous avec une évidence si déconcertante que nous en sommes bouleversés.
Claude Rossignol

VISITE EXPOSITION

Jusqu'au 15 décembre 2021
Lundi au Vendredi de 14h30 à 18h00
Samedi de 14h30 à 17h30

Entrée gratuite / visite en groupe sur rendez-vous











La lettre d'info quotidienne
2 décembre 2021

Reportage
Trop de « data centers », l’Irlande risque la panne électrique










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Sous l’empire de la peur

Franck Buchy
l’Éditorial du 30/11/2021 – DNA


Photo DNA / Franck Delhomme


Eric Zemmour a franchi le Rubicon au moment où Joséphine Baker entrait au Panthéon. A chacun sa géographie de l’honneur. Quand le premier aspire à un destin antique pour ses semblables, la République française choisit de se construire un avenir au XXIe siècle. Quand le polémiste d’extrême droite se déclare candidat à l’élection présidentielle, l’ancienne meneuse de revue et résistante métisse gagne le cœur de millions de citoyennes et de citoyens.

La France a vécu hier une journée entre ténèbres et lumière, complainte et rire, négation et gratitude. Construite pour torpiller le dernier débat des cinq candidats à l’investiture Les Républicains, l’annonce de Zemmour n’a fait que cristalliser l’unique ressort que l’ex-chroniqueur du Figaro et de CNews semble maîtriser : la peur.

Avec ses propos apocalyptiques et nostalgiques, Eric Zemmour a endossé l’habit d’un spectre bien plus que l’uniforme que portait le général de Gaulle le 18 juin 1940. Et comme si son tableau sombre ne suffisait pas, l’essayiste a alimenté la machine à soupçons et à angoisses pour mieux servir ses chimères. Sa vidéo a le mérite de la clarté et répond à la question de savoir de quelle France Eric Zemmour veut être l’héritier.

Sa nuque raide l’empêche d’embrasser tout ce qui préoccupe le pays au quotidien : le pouvoir d’achat, l’environnement, la santé, l’éducation, les transports. Sa marotte du « grand remplacement » lui enlève toute capacité à s’émerveiller des merveilleuses ressources dont dispose la nation pour se dépasser demain. Sa monomanie décliniste l’oblige surtout à discréditer toutes ces générations mêlées qui ont construit au fil des siècles la grandeur de la France à laquelle il se réfère tant.

Joséphine Baker était une femme affranchie, joyeuse et forte, suffisamment pour transcender ses angoisses et assumer ses amours pour « son pays et Paris ». Le repli, la peur et la nostalgie n’ont jamais permis d’aimer démesurément l’humanité. La France peut avoir confiance en elle sans s’effrayer.

30 novembre 2021

Phil



Nicolas Roquejoffre
DNA/Alsace

Marchés de Noël de Colmar : pour l’instant, tout va bien !

Les marchés de Noël de Colmar ont été inaugurés en fanfare ce vendredi 26 novembre, les touristes sont là et les commerçants sont contents. Mais tous croisent les doigts pour que le nombre de contaminations au Covid ne flambe pas dans les jours prochains.
Pour ce premier jour d’ouverture des marchés de Noël, il y a du monde, beaucoup de monde. Des Espagnols, des Italiens, des Suisses, des Allemands. « Dès 10 h, ça a bien attaqué », s’exclame Francis, ravi de reprendre du service place des Six-Montagnes-noires, après une année d’absence. Celui qui tient le manège de chevaux croise les doigts pour que la pandémie ne sonne le glas de cette édition 2021. « Je positive », lâche Paula, depuis plus de dix ans sur Colmar avec ses bouillottes remplies de graines de blé et de fleur de lavande. « Rendez-vous compte le manque à gagner pour les exposants en Allemagne ! », lâche celle qui fait référence à la fermeture des marchés de l’autre côté de la frontière.
Justement, la virulence du Covid outre-Rhin a poussé le député Yves Hemedinger à interpeller le préfet pour que les services de l’État renforcent les contrôles du pass sanitaire à la frontière. « Il ne faut pas que les Allemands se ruent dans nos marchés, au risque de faire monter le taux d’incidence ! », souligne le parlementaire. Le préfet Laugier, à la gauche d’Eric Straumann pour l’inauguration des marchés et le lancement des illuminations de la Ville, n’a pas abordé le sujet du pass sanitaire, qui n’est pas obligatoire à Colmar, hormis au marché gourmand.

Covid : je veux (peut-être) de l’omicron

L’omicron affole le monde, fait fermer les frontières, chuter les bourses, paniquer les gouvernements. Et pourtant, les informations actuelles penchent vers le plus gentil de tous les variants. Ils sont devenus fous, on le sait, mais cela semble s’aggraver. Jusqu’où cette panique avant toute réflexion ? Pour gouverner correctement, il faudrait commencer par garder la tête froide. Quels sont les faits, à la date d’aujourd’hui ? 

Le premier omicron a été déclaré par l’Institut national sud-africain des maladies transmissibles (NICD) le 24 novembre à partir d’échantillons prélevés dans un laboratoire du 14 au 16 novembre. Il présente un nombre très important de mutations, ce qui affole certains, ignorant que quantité ne veut pas dire qualité. On ne sait pas encore ce que valent ces mutations cliniquement, mais ce que l’on sait aujourd’hui, n’a pas de quoi affoler comme on le fait, loin de là. Certes il faut rester prudent, observer avant de conclure trop rapidement, mais aujourd’hui certains sont dans l’excès.

Ce que l’on sait de mieux et de plus fiable, après quelques jours, vient des médecins de terrain, ceux qui ont vu et traité les patients atteints par l’omicron. Il est vrai que depuis le début de cette crise, ce sont ceux que l’on écoute le moins, au profit de ceux qui ne voient pas les patients et ne les traitent pas. 

Le Dr Angélique Coetzee (interview à Newsroom Afrika), est médecin généraliste (une tare pour les « spécialistes »), membre du Conseil d’Administration de l’Association médicale sud-africaine. Alors qu’elle ne voyait plus de cas de covid depuis deux mois, elle voit un patient qui se plaint de fatigue extrême et de douleurs musculaires. Devant ces troubles d’origine virale, elle le fait tester. Les résultats reviennent positifs, de même que pour le reste de la famille, quatre personnes. Dans le même temps arrivent 7 autres patients, présentant tous les mêmes troubles, le tout orientant vers une contagion importante.  C’est à ce moment-là qu’elle a réalisé qu’il se passait “quelque chose d’autre”, et qu’elle le signale au NCID. En dix jours, elle arrive maintenant à une trentaine de patients, présentant tous à peu près les mêmes troubles, différents de ceux du delta, se rapprochant du beta. Essentiellement fatigue importante, 2 jours, avec courbatures et douleurs musculaires et quelques maux de tête. Parfois une toux sèche. Tous bénins, pas de problème avec la saturation d’oxygène.

Un point la trouble également : aucun de ces patients n’a de problème de goût ou d’odorat. C’est intéressant, signifiant sans doute que le gonflement de l’épithélium olfactif ne se produit pas (du moins chez les patients qu’elle a vus jusqu’à présent), et que les éventuels effets neurologiques et l’éventualité d’une longue maladie peuvent être moins fréquents. Elle signale également le fait que cela atteint une population plutôt jeune, moins de 40 ans, dont un enfant de 6 ans (avec fièvre et pouls rapide). Chez ses patients, moitié de vaccinés, moitié non vaccinés, et c’est une grande majorité d’hommes. Pour les 4 premiers du Botswana, 4 vaccinés, tous cas bénins. A ce stade, on ne sait pas ce que cela donne chez les personnes âgées.

Si ce médecin et les autorités Sud-africaines insistent sur le caractère bénin de la maladie sur tous les sujets traités, l’OMS et les pays occidentaux sont plus sur une dramatisation, l’information ne circulant pas bien. Avant d’affoler tout le monde, il faut rapidement vérifier cet aspect bénin sur les 100 premiers cas, et si cela se confirme, il faut vite faire le contraire de ce qu’ils vont probablement faire, mais cela, on en a l’habitude.

En effet, au lieu de fermer les frontières (on a vu avec les autres variants, et déjà avec celui-là, cette mesure totalement illusoire, il est déjà partout), il faut les ouvrir largement. Au lieu de renforcer les pass de tous ordres et les mesures barrières, il faut faire sauter tout cela, afin que le virus bénin se développe et que nous allions enfin vers une immunité collective plus efficace et surtout plus durable que celle du vaccin. Les Amish l’ont fait avec le delta, ils sont maintenant tous immunisés, sans traitement ni vaccin, et n’ont plus de soucis. Profitons de ce virus bénin si cela se confirme.

Voilà pour la situation, à ce jour, concernant l’omicron. Nos autorités, notre presse, ne veulent pas évoquer cette possible innocuité du variant, préférant insister sur la contagiosité, qui en soit n’est pas un problème plus grave que celle de la grippe saisonnière ou des gastro-entérites. Ces informations ne sont pas reprises, et pourtant diffusées par de grandes agences comme Reuters, et diffusée dans d’autres pays. Si l’ivermectine mettrait à mal l’industrie pharmaceutique, est-ce que l’omicron mettrait à mal le pass ? Cet omicron va-t-il mettre fin, ou un début de fin, à l’épidémie actuelle ? 

Depuis des mois, nous signalons ici que toutes ces grandes épidémies virales, depuis des siècles, se tarissent spontanément en 2-3 ans, nous y arrivons, cela se fera avec des variants de moins en moins virulents. Autre sujet intéressant : omicron va-t-il supplanter delta ? Rappelons le remarquable exposé de Jacques Fantini sur ces variants et sa dernière mise au point), les paris sont ouverts. Rappelons que lorsque delta arrive dans un pays, il a mis en général un mois et demi pour passer de moins de 5% à plus de 90% des cas. A suivre. Omicron annonce-t-il le début de la fin ? Nous attendons tous avec impatience ce messie. Est-ce le bon ?

https://www.covid-factuel.fr/2021/11/30/covid-je-veux-peut-etre-de-lomicron/

29 novembre 2021

Le conseil municipal du 29/11/2021

⇒ https://www.facebook.com/villecolmar/videos/332131294992542



Vaccination : et si Hanouna avait raison ?



Kelly Scott

Indécence et racolage

Vous avez certainement tous déjà vu cette publicité (ou plutôt propagande) qui passe régulièrement à la télé.
Un vieil homme se fait beau devant sa glace, il arrange les pointes de sa moustache et lisse ses sourcils.
Quelque part ailleurs, une dame âgée se prépare devant un miroir, met un joli foulard autour du cou puis éteint les lumières du couloir et sort.
La musique italienne, Amore mio de Franck Sarkissian pour l’ambiance romantique d’un premier rendez-vous amoureux.
Tous deux sortent dans la nuit, se dépêchent, marchent dans le noir, sur les pavés détrempés, se croisent même… On attend qu’ils se rencontrent, qu’ils s’embrassent ou se retrouvent dans un café, sur une place à côté d’une fontaine.
L’homme jette un œil sur sa montre et regarde la vitrine d’un commerce.
Et là… La chute, chacun se retrouve sous le néon vert et cru de l’enseigne d’une pharmacie, à attendre son tour pour la dose de rappel…
« Parce qu’il y a des rendez-vous à ne pas manquer » dixit le ministère de la santé…

28 novembre 2021





Notre mini marché de Noël est ouvert !
Au 6 rue de la Grenouillère à Colmar

Tous les jours y compris le dimanche
de 14h à 18h


Venez nous y rendre visite !
Tous nos produits créés ou offerts par des bénévoles sont en vente au profit de nos actions de solidarité.


Photo L’Alsace / Christelle Didierjean




Marché de Noël à Colmar

On allait voir ce qu'on allait voir ! La municipalité a communiqué sur la réduction du nombre de cabanes qui, selon elle, permettrait de désengorger le centre-ville et d'assurer une circulation fluide aux 500.000 visiteurs attendus cette année, soit moitié moins que les années précédentes - estimation faite au doigt mouillé. Le changement ne nous a pas sauté aux yeux. On retrouve peu ou prou les mêmes exposants, proposant les mêmes produits aux mêmes endroits. Des cabanes ont même été rajoutées rue des Tanneurs, jusque-là épargnée.
Quant à la "fluidité" de la circulation, c'était plutôt raté, ce premier samedi d'ouverture. Des marées humaines tentaient de se frayer un passage vers les différents marchés. Les habitants du centre-ville se sont retrouvés plongés comme aux pires heures de l'ère Meyer dans un enfer qui durera cinq semaines. Colmar, une ville "apaisée" selon le souhait d'Eric Straumann ? Il est permis d'en douter.
E.D.

Bernard Friedrich

« D'r Hans im Schnokeloch » n'est pas mort

car il hante encore !
Dernière manifestation en date, ce sondage révèlent que plus de 60% d'Alsaciens souhaitent sortir du Grand Est pour constituer, à l'instar de la Bretagne, une entité territoriale spécifique avec sa langue, sa culture, son histoire etc.
Mais que n'ont-ils donc exprimé clairement ce désir - au fond légitime - lors du référendum sur la Communauté Territoriale d'Alsace en 2013, essentiellement mis en échec par l'hubris de quelques élus haut-rhinois plus préoccupés de l'avenir de leur petit pré-carré que du destin d'une Alsace unifiée... dont le poids aurait incontestablement joué lors de la création des grandes régions. Que n'a-t-on à l'époque entendu s'élever la voix de celles et ceux qui ,aujourd'hui, veulent légiférer sur l'instruction de notre culture dès le primaire et/ou font grand bruit aux relents parfois communautaristes en jouant de nos particularismes !
Autre exemple de cette tendance à tergiverser, les commentaires après la parution du livre de l'ex-directeur de cabinet de feu notre « bon maire colmarien» qui narre la triste histoire de la « candidature de trop » d'un homme fatigué et diminué. Ils étaient nombreux à savoir et à tenter de le convaincre de renoncer et de s'en tenir à sa promesse passée de passer le relais. Peine perdue avec une lamentable fin de règne aux déplorables effets collatéraux.
N'était-il donc entouré que de trop fidèles moutons conscients d'aller à un suicide collectif ? Pas une personnalité pour dire « Stop on se lance SANS vous » ?

27 novembre 2021

Fabien Nierengarten

C'est bizarre, mais selon l'heure de la journée à laquelle l'affaire Nicolas Hulot parvient à mes yeux et à mes oreilles, je me sens tantôt avocat, tantôt procureur. Sans doute parce qu'il ne peut pas y avoir une seule façon d'appréhender ce débat. Ou alors, on bascule inévitablement, soit dans un angélisme béat, soit dans une diabolisation indécente. Comme le font d'ailleurs aujourd'hui, de nombreux commentateurs, et ce, pour des raisons plus ou moins sincères, honnêtes et objectives.
La parole est d'abord à la défense. Qui a raison de rappeler que, dans un État de droit digne de ce nom, des faits pénalement répréhensibles doivent être dénoncés devant des autorités ayant compétence pénale, et non devant les caméras d'une émission en quête de sensations, diffusée de surcroît sur une chaîne dite "de service public", et donc financée par nos redevances. Pour ma part, je ne souhaite pas qu'avec mon argent, des piloris médiatiques presque plus cruels que les piloris médiévaux, soient érigés pour soumettre à la vindicte populaire, des individus non jugés et donc présumés innocents.
La parole est ensuite à l'accusation. Qui a raison de s'indigner devant ce besoin de domination psychologique, puis même physique, que semblent éprouver certains types à l'égard de certaines femmes, dès lors qu'ils bénéficient d'une once de notoriété artistique, politique ou médiatique. Non mais allô, quoi ! Le mec est physiquement insignifiant, humainement imbuvable, et il se permet des gestes déplacés, sous prétexte que quelques ménagères de plus de 50 ans le trouvent charmant et sympa ??? Faut arrêter de fantasmer, les gars ! Et surtout, il va falloir réviser d'urgence votre code de la séduction !
Bref. Un jour, la parole sera enfin donnée aux juges. Aux vrais juges. Ceux que les institutions ont désigné pour réguler notre vie quotidienne. Et qui ont pour mission, après des enquêtes approfondies placées sous le secret de l'instruction, de faire objectivement la part entre le vrai et le faux. De condamner les véritables coupables et de restaurer dans leur dignité, les véritables victimes. D'ici-là, tout le reste ne sera que supposition, suspicion et gesticulation. Mais aussi et surtout, incitation au respect absolu de la volonté de l'Autre. Quel qu'il soit et qui que nous soyons.



25 novembre 2021

Les boucs émissaires de la covid

Après le pangolin, les chauve-souris, les moutons, les cobayes, les hamsters dorés, la ménagerie covid s’agrandit. Voici venir les boucs, on va bientôt pouvoir ouvrir un zoo. 

Mesures barrières, restrictions, 2 confinements, vaccins, pass sanitaire, etc, rien n’y fait. Nous sommes repartis pour une énième vague. Après deux ans, rien n’a changé, nous avons l’impression d’en être au même point, peut-être pire. En effet chacune des vagues précédentes était due à un nouveau variant, permettant de penser chaque fois à de nouvelles épidémies, cette fois il n’y a pas eu de nouveau variant. Pour la première fois, c’est cette fois une rechute de la vague précédente, ce qui n’était pas le cas pour les autres. Pire : une récidive malgré 70% de français totalement vaccinés, 10% triplement vaccinés. Signalons que ces pourcentages sont supérieurs si on ne considère que les adultes et personnes à risques.

Devant un échec, quand on n’y arrive pas, il faut toujours trouver un coupable, un responsable de la situation : un bouc émissaire. Les autorités l’ont trouvé. C’est celui qui veut que les choses soient faites correctement, comme elles l’ont toujours été jusqu’à il y a un an. C’est celui qui veut bien se faire vacciner, mais qui demande que toutes les études soient terminées avant ; celui qui demande que le principe de précaution, appliqué depuis toujours en médecine et abandonné depuis 1 an, soit respecté ; celui qui préfère le traitement médical au vaccin, seule option non essayée depuis 2 ans.

Le bouc émissaire, le coupable désigné par les autorités, c’est le non vacciné. Et pourtant ! IL N’EST POUR RIEN DANS LA VAGUE ACTUELLE ! En effet, soumis au pass régulier, il ne peut contaminer les autres, contrairement aux vaccinés, non soumis à ces contrôles pendant 7 mois, alors que l’on sait qu’ils peuvent être autant porteurs et autant contaminants. Cluster au dernier congrès des maires, or tous les non vaccinés étaient testés négatifs, ne pouvant contaminer les autres, seuls les vaccinés ont pu contaminer. Il en est ainsi partout. Si vous êtes contaminé au restaurant, dans le train, au cinéma, au travail, ce sera toujours par un vacciné, pas par un non vaccinés testé négatif. Ce sont les vaccinés non testés, les premiers responsables de l’expansion de la vague actuelle, pas les négatifs !

Au lieu de se pencher sur ce problème et de le régler, les dernières mesures annoncées ce jour ne feront que faire perdurer le problème : les contamineurs non testés pourront continuer à transmettre sans le savoir le virus, en toute impunité, le délai pour la troisième dose étant même repoussé du 15 décembre au 15 janvier, alors que dans le même temps on considère qu’il faut le faire après 5 mois au lieu de 6 mois ! On allonge ce qu’on devrait raccourcir et inversement. Allez comprendre quelque chose !

Quant aux tests à faire toutes les 24 heures, cette mesure ne repose sur aucune base scientifique, mais politique. Un jour 48 heures, le lendemain 72 heures, 3 mois plus tard 24 heures, ce n’est pas lié à une quelconque étude médicale. C’est simplement fait pour pourrir la vie des plus prudents, une obligation déguisée, mais qui n’est pas prononcée, pour des raisons juridiques et pour échapper à certaines responsabilités. Le vacciné reste responsable, avec son « consentement éclairé d’office», il ne peut s’en prendre qu’à lui-même s’il arrive quelque chose, il n’était pas obligé.

En ne s’occupant pas du problème de ceux qui contaminent, pour ne s’occuper quasiment que de ceux qui ne contaminent pas, la vague va continuer sur sa lancée, et s’arrêtera d’elle même, comme toutes les autres, quand elle le décidera. Quand elle sera finie, certains diront que c’est grâce à leurs mesures, ce qui sera un mensonge. Le virus fera comme il a toujours fait, avec ou sans traitement, c’est le propre des vagues virales, et ce jusqu’à la suivante, tant qu’on appliquera des mesures qui n’ont pas marché. Pour l’efficacité des mesures et des vaccins, demandez à Renaud Muselier, Jean Castex, Michel Cymes ou Roselyne Bachelot, tous double-vaccinés, ce qu’ils en pensent, et surtout combien de personnes ils ont chacun contaminés ? C’est plus que les 1,4 du R effectif, Muselier en a avoué 12, Castex, c’est certainement plus !

Un petit bémol quand même : moins de formes graves. Le vaccin ? Peut-être, mais ce n’est pas ce que l’on apprend dans d’autres pays. Chez nous, les politiques disent que les hospitalisés sont majoritairement non-vaccinés, les médecins hospitaliers qui les soignent disent l’inverse. Qui croire ? N’oublions pas non plus que les 120 000 plus fragiles (âgés + comorbidités) ne peuvent décéder deux fois, et que l’évolution naturelle de toutes les grandes épidémies virales depuis des siècles, va vers l’épuisement de la virulence après 2 ans, même sans traitements efficaces.

Pour terminer en ce qui concerne les causes de cette explosion récente de cas, deux courbes qui se passent de commentaire. Alors que cela semblait aller mieux, qu’est-ce qui a pu provoquer une reprise de la même épidémie ?On a déjà vu cela pour Israël et nombre d’autres pays. Là encore on ne se penche pas sur le problème. Troublant, non ?