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4 janvier 2022

Covid-19 : Emmanuel Macron décidé à "emmerder" les non-vaccinés "jusqu'au bout"

Viviane Le Guen
France Bleu

Alors que le texte sur le pass vaccinal donne lieu à un débat houleux à l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron a déclaré mardi dans Le Parisien, être décidé à "emmerder" les non-vaccinés "jusqu'au bout" en "limitant pour eux, autant que possible, l'accès aux activités de la vie sociale".


Le chef de l'État Emmanuel Macron dit assumer "d'emmerder" les non-vaccinés.
© Maxppp - JOHN THYS / POOL/EPA

Dans une interview accordée au Parisien publiée ce mardi, le président de la République Emmanuel Macron s'est dit décidé à "emmerder" les non-vaccinés "jusqu'au bout" en "limitant pour eux, autant que possible, l'accès aux activités de la vie sociale". Le chef de l'État s'exprime alors que le texte sur le pass vaccinal donne lieu à un débat houleux à l'Assemblée nationale. Les non-vaccinés, "c'est une toute petite minorité qui est réfractaire. Celle-là, comment on la réduit ? On la réduit, pardon de le dire, comme ça, en l’emmerdant encore davantage. Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien là, les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu'au bout. C'est ça, la stratégie", assume Emmanuel Macron.


Eric Straumann

Premier Facebook live de l’année

https://www.facebook.com/villecolmar/videos/244041001138958


3 janvier 2022

David Pujadas s’attaque frontalement au mirage Omicron, preuves à l’appui

PolitiqueSanté

mise à jour le 01/01/22

Pujadas et Omicron

Rien ne va plus, Pujadas commence à s’énerver. L’agacement face aux mensonges n’est plus tenable. Il est à deux doigts de contacter Le Média en 4-4-2 afin de rejoindre notre équipe. (Notre mail David : lemediaen442@protonmail.com) Une chose est certaine, il en a gros sur la patate et n’est certainement pas le seul journaliste à être agacé.


Nous sommes jeudi 30 décembre 2021 et le journaliste de LCI a décidé de s’attaquer frontalement au tsunami Omicron, afin de montrer aux téléspectateurs qu’il n’est en réalité qu’un mirage. Les arguments sont là, les chiffres, les preuves et face à ce constat sans appel, David Pujadas commence par cette phrase « l’Apocalypse Omicron, alors je dis Apocalypse, parce que c’est couramment admis. On ne peut pas dire Omicron sans dire tsunami, raz-de-marée, la falaise, le mur qui va tous nous ensevelir. C’est ce qu’on entend dans les médias. C’est ce qu’on entend chez les médecins. Vous lisez dans la presse, vous l’entendez à la radio, vous le voyez à la télévision. Bref, la peur, l’inquiétude. »

https://lemediaen442.fr/david-pujadas-sattaque-frontalement-au-mirage-omicron-preuves-a-lappui/

2 janvier 2022

Jean Quatremer, correspondant européen
publié le 1er janvier 2022

Billet
Mesures contre le Covid : ci-gît la démocratie libérale

Il faut bien constater que critiquer la politique sanitaire en invoquant la démocratie et les principes juridiques qui la fondent est devenu inaudible, d’autant que les juges valident toutes les décisions de l’exécutif.

On mesure la dystopie dans laquelle nous vivons depuis deux ans lorsque la plupart des médias considèrent que les mesures sanitaires annoncées lundi 27 décembre par le gouvernement sont «relativement peu contraignantes». Citons-les : masque obligatoire dans tous les espaces urbains à la libre discrétion des préfets qui l’ont massivement réimposé dès le 31 décembre ; interdiction de boire et de manger dans tous les transports en commun et dans les salles de sport ; interdiction de boire et de manger debout dans les bars ; interdiction des rassemblements le 31 décembre ; événements culturels limités à 2000 personnes en intérieur, 5 000 en extérieur ; interdiction des concerts debout…

Comment est-il possible de qualifier ces mesures de «peu contraignantes», notons-le à l’unisson de la plupart des partis politiques à l’exception de la droite et de la gauche radicales, alors que l’État - les trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire agissant de conserve - limite ainsi à intervalle régulier et dans des proportions variables les libertés fondamentales et s’insinue dans la sphère privée comme seuls les régimes autoritaires le faisaient jusque-là ?

Tout simplement parce que toutes les mesures sanitaires non pharmaceutiques sont désormais jugées à l’aune du confinement dur de mars 2020 : tout ce qui se situe en deçà, y compris le couvre-feu, pourtant une mesure réservée au temps de guerre, est accueilli avec soulagement. Entre un masque dans la rue et l’interdiction de sortir de chez soi sauf si l’on s’y auto-autorise dans un nombre de cas limités et pour une durée contrainte, il n’y a effectivement pas photo.

Corée du Nord et Déclaration des droits de l’homme

C’est d’ailleurs comme cela qu’Emmanuel Macron et son ministre de la Santé, Olivier Véran, ont vendu le «passeport sanitaire» en juillet dernier : c’était soit cette innovation proprement sidérante en ce qu’elle a créé deux classes de citoyens ayant des droits différents, soit le confinement ! Or, celui-ci, accepté massivement et sans aucun débat par la population française, a créé un «biais d’ancrage», comme l’a très justement noté Samuel Fitoussi dans un article paru sur le site Contrepoints, qui interdit de juger les mesures sanitaires prises depuis pour ce qu’elles sont : liberticides, inutiles, ubuesques. Dès lors qu’on a collectivement approuvé une telle brèche dans l’État de droit et les libertés fondamentales au nom d’un «État de guerre» proclamé par le président de la République, tout ce qui n’est pas l’assignation à résidence de la population est considéré comme une liberté (re) conquise…

Aujourd’hui, il faut bien constater que critiquer la politique sanitaire en invoquant la démocratie et les principes juridiques qui la fondent est devenu inaudible, d’autant que les juges valident toutes les décisions de l’exécutif. Au mieux, on renvoie ces critiques à la Corée du Nord, au pire on leur oppose les «vies sauvées», comme si la démocratie était un obstacle à la lutte contre le virus. Mais sans même invoquer Montesquieu, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et autres principes qui appartiennent manifestement à un passé révolu, on peut au moins essayer de juger les mesures sanitaires sur le plan de leur utilité.

Il faut d’abord noter qu’elles interviennent alors que la vague du variant delta est désormais en reflux et que le variant omicron qui le chasse est infiniment moins dangereux que certains le craignaient - ou feignaient de le croire — comme le confirment sans discontinuer les chiffres sud-africains, britanniques et danois. Donc on peut déjà s’interroger sur le momentum qui ne s’explique que par un autre biais, celui de la nécessité de montrer qu’on agit face à des informations alarmantes martelées par le gouvernement et certains médecins, et qu’ainsi, on maîtrise la situation. L’action est considérée en elle-même comme bénéfique, ce qui rend là aussi la critique difficile.

Disons-le tout net : cette action relève souvent de la danse de la pluie, car la plupart des mesures non pharmaceutiques, notamment celles décidées lundi dernier, ne relèvent pas de la science. Mais qu’importe : si la pandémie reflue, c’est que les mesures étaient adaptées. Sinon, il faudra danser davantage, c’est-à-dire ajouter d’autres mesures jusqu’à ce qu’elle reflue ce qui prouvera qu’elles ont fonctionné et que des vies ont été sauvées ! Que le lien de causalité ne soit pas établi n’a plus aucune importance puisqu’on est dans le domaine des croyances.

Interdire les masques en tissu ou chirurgicaux

Prenons le masque en extérieur. On sait, deux ans après le début de la pandémie, qu’il ne sert à rien, seules certaines études évoquant un risque de contamination de 1 % et encore avec un vent de 15 km/h si quelqu’un éternue en face de vous… Il faudrait bien mieux veiller à ce que les gens portent correctement leur masque dans les endroits fermés et sans aération et que l’on interdise les masques en tissu ou chirurgicaux qui n’ont guère d’efficacité (l’Allemagne et l’Italie sont depuis longtemps passées aux FFP2 qui protègent mieux, mais sont très inconfortables).

En outre, alors que le gouvernement évoquait les «centres-villes», les préfets l’ont étendu à toutes les zones urbaines, même dans les rues désertes. Bref, si on comprend bien, il faut ouvrir les fenêtres en intérieur, car l’air extérieur est de meilleure qualité, et porter un masque si on s’aère en extérieur… De même, l’interdiction de boire son café debout est lunaire, le virus n’attaquant pas uniquement au-dessus d’un mètre cinquante, tout comme celle de boire ou de manger dans les salles de sport, les cinémas et les théâtres : le virus fait-il une différence avec les bars et les restaurants ?

L’interdiction de boire ou de manger dans les transports en commun (en imaginant que ce soit applicable) sans aucune considération de la durée du voyage est juste délirante (l’hydratation est une nécessité), une mesure qui ne s’appliquera évidemment pas en dehors des frontières françaises : le virus est manifestement plus virulent lorsqu’on passe la frontière franco-belge en Thalys, au hasard.
Mépris sidérant pour les citoyens

Des interdictions de boire et de manger qui ne s’appliqueront pas dans les salles de concert, les foires ou les meetings où le masque est pourtant obligatoire. Même illogisme pour les jauges : pourquoi 2 000 et 5 000 sans même tenir compte du lieu ? En quoi un concert est-il plus dangereux qu’un meeting politique ou une foire agricole ? On imagine qu’il s’agit là surtout de compliquer la vie des jeunes considérés comme les principaux vecteurs du virus.

Poussés dans leurs retranchements, les défenseurs de cette politique sanitaire expliquent qu’il s’agit surtout de rappeler aux Français le danger de l’épidémie en multipliant les entraves à la vie normale. L’explication témoigne d’un mépris proprement sidérant à l’égard des citoyens qui n’auraient pas compris depuis deux ans que l’on vit en pandémie. Ces grands enfants doivent donc être constamment rappelés à l’ordre par un État bienveillant qui se doit de réglementer les moindres détails des vies dont il estime avoir la charge.

Dans cette société profondément allergique au risque, où l’interdit est permanent et l’autorisation temporaire, les droits du collectif définis par une administration omnipotente l’ont emporté sur ceux de l’individu. Et comme le danger sanitaire restera permanent, exactement comme le terrorisme l’est devenu, on ne reviendra jamais en arrière. Lors de ses vœux du 31 décembre, Emmanuel Macron a répété ce qu’il avait dit à plusieurs reprises : « les devoirs valent avant les droits ». La Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, base de notre République, a vécu et, en bonne logique devrait être remplacée par la « Déclaration des devoirs de l’Homme et des droits de la Nation »... Le virus a fait une victime supplémentaire et non des moindres, la démocratie libérale.



Phil


Yannick Lefrançois


JAK



1 janvier 2022

Michel Spitz

« La culture est faite de tout ce qui permet à l’homme de maintenir, d’enrichir ou de transformer sans l’affaiblir, l’image de lui-même qu’il a héritée. » André Malraux

L’année qui s’achève nous a appris, une fois de plus, ce qui est réellement important dans la vie. Dans cette période si particulière, je vous présente des vœux de joie et d’espérance. Que cette année nous apporte, malgré les vicissitudes, la force et la volonté de contribuer à rendre notre monde meilleur : libre, solidaire et fraternel.
Les arts, la culture, et la création invitent chacun de nous, parmi et avec les autres, à se développer, à participer à un devenir commun, à rester libre et à en témoigner. Face aux communautarismes, aux replis identitaires, soutenons une culture vivante, capable de se régénérer et se repenser sans cesse.
 
Références de l'image: Chaumont-sur-Loire, L’Arbre aux échelles, François Méchain, Saison d’art 2009.
En référence au roman d’Italo Calvino, "Le Baron perché", dont le héros se réfugiait dans les arbres pour échapper aux contraintes de la vie ordinaire, L’Arbre aux échelles de François Méchain est une invitation poétique à regarder le monde d’un autre point de vue, de plus loin, de plus haut...


30 décembre 2021

Jak Umbdenstock


Amygadala, conte véridique du Nouvel An

Jean-Pierre Luminet

Il y a quelques jours, j’ai conduit mon véhicule dans un centre de contrôle technique, afin de renouveler le « pass » périodique obligatoire mis en place dès 1992 sous directive de la bien-aimée commission européenne, et permettant de circuler à peu près tranquillement durant deux ans sans se faire verbaliser par les bien nommées « forces de l’ordre » pour un pneu légèrement usé ou quelque essuie-glace un tantinet voilé.
Ayant eu la bonne idée de quitter récemment l’encombrée métropole marseillaise pour m’installer dans la campagne provençale, tout – ou presque – y devient plus facile. Ledit centre de contrôle est lui-même situé dans la campagne, près de la bourgade de Saint-Andiol : un simple coup de fil, on vous répond tout de suite et il n’y a aucune attente pour prendre rendez-vous.
Le jour dit j’entre donc dans la petite échoppe. Il n’y a personne sinon le préposé, lequel ne porte, sainement dirais-je, pas de masque. Vous connaissez ma position sur la question et vous pensez bien que, dès lors que cela ne dérange pas autrui, je n’allais pas plaquer sur mon museau ce que j’ai toujours considéré comme une aberration sanitaire, et je laisse mes clés de voiture au préposé pour aller faire une promenade.
Trois quarts d’heure plus tard je reviens pour le diagnostic. Cette fois un autre client est présent dans la pièce : une femme, masquée. Elle me lance un regard réprobateur et m’enjoins de mettre mon masque. Je lui réponds poliment que je ne pense pas que cela soit nécessaire : moi-même scientifique, je me suis renseigné sur la question auprès de sources crédibles, et hormis en salle de chirurgie il appert que le masque porté partout et en permanence n’est pas bon du tout pour la santé ; ce n’est en réalité qu’un dispositif vestimentaire permettant au pouvoir de s’assurer du degré d’obéissance de la population. La cliente me répond qu’elle ne veut rien savoir de tout cela et que je dois mettre le masque parce que c’est obligatoire. Je lui réponds que ce qui est obligatoire n’est pas forcément pertinent. De plus en plus énervée elle me rétorque qu’elle a eu le COVID. Je m’apprête donc à lui expliquer qu’a fortiori et en toute logique elle est parfaitement immunisée et ne doit plus avoir aucune crainte d’être contaminée. Mais avant que j’ouvre même la bouche je vois une lueur de panique s’allumer dans son regard, elle prend soudain son sac et quitte la pièce … en courant !
Après avoir réglé ma note avec le préposé (toujours lui et moi sans masque) je ressors de la cahute et j’aperçois la gente dame réfugiée à une vingtaine de mètres, dans le froid de l’hiver. Je lui fais un bref salut, mais en évitant de me regarder elle retourne dans l’échoppe après une grande boucle d’évitement du pestiféré.
Il est vrai que dans quelques billets de l’an dernier je m’étais montré assez virulent envers ce genre d’attitude, n’hésitant pas à qualifier ces personnes de covidiots, de moutons morts de trouille, paniquards décérébrés et autres amabilités, ce qui avait bien évidemment fait largement polémique. À juste titre d’ailleurs : je suis toujours prêt à reconnaître les excès où peuvent m’entraîner ma passion pour l’autonomie de la pensée, l’exercice de l’intelligence, et surtout la résistance à d’iniques autorités toujours plus soucieuses de contrôler chaque parcelle de nos vies en nous faisant très hypocritement croire que c’est pour notre bien. Mea culpa : je ne me permettrai plus de remarque désobligeante envers ces gens qui restent masqués là où ce n’est pourtant pas (encore) obligatoire, par exemple ceux qui circulent seuls au volant de leur voiture, qui marchent dans des rues désertes, ou encore la boulangère en face de chez moi qui m’a dit il y a deux mois qu’elle resterait masquée jusqu’à la fin de ses jours (chez qui je n’ai depuis plus remis les pieds, son pain semi-industriel étant de toute façon immonde). J’ai réfléchi, j’ai révisé mes souvenirs de biologie, me suis mieux documenté, et j’ai fini par comprendre que cette gent obstinément et irrémédiablement masquée, rassemblant sans discrimination toutes les couches sociales et intellectuelles, y compris chez des proches, amis et collègues pour lesquels j’avais et puis encore avoir de l’estime, ne pouvait pas être composée uniquement d’abrutis finis, de crétins à qui l’on pouvait faire croire n’importe quoi. J’ai compris que cette gent n’est pas seulement victime d’un pouvoir et de médias manipulateurs délivrant en permanence des consignes sadiques et délirantes, mais qu’elle est surtout et essentiellement victime d’une fonction biologique jadis sauveuse de vies, mais qui est aujourd’hui dépassée, obsolète et anachronique (sauf en temps de guerre ou de cataclysme naturel) : l’amygdala.
Petit détour donc par la biologie (et un peu Wikipedia). Le complexe amygdalien est un noyau en forme de petite amande – en latin : amygdala – situé dans la région antéro-interne du lobe temporal, en avant de l'hippocampe et sous le cortex péri-amygdalien. Faisant partie du système limbique, il est impliqué dans la reconnaissance et l'évaluation de la charge émotionnelle des stimuli sensoriels, dans l'apprentissage associatif et dans les réponses comportementales et végétatives associées en particulier à la peur et à l'anxiété. L'amygdala fonctionne comme un système d'alerte. Elle a bien entendu d’autres fonctions complexes, je simplifie donc ici à outrance, mais sa fonction première est incontestablement de décoder les stimuli qui pourraient être menaçants pour l'organisme. Elle participe essentiellement à ce que les neurologues (notamment Joseph Ledoux dans les années 1990, pionnier de ce type de recherches) appellent le « circuit de la peur ».
Or, reportons-nous 50.000 ou 100.000 ans en arrière, à l’aube d’Homo Sapiens. La vie de nos lointains ancêtres était pleine de dangers ; contrairement à beaucoup d’animaux ils n’avaient pas de crocs, pas de griffes, pas de piques, pas de poison... Ils couraient dans la savane moins vite que le lion, grimpaient dans les arbres moins vite que l'ours ou la panthère, nageaient moins vite que le crocodile... Ils étaient nus, désarmés, fragiles... Ils devaient être continuellement sur leurs gardes. Et pour cela, la sélection naturelle et l’évolution avait fabriqué dans leur cerveau un petit organisme : l’amygdala. Sa fonction était de faire réagir Homo Sapiens instantanément pour échapper au danger. Au moindre bruissement suspect dans les hautes herbes, l’amygdala court-circuitait les liaisons neuronales avec le cortex préfrontal, siège de l’intellect, de la réflexion et du langage... Ce n’était en effet pas le moment de réfléchir ou de discuter lorsque le tigre machairodus attaquait … ou que l’on croyait qu’il allait attaquer. L’amygdala a donc sauvé des millions de vies dans la préhistoire.
Mais avez-vous vu beaucoup de tigres dans nos rues de nos jours ? Non, même si de louches et peu rassurants individus traînent çà et là dans certains quartiers à risque (où les forces supposées de l'ordre sont notoirement absentes). Mais l’amygdala, elle, est toujours là... Il suffit d’engendrer la peur ou un simulacre de peur pour que l’amygdala entre en action automatique, faisant cesser en nous la réflexion, la logique, la pensée rationnelle, et nous faisant adopter un comportement moutonnier et obéissant. Quand son cerveau court-circuité par l’amygdala ne peut plus réfléchir rationnellement, l’individu est en effet soulagé qu’on lui dise ce qu’il doit faire pour survivre...
Voilà pourquoi même les individus les plus soumis à la peur pourtant extrêmement faible de mourir du Covid si on n'est pas en état de comorbidité – peur instrumentalisée par les pouvoirs et les médias complices – ne sont pas tous des abrutis, des crétins, des covidiots. Ils sont en réalité victimes :
1) d’une survivance biologique du passé qu’ils ne contrôlent pas : l’amygdala,
2/ de gens pervers et mal intentionnés qui, eux, contrôlent parfaitement l’esprit des autres par les techniques d’ingénierie sociale.
Dans un futur billet je reviendrai plus en détail sur ces techniques d’ingénierie sociale, à travers l’analyse des expériences de Milgram. On en a certes déjà beaucoup parlé sur les réseaux sociaux, mais le sujet est d’une telle pertinente et terrifiante actualité qu’on n’insistera jamais assez dessus. D’autant qu’il est curieusement porteur d’espoir pour les personnes qui, comme moi, ressentent de plus en plus durement et presque intolérablement une défaite de la pensée et des valeurs qui nous animent : toutes les expériences de Milgram et leurs variantes montrent que 10% des sujets sont totalement réfractaires aux manipulations mentales. Ceux-là seuls peuvent tenter d’éclairer, par la raison et surtout sans les brusquer, les 20% d’hésitants susceptibles de changer d’opinion (les 70% restants, totalement court-circuités par l’amygadala, étant irrécupérables).
Cette faible minorité de 10% est à première vue décourageante. Elle engage cependant à méditer et à mettre en œuvre cette phrase de Margaret Mead, anthropologue de renommée mondiale (dont je me sens d’autant plus proche qu’elle avait décroché en 1970 le prix UNESCO Kalinga de culture scientifique, lequel vient de m’être attribué cette année 2021) :
« Ne doutez jamais qu’un petit groupe de personnes peuvent changer le monde. En fait, c’est toujours ainsi que le monde a changé. »
Haut les cœurs pour 2022 !



Jean-François Huet

Paix à l'âme de Grichka Bogdanoff

Il faudrait peut-être que les cuistres et les covidistes intégristes vaccinomanes débiles arrêtent de nous balancer à la tête des morts de Covid sans dossier et en dehors de toute Revue Morbidité Mortalité.
S'il avait des raisons MÉDICALES d'être vacciné il aurait dû l'être.
S'il ne l'a pas été, cela relève de sa décision dont il était le maître absolu.
N'en déplaise aux esprits rigides et totalitaires.
Personnellement je ne connais RIEN de l'état réel des facteurs de risque de ce patient, rien de la nature de l'efficacité et de la précocité de sa prise en charge, et rien sur d'éventuels facteurs favorisants ou intercurrents ayant pu précipiter l'évolution vers une forme grave.
Donc, contrairement aux cuistres, aux diafoirus et autres idiots sus-désignés, comme anesthésiste réanimateur, je ne ferai AUCUN autre commentaire sur ce décès.
En résumé : bouclez-la.

29 décembre 2021

Phil

Avec un peu d'avance, mes vœux épidémythologiques... Bonne année à toutes et à tous !



28 décembre 2021

ZOLA

Covid et Omicron : les gros mensonges de nos ministres
[Extraits]

« Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit. » Cette célèbre citation d’un triste sire est malheureusement trop souvent d’actualité.

On nous a expliqué que la troisième dose était efficace à 90 % contre Omicron. Ce n’est pas ce que dit cette étude, ni ce que dit le fabriquant Pfizer. 70% de suite, 35 à 45% après 2 mois. Voilà la réalité. Réalité sans doute en deçà : comment expliquer ces chiffres d’efficacité à 10 semaines alors qu’Omicron est apparu il y a seulement 5 semaines… Ils n’en savent rien, mais il faut vacciner, alors un mensonge de plus ou de moins… En Inde, après la cure d’ivermectine, ce n’est pas 2 mois, mais 6 mois qu’il ne se passe rien.

FRANCE / INDE VACCINS / IVERMECTINE

La France mieux protégée grâce à sa vaccination ? L’Afrique du Sud est 3 fois moins vaccinée, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une chute de ses contaminations depuis 10 jours. Chez nous, on vous expliquerait que c’est grâce aux vaccins...