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16 novembre 2022

Réintégration des soignants suspendus

Le message d'Anny Duperey au gouvernement

« Qu’est-ce qu’on attend pour les réintégrer ? Ce sont 15.000 soignants prêts à travailler. »

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15 novembre 2022

Eric Vial

SNCF, plus rien ne va ?

Je suis un amoureux du train. Et sans exagérer, je dois me trouver dans la liste des plus grands voyageurs de France. Que ce soit pour des raisons professionnelles ou pour mes voyages personnels, j’emprunte le train : cela me berce.
Quand j’étais petit, ma grand-mère espagnole qui n’avait pas un sou, me payait un ticket de quai, et nous allions regarder ensemble les trains passer à la gare de Vienne. Ils sortaient d’un long tunnel et c’était magique.
Mais il faut bien le dire, depuis quelques temps, pour ne pas dire quelques années, plus rien ne va à la SNCF. Nous assistons à un sabordage de l’une des plus belles entreprises de France ?
Prendre le TGV est devenu un luxe, les tarifs sont devenus excessifs. Les abonnements proposés ne donnent pas satisfaction et ne répondent souvent pas aux préoccupations des usagers. Pire, les trains sont désormais régulièrement en retard mettant chaque jour des milliers de travailleurs ou d’écoliers en difficulté. Pour certains patrons « prendre le train pour venir travailler est un frein à l’embauche ».
Il vaut mieux ne pas aborder ici les problèmes des correspondances qui ne sont pas assurées ou les remboursements des G30 qui sont devenus un casse-tête pour saint-cyriens. Plus personne ne réclame des excuses ou des explications : elles ne viendront pas, ou très rarement.
Dans le même temps, la politique de certains contrôleurs s’est rigidifiée. Plutôt que de faire de la prévention, ils collent bien souvent des contraventions avec un ton vindicatif sans entendre la bonne foi des utilisateurs. Le plus cocasse c’est qu’ils n’hésitent pas à verbaliser dans des trains qui ont parfois une heure de retard. Quel manque de tact.
Quant au système de réservation des TGV c’est un pur scandale. Je viens de faire 6 heures debout dans un train entre Montpellier et Strasbourg. On m’a proposé un billet sans place affectée – billet qui nécessite de payer tout de même une réservation pour une place – en m’expliquant qu’il y a « toujours un endroit où s’asseoir ». Sauf que là, non. Le bar, les banquettes, toutes les places étaient prises. Bien sûr le billet est « plein tarif ».
Je ne parle même pas de la dégradation de l’ambiance dans les trains, entre les actes d’incivilité et l’insécurité grandissante ; les rames qui sont bondées, celles qui sont détériorées ou en panne, celles où les prises (que vous payez en option dans certains trains) ne fonctionnent pas, celles où il est impossible de mettre son vélo malgré l’affichage, celles où les voyageurs ne peuvent pas déposer leurs bagages ou leurs poussettes, celles qui s’arrêtent pendant 4 heures au milieu de nulle part, celles où les toilettes sont inutilisables... Je pourrais continuer longtemps les exemples, nous avons chacun nos mauvaises expériences.
Parfois, des dirigeants de la SNCF nous expliquent que toute cette chienlit est due « à l’ouverture des chemins de fer à la concurrence souhaitée par l’Europe », « qu’il faut comprendre que désormais TER, SNCF, Ouigo, sont des marques différentes ». Je rétorque que les usagers se moquent complètement de ces considérations. Ils veulent simplement que le service public soit rendu dans de bonnes conditions : il ne l’est souvent plus !
Des responsables politiques qui subventionnent les liaisons ferroviaires et qui aident à leur développement pour des raisons aussi bien écologiques que pratiques ont compris le malaise. Certaines régions ont stoppé leur financement pour contraindre la SNCF à agir. Pour l’instant les résultats de cette pression économique sont assez faibles.
Je n’ai pas, d’habitude, l’âme du contestataire contre le train. Je suis même plutôt un défenseur des mouvements sociaux à la SNCF qui visent à améliorer la situation. Mais là, la coupe est pleine.
Pour avoir marché dans les coins les plus reculés de France, je sais que la mobilité et son accessibilité sont des enjeux majeurs pour les citoyens. Ces questions sont fondamentales pour l’avenir de notre pays. Il y a véritablement un intérêt à s’en saisir avant que le chemin de fer français ne disparaisse dans les oubliettes de notre histoire.
Je souhaite un vif et prompt rétablissement à la SNCF, nous avons besoin d’elle.


13 novembre 2022

Michel Spitz

Félicitations à la romancière alsacienne Claudie Hunzinger, récompensée par le prix Femina. Vous allez pouvoir la rencontrer lors du 33ème Festival du livre de Colmar « Liberté, je lis ton nom », les 26 et 27 novembre 2022.



12 novembre 2022

Le kiosque de la Cathédrale

Bernard Friedrich

Surgie du néant... ou presque et pour des motifs pas très nets au début, la querelle autour du maintien ou de la disparition du "kiosque de la Cathédrale" à l'occasion de l'aménagement de la place éponyme aura au moins permis aux uns et aux autres d'exprimer librement leur avis sur la question . Tout semble avoir été dit tant sur l'intérêt historique, architectural, sentimental (et "utilitaire" ?) de l'édifice que sur le problème humain lié à son devenir. Le maire ayant apparemment décidé son maintien et "esquissé" des solutions à affiner en faveur de l'exploitante, celle-ci ayant par ailleurs déclaré se battre plus pour le kiosque que pour elle-même, la logique "démocratique" voudrait que la polémique prenne fin . On peut, comme pour certaines grèves, toujours en rajouter une louche. Mais pourquoi ?



10 novembre 2022

Polémique Spivakov : mise au point

FESTIVAL INTERNATIONAL DE COLMAR

Colmar, le 07 novembre 2022

Communiqué de presse

En février 2022, le Festival International de Colmar, s’est trouvé confronté avec le déclenchement de la guerre en Ukraine à une situation qui l’a obligé à prendre des décisions rapides pour assurer la poursuite de sa pérennité.

Créé en 1989 et prenant la suite du Festival de Colmar (direction artistique Karl Münchinger 1979-1989), le Festival International de Colmar se déroule chaque année en juillet.
Monsieur Vladimir Spivakov assurait la direction artistique du festival, s’y produisant à partir de 1989 avec les Virtuoses de Moscou et depuis 2004 avec l’Orchestre National Philharmonique de Russie.

Au vu du contexte international et selon les directives du ministère de la culture et des instances européennes, il est apparu hélas assez clairement que le festival 2022 ne pourrait se tenir pour des raisons aussi pratiques qu'évidentes : pas de voyages possibles pour des musiciens russes (visas, moyens de transports...), entre autres contraintes. Pour rappel, le festival accueillait en résidence pendant 15 jours 105 personnes, musiciens et équipe compris.

Monsieur Spivakov a lui-même admis que la totalité de ses tournées avec l’Orchestre National
Philharmonique de Russie a été annulée. Et c’est sans ignorer le travail accompli auprès du festival par Monsieur Spivakov, que nous comprenons la difficulté de cette situation pour lui, et une grande partie des artistes russes.

Plusieurs échanges ont eu lieu entre M. Francis Hirn, Président du festival, et Monsieur Vladimir Spivakov, ainsi qu’un rendez-vous à Paris le 29 juin dernier. Au cours de cette rencontre Monsieur Spivakov a parfaitement entendu et compris que le festival, qui était de nouveau supprimé en 2022, ne pourrait se permettre une nouvelle annulation en 2023. Il a également été clairement évoqué que l’évolution de la guerre déclenchée par la Russie rendait impossible pour une durée indéterminée, le retour du festival à sa situation antérieure, et ce pour les raisons administratives et logistiques évoquées ci-dessus.

Le Festival International de Colmar, en concertation avec Monsieur le Maire, et comme tout festival qui aurait enchaîné 3 années blanches, a pris la seule décision qui s’imposait, et Monsieur Spivakov en a été parfaitement informé fin juin, et non par voie de presse en octobre.


Relations presse du Festival international de Colmar
Royer Johny / Chargé de Communication / Relations Presse
jroyer@tourisme-colmar.com