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19 novembre 2022

Michel Spitz

En 1922, le Musée Bartholdi ouvrait ses portes. Cent ans après, jour pour jour, nous fêtons le premier siècle du Musée ! L’idée d’une résidence d’artiste, le "Labo Bartho", initiée par Juliette Chevée, la nouvelle conservatrice du Musée Bartholdi, a permis de sélectionner le projet de Iva Šintić et Simon Burkhalter, artistes croate et suisse. Ensemble, ils nous proposent leur regard sur l’œuvre sculptée du maître. Plusieurs thèmes émergent de leur premières propositions : le rapport à l’échelle, le mouvement, l’exosquelette, …!
Vous pourrez découvrir leur travail dès aujourd’hui lors de la Masterclass pour le Centenaire du musée Bartholdi. Théâtre, conte, visites seront au programme. Le Musée est gratuit, courez le (re)découvrir ! Et ce n'est que le début des festivités... Juliette Chevée et son équipe nous réservent encore beaucoup de surprises pour cette année du centenaire....



16 novembre 2022

Réintégration des soignants suspendus

Le message d'Anny Duperey au gouvernement

« Qu’est-ce qu’on attend pour les réintégrer ? Ce sont 15.000 soignants prêts à travailler. »

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15 novembre 2022

Eric Vial

SNCF, plus rien ne va ?

Je suis un amoureux du train. Et sans exagérer, je dois me trouver dans la liste des plus grands voyageurs de France. Que ce soit pour des raisons professionnelles ou pour mes voyages personnels, j’emprunte le train : cela me berce.
Quand j’étais petit, ma grand-mère espagnole qui n’avait pas un sou, me payait un ticket de quai, et nous allions regarder ensemble les trains passer à la gare de Vienne. Ils sortaient d’un long tunnel et c’était magique.
Mais il faut bien le dire, depuis quelques temps, pour ne pas dire quelques années, plus rien ne va à la SNCF. Nous assistons à un sabordage de l’une des plus belles entreprises de France ?
Prendre le TGV est devenu un luxe, les tarifs sont devenus excessifs. Les abonnements proposés ne donnent pas satisfaction et ne répondent souvent pas aux préoccupations des usagers. Pire, les trains sont désormais régulièrement en retard mettant chaque jour des milliers de travailleurs ou d’écoliers en difficulté. Pour certains patrons « prendre le train pour venir travailler est un frein à l’embauche ».
Il vaut mieux ne pas aborder ici les problèmes des correspondances qui ne sont pas assurées ou les remboursements des G30 qui sont devenus un casse-tête pour saint-cyriens. Plus personne ne réclame des excuses ou des explications : elles ne viendront pas, ou très rarement.
Dans le même temps, la politique de certains contrôleurs s’est rigidifiée. Plutôt que de faire de la prévention, ils collent bien souvent des contraventions avec un ton vindicatif sans entendre la bonne foi des utilisateurs. Le plus cocasse c’est qu’ils n’hésitent pas à verbaliser dans des trains qui ont parfois une heure de retard. Quel manque de tact.
Quant au système de réservation des TGV c’est un pur scandale. Je viens de faire 6 heures debout dans un train entre Montpellier et Strasbourg. On m’a proposé un billet sans place affectée – billet qui nécessite de payer tout de même une réservation pour une place – en m’expliquant qu’il y a « toujours un endroit où s’asseoir ». Sauf que là, non. Le bar, les banquettes, toutes les places étaient prises. Bien sûr le billet est « plein tarif ».
Je ne parle même pas de la dégradation de l’ambiance dans les trains, entre les actes d’incivilité et l’insécurité grandissante ; les rames qui sont bondées, celles qui sont détériorées ou en panne, celles où les prises (que vous payez en option dans certains trains) ne fonctionnent pas, celles où il est impossible de mettre son vélo malgré l’affichage, celles où les voyageurs ne peuvent pas déposer leurs bagages ou leurs poussettes, celles qui s’arrêtent pendant 4 heures au milieu de nulle part, celles où les toilettes sont inutilisables... Je pourrais continuer longtemps les exemples, nous avons chacun nos mauvaises expériences.
Parfois, des dirigeants de la SNCF nous expliquent que toute cette chienlit est due « à l’ouverture des chemins de fer à la concurrence souhaitée par l’Europe », « qu’il faut comprendre que désormais TER, SNCF, Ouigo, sont des marques différentes ». Je rétorque que les usagers se moquent complètement de ces considérations. Ils veulent simplement que le service public soit rendu dans de bonnes conditions : il ne l’est souvent plus !
Des responsables politiques qui subventionnent les liaisons ferroviaires et qui aident à leur développement pour des raisons aussi bien écologiques que pratiques ont compris le malaise. Certaines régions ont stoppé leur financement pour contraindre la SNCF à agir. Pour l’instant les résultats de cette pression économique sont assez faibles.
Je n’ai pas, d’habitude, l’âme du contestataire contre le train. Je suis même plutôt un défenseur des mouvements sociaux à la SNCF qui visent à améliorer la situation. Mais là, la coupe est pleine.
Pour avoir marché dans les coins les plus reculés de France, je sais que la mobilité et son accessibilité sont des enjeux majeurs pour les citoyens. Ces questions sont fondamentales pour l’avenir de notre pays. Il y a véritablement un intérêt à s’en saisir avant que le chemin de fer français ne disparaisse dans les oubliettes de notre histoire.
Je souhaite un vif et prompt rétablissement à la SNCF, nous avons besoin d’elle.


13 novembre 2022

Michel Spitz

Félicitations à la romancière alsacienne Claudie Hunzinger, récompensée par le prix Femina. Vous allez pouvoir la rencontrer lors du 33ème Festival du livre de Colmar « Liberté, je lis ton nom », les 26 et 27 novembre 2022.



12 novembre 2022

Le kiosque de la Cathédrale

Bernard Friedrich

Surgie du néant... ou presque et pour des motifs pas très nets au début, la querelle autour du maintien ou de la disparition du "kiosque de la Cathédrale" à l'occasion de l'aménagement de la place éponyme aura au moins permis aux uns et aux autres d'exprimer librement leur avis sur la question . Tout semble avoir été dit tant sur l'intérêt historique, architectural, sentimental (et "utilitaire" ?) de l'édifice que sur le problème humain lié à son devenir. Le maire ayant apparemment décidé son maintien et "esquissé" des solutions à affiner en faveur de l'exploitante, celle-ci ayant par ailleurs déclaré se battre plus pour le kiosque que pour elle-même, la logique "démocratique" voudrait que la polémique prenne fin . On peut, comme pour certaines grèves, toujours en rajouter une louche. Mais pourquoi ?