Translate

17 juillet 2023

Coopérative Sonneblüem

Abbaye de Marbach


J-7 Bal'us'trad en concert - pensez à réserver

Bal'us'trad c'est l'invitation aux "résidences itinérantes", sur la route des vins d'Alsace. C'est un esprit d'authenticité, une envie d'aller aux sources du spectacle vivant.
Cheminant à pied sur le piémont, entre les rangs des vignes et villages, les troubadours, saltimbanques, jongleurs, créent des rencontres inattendues tout au long de leur parcours. Et chemin faisant, ils composent des mélodies, les jongleurs de nouvelles figures, les poètes des mots plein la tête. Le tout, puisé sous les sols de schiste, de calcaire et autres secrets du vignoble. En ce jour, ils vous interpréteront des mélodies nouvelles et anciennes, ainsi que certaines histoires véritables de leur périple. L'an dernier, ils ont marché d'Ottrott à Hunawihr, en 45 jours, alors qu'il faut 45 minutes en voitures... Cette année, ils cheminent de Kaysersberg à Gueberschwihr en partant le 11 juillet pour arriver à l'Abbaye de Marbach le 23 juillet à 17h


Bal'Us'trad sur France Bleu Alsace


Une expo avec Jeannette Gregori

Janna Gregori est née en 1967 et vit à Strasbourg. Elle a étudié la photographie à l’Université des Beaux-Arts d’Indiana, aux États-Unis ainsi qu’à l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg (aujourd’hui HEAR). Le hasard et la curiosité ont mené ses pas vers une communauté de manouches installés le long d’une route départementale en Alsace, l’été 2009. Depuis, son travail photographique n’a cessé de dépeindre, au travers de scènes de vie, la dignité de ces familles et de défendre leur humanité face aux préjugés.
Présentation de l'expo en présence de l'artiste dimanche 23 juillet 17h
l’exposition sera ensuite visible lors des concerts et sur demande



SVEB - du hardbop à l'abbaye

SVEB est un quartet de jazz réuni autour d’Eric Soum, guitariste et compositeur d’une musique engagée, énergique et libre. Influencé par le jazz dit « hardbop » des années 60, le répertoire du groupe est principalement constitué de compositions originales.
C'est quoi le hardbop ?
Le hard bop (« bop dur ») est un courant musical appartenant au jazz qui s'est développé entre 1955 et 1960. Il prend source dans un mouvement de reconnaissance par les noirs américains de leurs origines, appelé Black is beautiful (« Le Noir est beau ») : un retour aux sources de la musique, à l'Afrique et, en même temps, une réaction agressive (musicalement parlant) au cool jazz (d'où le terme « hard ») surtout dominé par les blancs. L'auteur américain David Rosenthal nota aussi que le hard bop était un développement naturel pendant une époque où des musiciens d'envergure (Tadd Dameron par exemple) travaillaient et dans le jazz et dans le rhythm and blues. Même si la plupart des acteurs de ce courant ont fait leur apprentissage dans le style bebop (d'où le terme « bop »), ce genre musical incorpore les influences du rhythm and blues, du blues et du gospel, notamment dans les jeux du piano et du saxophone.
Avec Eric Soum : guitare, compositions
Dominique Humbert : saxophones alto et soprano
Hélène Eschbach : contrebasse
Jérôme Baldeck : batterie
en concert le samedi 29 juillet à 20h30



Pensez au covoiturage pour venir à l'abbaye !

Nous avons pensé à vous, à votre porte-monnaie et à l’environnement. L'Abbaye de Marbach s'associe à Covoiturage Simple et vous propose de nouveaux moyens pour venir à Marbach grâce à une plateforme de covoiturage.
Comment ça fonctionne ?
Proposez une place dans votre voiture ou prenez contact avec quelqu’un qui en propose une ! Il suffit de remplir le formulaire et la personne est informée de votre demande de covoiturage !
Pas de compte à créer, ni de mot de passe à retenir, vous recevez uniquement un mail avec le numéro de téléphone et l’adresse mail des spectateurs souhaitant faire la route avec vous ! Il ne vous reste plus qu’à prendre contact et partager un moment convivial !


je covoiture


Tous les concerts de la saison#16

Pensez à réserver...


je réserve en ligne




Abbaye de Marbach
lieudit Marbach
68420 Obermorschwihr
marbach.culture@gmail.com

11 juillet 2023

Michel Spitz

Le Colmar Symphonic Mob© a rassemblé 450 musiciens et chanteurs amateurs qui se sont joints à l’Orchestre de la Radio de Francfort dirigé par Alain Altinoglu dans le Parc du Champ-de-Mars pour interpréter six œuvres célèbres du répertoire. L’enthousiasme de tous et le plaisir de jouer ensemble a brisé tous les préjugés et ouvert le grand répertoire au plus large public. (Photos Michel Spitz)












3 juillet 2023

Eric Straumann

Facebook Live du 3/7/2023


 Musée Unterlinden

Visite art et vin

L'art et le vin : un fabuleux parcours œnoculturel

09.07.23 - 10h

PHOTO_CAVE_3_WEB

Visite guidée suivie d’une dégustation avec le domaine Robert Karcher et fils

Dans le cadre du 70e anniversaire de la route des vins d’Alsace, nous vous proposons un fabuleux parcours œnoculturel à travers les collections du musée qui ne manquera pas de vous surprendre par la qualité des œuvres et les anecdotes autour de certains objets.
À la fin de cette visite insolite, vous pourrez profiter d’une dégustation de plusieurs cépages proposée par le domaine Robert Karcher et fils.

Journée en partenariat avec la Ville de Colmar et Alsace Destination Tourisme
Date | 09.07.23
Horaires |
09h45 : Accueil à la billetterie du musée
10h00 – 11h30 : Visite guidée sur le thème du vin
11h30 – 12h30 : Dégustation de vins dans la salle Louis Hugot
Tarif | 30€ / personne (jauge limitée – Merci de réserver en ligne)
Lieu I Point de rencontre à la billetterie du musée
Réserver en ligne

Visites autour des collections

"Chefs-d’œuvre" et "Retable d'Issenheim"

Tous les dimanches du 15.07 au 27.08.23

PHOTO_PUBLIC_ACKERHOF-5_WEB
Visites "Chefs-d’œuvre"
Cette visite vous permet de découvrir les œuvres emblématiques des collections et l'architecture du musée en compagnie d’une médiatrice.
Dates et horaires | 15.07, 20.07, 30.07, 31.07, 2.08, 10.08, 18.08, 23.08, 27.08.23 de 14h à 15h30
Tarif | 4,50 € et droit d’entrée (jauge limitée*)
En savoir plus
PHOTO_PUBLIC-6_WEB
Visites "Retable d'Issenheim"
En compagnie d’une médiatrice, partez à la rencontre de ce chef-d'œuvre de l'art médiéval. La visite entraîne les visiteurs au cœur de ce polyptique monumental sculpté et peint, dédié à saint Antoine et à la vie du Christ.
Dates et horaires | 15.07, 20.07, 30.07, 31.07, 2.08, 10.08, 18.08, 23.08, 27.08.23 de 11h à 12h30
Tarif | 4,50 € et droit d’entrée (jauge limitée*)
En savoir plus
* Pour plus d'informations sur la programmation et pour les réservations vous pouvez joindre le service réservations du lundi au vendredi au 03 89 20 22 79 ou reservations@musee-unterlinden.com ou le service billetterie uniquement le week-end au 03 89 20 15 58 - billetterie@musee-unterlinden.com

Nouvel accrochage d'art moderne

05.07 - 04.09.23

Nouvelle acquisition de trois Rainbows

de Fabienne Verdier

03_PHOTO_VAIIU
Grâce à un don de l’artiste, au soutien de la Galerie Lelong & Co. (Paris) et au mécénat exceptionnel du Crédit Mutuel, le Musée Unterlinden a fait l’acquisition de trois « Rainbows » de l’artiste Fabienne Verdier : KhandroThera et Vaiiu.
Ces œuvres sont à (re)découvrir cet été au niveau 2 de l’Ackerhof, aux côtés du Grand Vortex (prêté au musée jusqu’au 04.09) et d’autres grands formats des collections d’art moderne du musée.
À partir du 06.09, les trois Rainbows seront présentés au niveau 1 de l'Ackerhof.
En savoir plus

1 juillet 2023

Alea jacta est

Eric Vial

Je découvre les images des émeutes et des agressions à Strasbourg (et ailleurs). Je suis horrifié. Je condamne fermement. Et pourtant, j’ai toujours eu une âme d’adolescent politisé.
Quand j’imaginais la révolution, dans mon âme pure et sans doute naïve de gosse, j’imaginais un jour un soulèvement populaire pour un monde meilleur, plus équitable, plus respectueux de la nature ; pour l’abolition des privilèges ; la liberté et le progrès de la Société. Je rêvais d’une prise de conscience collective, d’une jeunesse éduquée et intelligente, de l’élévation d’une classe (dont je me reconnais) .
Mais à aucun moment, je n’avais imaginé que ceux qui porteraient la révolte, sous prétexte de lutter contre l’injustice, pilleraient des Apple Store, des boutiques Lacoste, Zara ; incendieraient des écoles, des mairies ou des médiathèques ; dégraderaient un mémorial de déportés ; brûleraient des voitures de salariés ; détruiraient ce que la solidarité des citoyens a donné par leurs impôts ou les cotisations liés au travail ; attaqueraient des pompiers ou des forces de l’ordre en se marrant de leurs méfaits.
Non, à aucun moment, je ne l’avais imaginé. Mais je dois me faire vieux, « je ne dois pas avoir la ref’ ».
Frédéric Dard, l’auteur de San Antonio disait : « Les cons gagnent toujours, question de surnombre ». Je pensais que c’était de l’humour.
Ceux qui sont responsables du maintien de la cohésion nationale ont-ils failli ? Ils semblent découvrir dans leurs déclarations l’ampleur de la fracture entre les classes sociales et de l’inculture dramatique d’une partie de la jeunesse : sans conviction ni valeur. Soit ces responsables politiques mentent (ce qui aurait pour effet de propager encore davantage de colère), soit effectivement ils sont complètement déconnectés de la vie réelle et du quotidien des Français.
Je ne crois pas qu’il faille en vouloir aux parents, je suis assez d’accord avec la philosophie de Jean-Jacques Rousseau dont la vie a été marquée par l’errance : les enfants appartiennent à tous, à la collectivité.
Par peur de ce qu’on pourrait penser de nous, par individualisme aussi, nous avons laissé faire sans réprimander, sans jamais nous interférer. Nous sommes, je crois, tous responsables de ces gosses de notre république. Encore faut-il qu’eux et nous en ayons conscience.
Notre incapacité à faire drastiquement appliquer les principes de la laïcité à la française dans les entreprises publiques est bien la preuve de la déliquescence de nos valeurs cardinales face à la loi. À force de reculer sur nos socles communs, ceux qui fondent une Nation, on finit par tomber.
Pour autant, toutes ces jacqueries qui se multiplient et se suivent ne sont pas des hasards : les Gilets jaunes, les manifestations dures et longues contre la réforme des retraites, et maintenant les émeutes dans les banlieues. C’est aussi un terreau pour l’avenir de la France.
Les confinements liés au Covid-19, l’inflation galopante notamment sur les produits alimentaires, sont aussi des vecteurs de paupérisation des populations des quartiers sensibles. Depuis les émeutes de 2005 la situation s’est largement dégradée.
De la même manière elle s’est dégradée dans les zones rurales. Les villages et les territoires isolés n’ont pas bénéficié de toute l’attention et de tous les dispositifs et infrastructures attribués aux quartiers. Pire, les services publics sont partis, laissant un énorme désarroi dans la population. L’inégalité républicaine et la disparité entre les territoires s’est accrue.
Et je ne parle même pas de l’accès à la santé… Comme l’écrit Alexandre Devecchio dans son livre « Les Enfants du Siècle », la problématique pour résoudre la fracture sociale est double.
Ce n’est pas faute que les associations, les collectivités territoriales, l’éducation nationale, et même les pouvoirs publics n’aient prévenu… Tout le monde savait « qu’il suffirait d’une étincelle ».
Sans jouer les Cassandre, chacun sait désormais comment tout cela va politiquement se terminer…
Advienne que pourra.