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31 janvier 2024

Musée Unterlinden

Le Mur Colmar

Dimanche 4 février 2024 - 10h à 17h

Tourné vers l’avenir le Musée Unterlinden continue de tisser des liens avec les différents acteurs artistiques et culturels.
C’est avec l’association de street art Le Mur Colmar que nous ouvrons ce dernier mois d’exposition lors d’un dimanche festif pour petits et grands.

Deux artistes du Mur proposent aux visiteurs une démonstration « live painting » dans le musée en regard d’une œuvre des collections de leur choix. Sur des toiles de deux mètres par trois, ils utiliseront diverses techniques des arts urbains.

Entrée libre et gratuite
Lieu : Piscine
Le Conservatoire de Colmar s’invite au Musée Unterlinden !

Jusqu'au au 23/02/2024

Musée Unterlinden - Colmar

Le Conservatoire de Colmar s’invite au Musée Unterlinden !
Imaginée avec les professeurs et les élèves du Conservatoire de Colmar, cette programmation musicale et théâtrale inédite créée pour l’anniversaire du musée accueille les visiteurs au grès de leur déambulation. Ces florilèges sont autant d’invitations à découvrir le musée de manière sensible.


Dates :
11, 12, 18, 19, 25, 26 janvier 2024
1, 2, 8, 9, 15, 16, 22, 23 février 2024
Horaire : 14h
Durée : 1h
Tarif : entrée du musée
Point de rencontre à la billetterie du Musée
Jeudi 18 Janvier 2024 à 14h
Vendredi 19 Janvier 2024 à 14h
Jeudi 25 Janvier 2024 à 14h
Vendredi 26 Janvier 2024 à 14h
Jeudi 1 Février 2024 à 14h
Vendredi 2 Février 2024 à 14h
Jeudi 8 Février 2024 à 14h
Vendredi 9 Février 2024 à 14h
Jeudi 15 Février 2024 à 14h
Vendredi 16 Février 2024 à 14h
Jeudi 22 Février 2024 à 14h
Vendredi 23 Février 2024 à 14h

Réserver
Comédie de Colmar

Phèdre
de Jean Racine
mise en scène Matthieu Cruciani

Du 25/01/2024 au 02/02/2024

© Jean-Louis Fernandez / Chaillot Théâtre national de la danse

Dévorée de passion pour Hippolyte, le fils de son époux Thésée, Phèdre ne peut rien contre la fatalité. Sondant l’inconscient de la plus profonde des œuvres de Racine, Matthieu Cruciani en explore les arcanes et les ombres, pour révéler une héroïne pleinement humaine et charnelle, ravagée par les contradictions du désir.

Dans un palais noyé de soleil, ouvert sur la mer, Phèdre est enfermée. Un lieu somptueux et en péril, hanté par le passé et les trophées de Thésée. Un lieu d’errance et d’insomnie, en pleine décadence. C’est le décor que Matthieu Cruciani et le scénographe Nicolas Marie ont rêvé pour cette rencontre avec l’une des figures les plus troublantes du théâtre classique. Phèdre, emportée par sa passion, écrasée de culpabilité, fait tournoyer autour d’elle la complexité des émotions et leurs paradoxes : se taire pour rester libre, condamner en souhaitant venir en aide, éprouver son impuissance, désirer malgré soi. Mettre en scène Phèdre aujourd’hui, c’est aussi parler des femmes, nombreuses autour de l’héroïne à entrer en résistance et cherchant toutes une place dans un monde d’hommes. Pour incarner cette galerie d’êtres extrêmes, prêts à en découdre avec leur destin, une troupe pleine d’insolence et de jeunesse embrasse à pleine bouche les alexandrins raciniens, portés par la musique baroque et sensible de Carla Pallone.

Dates et horaires :
Jeudi 25 janvier 2024 à 19h
Vendredi 26 janvier 2024 à 20h
Samedi 27 janvier 2024 à 18h
Mardi 30 janvier 2024 à 19h
Mercredi 31 janvier 2024 à 20h
Jeudi 1er février 2024 à 19h
Vendredi 2 février 2024 à 20h

Tarifs : 22€/16€/10€/6€
Michel Spitz

Comédie de Colmar : « Les arts ont-ils des choses à se dire ? »

Pour un premier rendez-vous "Une heure, une œuvre", la Comédie, en partenariat avec le Musée Unterlinden, Matthieu Cruciani, co-directeur et metteur en scène et Magali Haas, documentaliste scientifique et responsable des collections d’arts graphiques du musée, ont passionné leur auditoire en mettant en parallèle le travail du graveur médiéval Martin Schongauer et celui du metteur en scène d'aujourd'hui. A partir de la gravure « Le grand portement de croix », les intervenants se sont saisis de la question : comment un artiste s’empare d’un texte des siècles passés pour le donner à voir, à comprendre et à ressentir à ses contemporains ? Un subtil décodage croisé de la mise en scène de Martin Schongauer... Quand le sacré devient humain pour parler aux contemporains...



Michel Spitz

Exposition Susanne Jannsen - Espace d’art contemporain André Malraux

 « Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis », est une rencontre magique entre l'illustration de livres et la peinture libre sur grands formats. L'espace André Malraux de Colmar se transforme en un lieu où contes, mythes et eaux profondes cohabitent harmonieusement. Deux projets de livre en cours occupent une place centrale, offrant une nouvelle perspective sur la tragédie de la noyade d'Ophélie dans « Hamlet » de Shakespeare et explorant le conte méconnu des frères Grimm, « Jorinde et Joringel ».
Les œuvres de Susanne Janssen, que nous avons le plaisir de contempler, témoignent de la fluidité avec laquelle l'illustration et la peinture s'entremêlent dans sa pratique artistique. Les peintures à l'huile de grand format et les collages de gravures à la pointe sèche enrichissent notre expérience visuelle, créant une immersion captivante dans l'univers créatif de l'artiste.

28 janvier 2024

Jubilatoire !

Eric Vial

Le dernier ouvrage du philosophe Ghislain Benhessa, « Le référendum impossible, comment faire taire le peuple » est absolument jubilatoire. C’est l’histoire d’un hold-up : celui de la souveraineté du peuple français et de la démocratie directe.
L’enseignant de l’Université de Strasbourg décrit un à un les mécanismes qui ont conduit au vol de cette souveraineté et au schisme qui en résulte entre le peuple et ses élites.
Le désintérêt pour la chose publique est désormais tellement profond que « 60% des Français disent comprendre, sans les cautionner, les comportements violents à l’égard des députés et de leurs collaborateurs » ; « 40% des Européens estiment que voter ne sert à rien ».
Si les faits n’étaient pas si graves, l’ouvrage serait drôle, « voter bien ou ne pas voter ». Il est parsemé d’anecdotes historiques et de renoncements intellectuels qui ne visent qu’à la création et la préservation d’une caste de privilégiés : les élus.
Le constat est forcément amer pour notre République. De la Première Constitution des Révolutionnaires qui s’appuyait sur la philosophie des Lumières à aujourd’hui, où en sommes nous ?
De l’Abbé Sieyès qui proclamait que les représentants du peuple ne devaient « jamais être nuisibles à ses commettants » aux multiples passages en force par le 49.3, où en sommes-nous ?
De la volonté des constituants de la Vème République qui considéraient « qu’en période de tumulte, le dernier mot doit revenir au peuple dont la souveraineté rend la consultation obligatoire » à la « trahison du Traité de Lisbonne » alors que les Français avaient dit « non » à l’Europe par référendum en 2005, où en sommes-nous ?
Bref, le peuple considéré comme ignorant pour lui-même des affaires qui le concernent, est cadenassé, bâillonné, méprisé. Il n’a plus son mot à dire. « Le mal se loge dans le gouffre qui sépare le peuple de la décision prise par ses représentants. »
De l’Europe au Conseil Constitutionnel, à l’Assemblée Nationale en passant par l’Élysée, Ghislain Benhessa arpente comme un fin limier tous les lieux du détricotage de « la souveraineté par le peuple et pour le peuple ».
Le docteur en droit ne donne pas les solutions pour se sortir de ce marasme démocratique, mais il met très clairement des mots sur des maux, pointant les incapacités des différents présidents de la République après de Gaulle, à « prendre leur responsabilité » lorsque la souveraineté populaire s’exprime.
Benhessa conclut cette démonstration éloquente par : « qu’on ne s’y trompe pas, le placement sous tutelle du référendum va de pair avec la mise à mort du destinataire de la question : le peuple ».
« Le Référendum impossible » aux éditions de l’Artilleur est à lire absolument.

27 janvier 2024

[CONCERT]

Quatuor à cordes Kandinsky

Mercredi 31 Janvier 2024 à 20h
Théâtre Municipal de Colmar

Hannah Kandinsky (violon) / Evgenii Artemenkov (violon) / Ignazio Alayza (alto) / Antonio Gervilla Diaz (violoncelle)

© Alexander Piper

Programme :

- Robert Schumann, Quatuor à cordes op. 41/1 en la mineur
- Lingyi Dong, Quiyan Songcui
- Ludwig van Beethoven, Quatuor à cordes no 11 en fa mineur, op. 95

Pour écouter : https://www.youtube.com/watch?v=uJyu8pdL7Ew&feature=youtu.be

Fondé en 2020 et basé à Vienne, le Quatuor Kandinsky est lauréat du Concours Boccherini et du Concours International Mozart. Présent sur les scènes européennes, se formant auprès des grands noms du quatuor, il participe au projet MERITA et à la Verbier Festival Academy 2023.

Tarifs et billetterie :

15€ / 12€ / 8€ / 6€ / 3€ / -18 ans : gratuit