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9 janvier 2021

Vaccin anti-Covid : la France dans une impasse ?

Gaston

On pensait 2020 et ses frasques derrière nous mais 2021, pour ses débuts, s’annonce tout aussi pessimiste.

Une solution semble enfin avoir été trouvée, qui apporte son lot d’interrogations légitimes, de préoccupations et d’hésitations toutes aussi compréhensibles. Il y a aussi le lot des anti-tout, qui se revendiquent majoritaires, prétendent détenir le savoir, s’offusquent du choix des pro-vaccins à coup de paroles cassantes et dures mais ne supportent pas la situation inverse. C’est la liberté de parole unilatérale, la pensée unique que je pensais disparue de notre démocratie. « Ne vas pas faire ton vaccin, c’est un complot. Si tu y vas, tu es un connard, un vendu, un mouton. » Quel respect ! Comme disait Coluche (d’après Orwell) : « Les hommes naissent libres et égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres » !

Du fait de mon âge avancé, je fais partie des prioritaires et oui, j’irai me faire vacciner. Oui, j’ai des questions et des hésitations. Mais non, je ne suis pas un mouton-pro-gouvernement-prêt-à-tout-vendu-bête-ignare-irréfléchi.

Je pense aux soignants, aux restaurateurs, au milieu de l’événementiel, de l’hôtellerie, du voyage, du spectacle, du cinéma, du sport et tant d’autres qui ne peuvent rouvrir, ni travailler. On les soutenait il y a un an. On disait que la seule solution pour sortir de la crise serait ce vaccin si attendu. Aujourd’hui, solidarité oubliée. Pas de vaccin pour certains, qui essaient de prouver à tous qu’ils sont les seuls à détenir la vérité. Mais on oublie tous nos soignants, restaurateurs et autres amis cités plus hauts qui voudraient nous soigner, nous accueillir ou nous proposer de l’évasion. L’évasion et le rêve qui nous manquent depuis bientôt une année.

Alors que les anti-tout continuent à déverser leur bile, à se croire au-dessus de la mêlée mais nous foutent la paix ! L’acceptation va dans les deux sens ! L’interrogation, la peur sont légitimes, l’insulte, la désinformation non ! Pensons aussi à ceux qui veulent revenir à une vie normale et travailler ! À nous de trouver la brèche dans l’impasse.