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27 juin 2021
26 juin 2021
Fabien Nierengarten
Hier soir, sur une page FB, j'ai eu un échange assez surréaliste avec un type qui demandait à ce « qu'on donne enfin le pouvoir au peuple avec le référendum ». OK sur le principe. Mais je lui ai alors posé cette question : « si lors d'un référendum, vous votez OUI et que ce OUI obtient au final 49% des voix contre 51% pour le NON, est-ce que vous acceptez cette décision du peuple ? » Réponse de l'intéressé : « Ah ben non, si ça se passe comme ça, je vais dans la rue car c'est pas normal que mon avis ne soit pas respecté ».
Voilà, voilà. Avec ça, on est avancé. Et je suis certain que cette position est celle de nombreux autres. Pour ces gens-là, l'important n'est pas d'être consulté et entendu. L'important, c'est d'avoir raison. En mode « la majorité a tort tant qu'elle n'est pas d'accord avec moi ». Pour notre société, c'est alors le choix entre l'unanimité ou le chaos. Et donc, la fin de la démocratie et le début de la dictature. Mais comme ce sera au nom du peuple, ce sera forcément sympa, n'est-ce pas ?
Combien de fois, lors des campagnes pour les élections municipales, a t-on déjà entendu le tristement célèbre « moi, je ne vote plus pour lui, car la seule fois où j'en ai eu besoin, il n'a rien fait ». Moi, moi, moi et encore moi ! Moi vouloir des sous, moi vouloir des loisirs, moi vouloir du plaisir, moi vouloir la liberté, moi vouloir tout, tout de suite ! Mais quand on profite de tous les avantages d'une vie en société (sécurité, couverture sociale, services publics, etc.), il faut aussi accepter que certaines décisions soient prises dans l'intérêt de tous, et pas forcément dans l'intérêt de chacun.
Allez, admettons que ces personnes s'abstiennent aux élections parce qu'elles ne font plus confiance aux politiques. Mais où sont-elles quand il s'agit de voter aux scrutins professionnels (10% de participation) ? Où sont-elles quand des associations recherchent des bénévoles ? Où sont-elles quand on demande l'avis de la population sur tel ou tel projet ? Pas le temps, pas envie, et surtout « j'vois pas en quoi ça me concerne ». Moi, moi, moi, moi, moi !
Franchement, la question se pose : quand pourra-t-on donner plus de pouvoir à des citoyens qui se comportent comme des adolescents immatures ? La réponse est entre les mains des politiques, mais aussi des parents, des enseignants, des journalistes et de tous ceux qui ont pour mission (pour ne pas dire pour obligation) de faire en sorte qu'une société sache plutôt conjuguer le présent et l'avenir à la 1ère personne du pluriel qu'à la 1ère personne du singulier.
Hier soir, sur une page FB, j'ai eu un échange assez surréaliste avec un type qui demandait à ce « qu'on donne enfin le pouvoir au peuple avec le référendum ». OK sur le principe. Mais je lui ai alors posé cette question : « si lors d'un référendum, vous votez OUI et que ce OUI obtient au final 49% des voix contre 51% pour le NON, est-ce que vous acceptez cette décision du peuple ? » Réponse de l'intéressé : « Ah ben non, si ça se passe comme ça, je vais dans la rue car c'est pas normal que mon avis ne soit pas respecté ».
Voilà, voilà. Avec ça, on est avancé. Et je suis certain que cette position est celle de nombreux autres. Pour ces gens-là, l'important n'est pas d'être consulté et entendu. L'important, c'est d'avoir raison. En mode « la majorité a tort tant qu'elle n'est pas d'accord avec moi ». Pour notre société, c'est alors le choix entre l'unanimité ou le chaos. Et donc, la fin de la démocratie et le début de la dictature. Mais comme ce sera au nom du peuple, ce sera forcément sympa, n'est-ce pas ?
Combien de fois, lors des campagnes pour les élections municipales, a t-on déjà entendu le tristement célèbre « moi, je ne vote plus pour lui, car la seule fois où j'en ai eu besoin, il n'a rien fait ». Moi, moi, moi et encore moi ! Moi vouloir des sous, moi vouloir des loisirs, moi vouloir du plaisir, moi vouloir la liberté, moi vouloir tout, tout de suite ! Mais quand on profite de tous les avantages d'une vie en société (sécurité, couverture sociale, services publics, etc.), il faut aussi accepter que certaines décisions soient prises dans l'intérêt de tous, et pas forcément dans l'intérêt de chacun.
Allez, admettons que ces personnes s'abstiennent aux élections parce qu'elles ne font plus confiance aux politiques. Mais où sont-elles quand il s'agit de voter aux scrutins professionnels (10% de participation) ? Où sont-elles quand des associations recherchent des bénévoles ? Où sont-elles quand on demande l'avis de la population sur tel ou tel projet ? Pas le temps, pas envie, et surtout « j'vois pas en quoi ça me concerne ». Moi, moi, moi, moi, moi !
Franchement, la question se pose : quand pourra-t-on donner plus de pouvoir à des citoyens qui se comportent comme des adolescents immatures ? La réponse est entre les mains des politiques, mais aussi des parents, des enseignants, des journalistes et de tous ceux qui ont pour mission (pour ne pas dire pour obligation) de faire en sorte qu'une société sache plutôt conjuguer le présent et l'avenir à la 1ère personne du pluriel qu'à la 1ère personne du singulier.
24 juin 2021
Élections régionales dans le Grand Est : le best of du débat du second tour [Vidéo]
Brigitte Klinkert (majorité présidentielle), Jean Rottner (LR), Éliane Romani (EELV) et Laurent Jacobelli (RN) les quatre candidats qualifiés pour le second tour des régionales dans le Grand Est, se sont retrouvés ce mercredi à Strasbourg, à l’occasion du débat d'entre deux tours organisé par l’ensemble des quotidiens du Grand Est dont les titres du groupe Ebra (Les Dernières Nouvelles d'Alsace, L'Alsace, L'Est républicain, le Républicain lorrain et Vosges Matin). Nous avons sélectionné les meilleurs moments de cette rencontre.
Brigitte Klinkert (majorité présidentielle), Jean Rottner (LR), Éliane Romani (EELV) et Laurent Jacobelli (RN) les quatre candidats qualifiés pour le second tour des régionales dans le Grand Est, se sont retrouvés ce mercredi à Strasbourg, à l’occasion du débat d'entre deux tours organisé par l’ensemble des quotidiens du Grand Est dont les titres du groupe Ebra (Les Dernières Nouvelles d'Alsace, L'Alsace, L'Est républicain, le Républicain lorrain et Vosges Matin). Nous avons sélectionné les meilleurs moments de cette rencontre.
Fabien Nierengarten
Parmi les raisons qui font que je me balade (beaucoup) moins sur FB, il y a cette tendance de plus en plus forte à s'y moquer du malheur des autres.
Une personnalité politique se fait agresser ? Hahahaha !!
Un footballeur se fait cambrioler ? Hahahaha !!
Une vedette se fait siffler ? Hahahaha !!
Un journaliste se fait insulter ? Hahahaha !!
Une homosexuelle se fait harceler ? Hahahaha !!
Un vacciné témoigne d'effets secondaires ? Hahahaha !!
Une jeune femme se plaint de propos racistes ? Hahahaha !!
Tous ces exemples sont tirés de mon fil d'actualité FB des derniers jours...
Tiens, c'est souvent parmi ces petits plaisantins qu'on retrouve des rebelles de salon et autres complotistes d'opérette. S'il y a quelque chose qui pue dans cette république et qu'on y perd peu à peu ses valeurs, ils y sont sans doute aussi pour quelque chose.
Parmi les raisons qui font que je me balade (beaucoup) moins sur FB, il y a cette tendance de plus en plus forte à s'y moquer du malheur des autres.
Une personnalité politique se fait agresser ? Hahahaha !!
Un footballeur se fait cambrioler ? Hahahaha !!
Une vedette se fait siffler ? Hahahaha !!
Un journaliste se fait insulter ? Hahahaha !!
Une homosexuelle se fait harceler ? Hahahaha !!
Un vacciné témoigne d'effets secondaires ? Hahahaha !!
Une jeune femme se plaint de propos racistes ? Hahahaha !!
Tous ces exemples sont tirés de mon fil d'actualité FB des derniers jours...
Tiens, c'est souvent parmi ces petits plaisantins qu'on retrouve des rebelles de salon et autres complotistes d'opérette. S'il y a quelque chose qui pue dans cette république et qu'on y perd peu à peu ses valeurs, ils y sont sans doute aussi pour quelque chose.
23 juin 2021
22 juin 2021
27 JUIN 2021 DEUXIÈME TOUR
PCF Colmar
Dimanche prochain, élisez des conseillers de gauche en votant pour la liste d'union conduite par ELIANE ROMANI qualifiée pour le second tour et dans laquelle figurent 26 communistes, militants intègres et reconnus.
La section pcf.colmar@gmail.com
PCF Colmar
Dimanche prochain, élisez des conseillers de gauche en votant pour la liste d'union conduite par ELIANE ROMANI qualifiée pour le second tour et dans laquelle figurent 26 communistes, militants intègres et reconnus.
La section pcf.colmar@gmail.com
Professeur Schmeerwurscht / HEB'DI
C’est ASTRA (sur l’air de « c’est extra » de Léo Ferré)
Dans une interview à La Stampa, un responsable de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a suggéré qu’il serait préférable de l’abandonner, même pour les populations plus âgées. « C’est une option que de nombreux pays, comme la France et l’Allemagne, envisagent à la lumière de la disponibilité accrue des vaccins à ARN messager. » Si ces pays venaient à l’abandonner, ils ne seraient pas les premiers.
L’Autriche, la Norvège ou encore le Danemark ont décidé de s’en passer, il y a déjà plusieurs semaines, sans oublier l’Italie qui a restreint l’utilisation du vaccin AstraZeneca aux personnes âgées de 60 ans et plus, en raison des risques accrus pour la santé des plus jeunes.
C’est sans doute parce qu’il n’y a aucun risque…
C’est ASTRA (sur l’air de « c’est extra » de Léo Ferré)
Dans une interview à La Stampa, un responsable de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a suggéré qu’il serait préférable de l’abandonner, même pour les populations plus âgées. « C’est une option que de nombreux pays, comme la France et l’Allemagne, envisagent à la lumière de la disponibilité accrue des vaccins à ARN messager. » Si ces pays venaient à l’abandonner, ils ne seraient pas les premiers.
L’Autriche, la Norvège ou encore le Danemark ont décidé de s’en passer, il y a déjà plusieurs semaines, sans oublier l’Italie qui a restreint l’utilisation du vaccin AstraZeneca aux personnes âgées de 60 ans et plus, en raison des risques accrus pour la santé des plus jeunes.
C’est sans doute parce qu’il n’y a aucun risque…
Michel Naudo
Enseignements de ce 1er tour des élections régionales
Enseignements de ce 1er tour des élections régionales
Les résultats des élections à l’échelle de l’Alsace nous montrent que les partisans du démantèlement du Grand Est (on se souvient qu’en avril 2013 le FN était opposé à la création du Conseil d’Alsace…) sont pratiquement au même niveau que ceux qui prônent le statu quo et ce malgré les sondages récents qui nous montraient que 80% des Alsaciens étaient favorables à une sortie de l’Alsace du Grand Est…
C’est néanmoins Jean Rottner, le partisan en chef du statu quo, qui est en tête. Unser Land n’atteint pas les 10%, ce qui doit être particulièrement décevant pour ses électeurs.
Tout ceci doit nous interroger quant à la volonté des Alsaciens de s’affirmer face au Grand Est.
Les Alsaciens semblent se satisfaire de la création de leur Collectivité européenne d’Alsace qui n’est toutefois qu’un super-Département bien entravé dans ses compétences, par la camisole que constitue le Grand Est.
On était en droit de penser que les thèmes identitaires et la voie montrée par Brigitte Klinkert pour se préparer au démantèlement du Grand Est, pouvaient séduire et mobiliser les électeurs. Au final, les Alsaciens restent fidèles à ce qu’ils ont toujours été, c’est-à-dire des légitimistes…
Au niveau du Grand Est, et à l’instar de toutes les autres Régions, il y a incontestablement une prime qui a été donnée au candidat sortant et les explications à ce sujet sont nombreuses.
Brigitte Klinkert paie aussi son manque de notoriété ailleurs qu’en Alsace et sa position délicate dans cette élection régionale puisqu’elle a dû jouer un numéro d’équilibriste très compliqué, où on lui reprochait d’être trop pro Grand Est en Alsace et trop pro Alsace dans le reste du Grand Est…
Pour le reste, je ne pense pas que l’on puisse extrapoler quoi que ce soit de ce résultat pour la présidentielle de 2022 comme le font déjà certains commentateurs politiques, car les enjeux sont totalement différents.
Il convient d’abord d’attendre et de voir si ce taux très élevé d’abstention se maintiendra dimanche prochain car désormais les quelques listes encore en lice auront plus de latitude et offriront plus de lisibilité pour se positionner entre elles et devant les électeurs. C’est la clé du second tour à tous les niveaux.
On peut à la limite émettre l’hypothèse que le duel Macron/Le Pen, pour le deuxième tour de l’élection présidentielle de 2022, a peut-être du plomb dans l’aile, du moins à l’issue de ce premier tour et compte tenu de la faible mobilisation des électeurs du RN, ce qui constitue la vraie nouveauté de ce scrutin.
Cependant rien n’est joué car d’un autre côté on peut aussi imaginer qu’une guerre des ego va se profiler chez les LR qui, si elle a effectivement lieu, risque de maintenir l’affiche à laquelle nous avons eu droit lors du second tour de 2017…
Lire la suite sur « l'Alsace malgré elle » : https://alsace-malgre-elle.fr/enseignements-de-ce-1er-tour-des-elections-regionales/?fbclid=IwAR0P4sBMag3NA9SpevGDJXQNziF4Lbis-PfU6HPMBGvfx5NqdsoI3q-8kKE
C’est néanmoins Jean Rottner, le partisan en chef du statu quo, qui est en tête. Unser Land n’atteint pas les 10%, ce qui doit être particulièrement décevant pour ses électeurs.
Tout ceci doit nous interroger quant à la volonté des Alsaciens de s’affirmer face au Grand Est.
Les Alsaciens semblent se satisfaire de la création de leur Collectivité européenne d’Alsace qui n’est toutefois qu’un super-Département bien entravé dans ses compétences, par la camisole que constitue le Grand Est.
On était en droit de penser que les thèmes identitaires et la voie montrée par Brigitte Klinkert pour se préparer au démantèlement du Grand Est, pouvaient séduire et mobiliser les électeurs. Au final, les Alsaciens restent fidèles à ce qu’ils ont toujours été, c’est-à-dire des légitimistes…
Au niveau du Grand Est, et à l’instar de toutes les autres Régions, il y a incontestablement une prime qui a été donnée au candidat sortant et les explications à ce sujet sont nombreuses.
Brigitte Klinkert paie aussi son manque de notoriété ailleurs qu’en Alsace et sa position délicate dans cette élection régionale puisqu’elle a dû jouer un numéro d’équilibriste très compliqué, où on lui reprochait d’être trop pro Grand Est en Alsace et trop pro Alsace dans le reste du Grand Est…
Pour le reste, je ne pense pas que l’on puisse extrapoler quoi que ce soit de ce résultat pour la présidentielle de 2022 comme le font déjà certains commentateurs politiques, car les enjeux sont totalement différents.
Il convient d’abord d’attendre et de voir si ce taux très élevé d’abstention se maintiendra dimanche prochain car désormais les quelques listes encore en lice auront plus de latitude et offriront plus de lisibilité pour se positionner entre elles et devant les électeurs. C’est la clé du second tour à tous les niveaux.
On peut à la limite émettre l’hypothèse que le duel Macron/Le Pen, pour le deuxième tour de l’élection présidentielle de 2022, a peut-être du plomb dans l’aile, du moins à l’issue de ce premier tour et compte tenu de la faible mobilisation des électeurs du RN, ce qui constitue la vraie nouveauté de ce scrutin.
Cependant rien n’est joué car d’un autre côté on peut aussi imaginer qu’une guerre des ego va se profiler chez les LR qui, si elle a effectivement lieu, risque de maintenir l’affiche à laquelle nous avons eu droit lors du second tour de 2017…
Lire la suite sur « l'Alsace malgré elle » : https://alsace-malgre-elle.fr/enseignements-de-ce-1er-tour-des-elections-regionales/?fbclid=IwAR0P4sBMag3NA9SpevGDJXQNziF4Lbis-PfU6HPMBGvfx5NqdsoI3q-8kKE
Jeanne FISCHER
⇒ https://www.hebdi.com/2021/06/21/4777190/
Régionales deuxième tour : et si Brigitte Klinkert battait Jean Rottner en Alsace ?
Régionales deuxième tour : et si Brigitte Klinkert battait Jean Rottner en Alsace ?
Il y a bien un point commun entre Brigitte Klinkert et Martin Meyer : l’Alsace !
Les deux têtes de liste réalisent un score important, en Alsace d’abord. Retour sur des résultats à la fois clairs et inaudibles…
Dans les deux départements de la CEA ( Collectivité Territoriale d’Alsace), ils réalisent respectivement 19,15 % pour Brigitte Klinkert et près de 10 % pour Martin Meyer, le candidat Unser Land.
Les deux têtes de liste réalisent un score important, en Alsace d’abord. Retour sur des résultats à la fois clairs et inaudibles…
Dans les deux départements de la CEA ( Collectivité Territoriale d’Alsace), ils réalisent respectivement 19,15 % pour Brigitte Klinkert et près de 10 % pour Martin Meyer, le candidat Unser Land.
Une notoriété alsacienne
La signification est forte. Elle souligne l’importance du vote « Alsace » en Alsace et l’incompréhension de celui-ci hors Alsace. Dans les autres départements, le score est « nationalisé » en cela que les enjeux collent plus aux débats nationaux.
L’autre faiblesse est naturellement la notoriété des candidats. Elle reste un élément clé. Thierry Meyer n’a pas cherché à développer la sienne et Brigitte Klinkert est engluée par l’étiquette LREM collée par ses adversaires. Voilà les deux têtes de liste confinées en Alsace.
À l’inverse, au sortir de la crise Covid19 où il a pu apparaître comme le grand argentier au secours des territoires, Jean Rottner fait ses meilleurs scores hors d’Alsace.
Jean Rottner est donc plébiscité dans les Ardennes ( plus de 42 %), un des départements pas très riches qui profite pleinement du Grand Est, alors que Brigitte Klinkert l’est autour de Colmar, avec un score de 60 % aux élections de la CEA.
La signification est forte. Elle souligne l’importance du vote « Alsace » en Alsace et l’incompréhension de celui-ci hors Alsace. Dans les autres départements, le score est « nationalisé » en cela que les enjeux collent plus aux débats nationaux.
L’autre faiblesse est naturellement la notoriété des candidats. Elle reste un élément clé. Thierry Meyer n’a pas cherché à développer la sienne et Brigitte Klinkert est engluée par l’étiquette LREM collée par ses adversaires. Voilà les deux têtes de liste confinées en Alsace.
À l’inverse, au sortir de la crise Covid19 où il a pu apparaître comme le grand argentier au secours des territoires, Jean Rottner fait ses meilleurs scores hors d’Alsace.
Jean Rottner est donc plébiscité dans les Ardennes ( plus de 42 %), un des départements pas très riches qui profite pleinement du Grand Est, alors que Brigitte Klinkert l’est autour de Colmar, avec un score de 60 % aux élections de la CEA.
La question piège de l’Alsace
De facto, l’Alsace est plus que jamais prisonnière du Grand Est… Sa voix y est relative et le processus électoral limite sa représentativité. Certains y ajouteront une partie des voix du RN qui a fait campagne sur la thématique de la sortie du Grand Est, d’autres encore comme celles de quelques LR votant utiles, mais les faits sont têtus.
Deuxième tour : Jean Rottner, troisième en Alsace ?
Le match est-il joué ? Pas encore, si Jean Rottner est donné gagnant dans le Grand Est, il peut encore perdre en Alsace. À condition que Brigitte Klinkert (19,15 %) trouve 8 % d’électeurs de plus en Alsace.
Les additions ne sont pas toujours justes en politique. En attendant, c’est aux électeurs alsaciens de tenter ou non ce match dans le match. À la clé, faire de Jean Rottner le président du Grand Est et non celui des Alsaciens.
La liste RN Alsace de Christian Zimmermann (17 %), qui promet la sortie de l’Alsace du Grand Est, n’est pas loin. Jean Rottner pourrait même se retrouver en troisième place, une place plus logique pour celui qui nous a trahis !
De facto, l’Alsace est plus que jamais prisonnière du Grand Est… Sa voix y est relative et le processus électoral limite sa représentativité. Certains y ajouteront une partie des voix du RN qui a fait campagne sur la thématique de la sortie du Grand Est, d’autres encore comme celles de quelques LR votant utiles, mais les faits sont têtus.
Deuxième tour : Jean Rottner, troisième en Alsace ?
Le match est-il joué ? Pas encore, si Jean Rottner est donné gagnant dans le Grand Est, il peut encore perdre en Alsace. À condition que Brigitte Klinkert (19,15 %) trouve 8 % d’électeurs de plus en Alsace.
Les additions ne sont pas toujours justes en politique. En attendant, c’est aux électeurs alsaciens de tenter ou non ce match dans le match. À la clé, faire de Jean Rottner le président du Grand Est et non celui des Alsaciens.
La liste RN Alsace de Christian Zimmermann (17 %), qui promet la sortie de l’Alsace du Grand Est, n’est pas loin. Jean Rottner pourrait même se retrouver en troisième place, une place plus logique pour celui qui nous a trahis !
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