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2 novembre 2020

Association Espoir

 
Communiqué Espoir - Jeudi 29 octobre 2020

Conformément aux directives gouvernementales et jusqu’à nouvel ordre, l’association Espoir ferme au public les structures et services suivants :
- La salle des ventes, le restaurant et le dépôt d’objets rue Ampère à Colmar
- Le service d’enlèvements à domicile
- L’auberge et les gîtes de la Clausmatt à Ribeauvillé
- Le bistrot solidaire et la maison des solidarités rue Roesselmann à Colmar
et maintient :
- L’accueil physique à l’accueil de jour du Service d’Accueil et d’Orientation, 38 rue de Turckheim à Colmar
- Le fonctionnement des structures d’hébergement
- Une permanence téléphonique du service d’aide aux victimes au 03 89 20 63 03 et au 06 07 70 50 17
- L’activité des ateliers menuiserie (06 74 78 76 18 et 06 74 78 76 21) et espaces verts (06 76 81 14 46)
Comme au printemps, l’objectif de l’association est de palier aux besoins les plus urgents, à savoir pour les foyers : le gîte, le couvert et la protection.
L’association prend les mesures en fonction des informations et consignes délivrées par les pouvoirs publics qui seront amenées à évoluer dans le temps. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des éventuelles nouvelles dispositions.
En attendant, prenez soin de vous et des autres.
La Présidente, Renée Umbdenstock

1 novembre 2020

Fermeture des librairies


Fabien Nierengarten

On marche sur la tête ! Plutôt que de demander une réouverture des librairies et des bibliothèques, quitte à y renforcer la protection sanitaire, des pétitions réclament... la fermeture des rayons "livres" dans les supermarchés. C'est clair, avec ça, la culture sera sauvée ! Le petit commerce aussi. La quête de l'égalité doit-elle donc toujours nous coûter un nivellement par le bas ?


Phil Umbdenstock

Bâcher les rayons librairie en grandes surfaces, plutôt que d’ouvrir les librairies... faudra qu’on m’explique où est le bénéfice pour les petits commerces !





Bien vu, le sigle A.......n à l'envers.
Retour à l'expéditeur.
Merci Phil de nous montrer ces dessins.
P.B.

Dans un pays totalitaire, la culture n'a plus sa place, cela s'est toujours vérifié par le passé. Donc nous glissons insensiblement (ou très nettement) vers une dictature.
M.T.

Oui, les Lumières s'éteignent peu à peu sous l'effet de la Covid et du terrorisme...
T.M.

27 octobre 2020

La mort des artistes

Isabelle Becker-Conraud

Ras le bol des salons et expos artistiques qui s'annulent les uns après les autres sous des prétextes plus ou moins vaseux invoqués par le préfet ou d'autres marionnettes du pouvoir, alors que les artistes sont en train de crever et que tout le monde s'en fout !
Privée d'artistes, la société sera amputée de la part de rêve qu'ils expriment à travers leurs œuvres.
Et une société sans rêve sera un enfer où l'humain n'aura plus qu'à bosser et à disparaître... on en est déjà proche aujourd'hui... encore un petit effort en on sera débarrassé de ces glandeurs (et glandeuses !) qui ne sont même pas fichus d'avoir un "vrai" boulot et qui prétendent éclairer (dans tous les sens du terme) le monde...
Les c...s !!!
Allez, désolée mais ça devait être dit.
Et si vous voulez en rajouter... ne vous gênez pas !

25 octobre 2020

Arrêtez, avec vos pancartes "Je suis enseignant"

Isabelle Becker-Conraud

Arrêtez, avec vos pancartes "Je suis enseignant" - J'en ai plus que ras le bol.
Petite-fille et fille d'enseignants, enseignante moi-même, j'ai entendu toute ma vie des commentaires du genre "les profs sont trop payés", "les profs, ils sont toujours en grève" ,"les profs, ils sont toujours en vacances", "tu parles qu'ils corrigent des copies, ils foutent n'importe quelle note à la va-vite", j'en passe et des meilleures.
Alors aujourd'hui que l'un d'entre eux a perdu la vie, vous êtes soudainement tous "enseignants"...
Il a fallu que l'un d'entre eux soit égorgé et décapité pour que vous preniez conscience de ce que c'est qu'être X heures par jour devant des élèves qui, de plus en plus souvent, n'en ont rien à battre de ce que vous tentez de leur inculquer, se fichent de votre tête ou vous insultent (et encore, lorsqu'ils ne sont pas physiquement menaçants ou violents).
Et lorsque ce ne sont pas les élèves qui les méprisent, ce sont certains parents qui s'en prennent à eux, aux réunions parents/profs ou même devant le lycée, leur disant qu'ils ne savent pas faire leur boulot, qu'ils sont des incapables et des c... qui ont humilié leur progéniture.
Êtes-vous prêts à subir tout cela, et d'autres plaisirs similaires ? Non, sans doute.
Alors dites que vous êtes pour la démocratie, la liberté d'opinion, la libre expression, n'importe quoi, mais remballez vos pancartes "je suis enseignant".
Parce que vous ne savez pas véritablement ce que c'est.

24 octobre 2020

Fabien Nierengarten 

Bon, ça y est, nous y sommes. Depuis minuit, et pendant au moins six semaines, si je me balade à 21h à 17 kilomètres au nord de chez moi, je suis en danger. Une minute ou un kilomètre en moins et hop, je ne le suis plus. Une chose est donc (enfin) certaine : le virus est équipé à la fois d'un chronomètre et d'un GPS. Sacré virus !! En revanche, il ne semble pas aimer l'idée que le 67 et le 68 fusionnent à partir du 1er janvier. Sans doute encore un coup du Grand Est !!

Mais blague à part... Et si on arrêtait enfin d'être con ? Et si on cessait enfin de douter de la parole de ceux qui essaient d'enrayer l'épidémie ? Et si on reconnaissait enfin qu'il y a une énorme part d'incertitudes dans cette crise ? Et si on jouait enfin à être raisonnable et responsable ? Et si on acceptait enfin de jouer le jeu de la prudence et de la vigilance ? Juste pendant quelques semaines. Juste pour voir. Juste histoire de rendre l'espoir à tous ces professionnels qui vont morfler sans doute jusqu'à la fin de l'année. D'inactivité pour les uns, de stress pour les autres.

On pourrait peut-être se dire tous ensemble que ce n'est qu'un mauvais moment à passer, plutôt que de gaspiller son temps à râler, à se plaindre ou à plomber le moral de nos amis. On pourrait peut-être aussi commencer à réfléchir, même individuellement, à la façon d'éviter à l'avenir ce genre de catastrophes (et d'autres), plutôt que de prédire l'apocalypse et le retour des dinosaures. On pourrait peut-être enfin se souvenir que nos parents, grands-parents et autres ascendants, ont eu à surmonter bien d'autres moments d'angoisse, sans pour autant déprimer comme nous le faisons.

Allez, courage, la fin du monde n'est pas (encore) d'actualité. A condition de savoir se ressaisir.