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14 décembre 2020

Tristan Denéchaud

Quel que soit le sujet - crise sanitaire, sécurité urbaine, tourisme, mobilité, déchets, stationnement... (...).
Toutes les opinions, même très critiques, sont acceptables, si elles reposent sur un vrai raisonnement (ou au moins un ressenti sincère), et sont exprimées avec respect et un minimum de souci de l'intérêt général. Et c'est un plaisir d'échanger dans ces conditions.

Sinon, entre attaques personnelles, procès d'intention et accusation permanente de vouloir "faire du fric" (alors que le budget d'une commune, c'est celui de ses habitants), ce n'est pas étonnant que beaucoup de communes aient eu du mal cette année à se trouver un maire. Surtout quand on apprend que ceux qui râlent n'ont même pas voté.

Si vous avez de vraies propositions, au lieu de les laisser se perdre dans les méandres des commentaires Facebook, adressez-les directement à vos élus locaux. La plupart des adresses mail sont sur les sites des collectivités, et les messages constructifs, qui ne sont en fait pas si nombreux, sont réellement lus.
Et si vous êtes persuadés que vous feriez mieux que ces élus et les agents des services publics qui travaillent sous leur responsabilité, présentez-vous aux élections ou passez les concours de la fonction publique ! N'importe quel clampin peut y arriver (j'en suis doublement la preuve).

Stationnement résidentiel à Colmar

14/12/2020

Edouard Dabrowski

Dès la fin de l'année 2017, colmarinfo a milité contre le coût exorbitant du stationnement proposé aux résidents du centre-ville n'ayant ni garage, ni place de parking attitrée : 600 euros le macaron à l'année pour stationner sur voirie, c'est-à-dire dans la rue, sans garantie de trouver une place. Strasbourg offrait le même service pour 180 euros, soit 3 fois moins cher. Mulhouse faisait encore mieux avec 70 euros. Suite à une enquête que nous avons menée dans plusieurs villes françaises, il est apparu que si certaines pratiquaient la gratuité (Chartres ou Amiens), le tarif de la très grande majorité d'entre elles se situait sous la barre des 200 euros/an, des villes et non des moindres allant jusqu'à appliquer un tarif inférieur à 100 euros/an.

L'ancien maire, Gilbert Meyer, n'a jamais accepté de revoir à la baisse son tarif délirant.

Les pétitions, les courriers répétés, les interventions de résidents lors des réunions de quartier, le simple appel au bon sens ne l'ont pas fait bouger d'un iota. Il donnait toujours la même réponse : « Vous n'êtes pas obligé de prendre le macaron à 600 €, si ce dispositif ne vous convient pas, vous êtes tout à fait libre de régler votre stationnement à l'horodateur. »

Sauf qu'à l'approche des élections, ce qui était impossible hier devenait soudainement possible ! De même la gratuité de stationnement accordée aux médecins et autres professionnels de santé visitant leur patientèle. Du temps où ils étaient taxés et qu'ils sollicitaient une entrevue avec Meyer, ce dernier n'a jamais accepté de les recevoir.

Sur ce coup-là, celui du stationnement résidentiel, nous ne pouvons qu'applaudir l'initiative prise par Eric Straumann, qui figurait d'ailleurs dans ses engagements de campagne. Désormais Colmar ne détiendra plus le record du stationnement résidentiel le plus cher de France !

Il reste à proposer aux riverains la possibilité d'utiliser un parking en ouvrage, silo ou souterrain, à un tarif d'abonnement nettement plus abordable que l'actuel, ce qui ferait d'une pierre deux coups, en remplissant des parkings désespérément vides.

12 décembre 2020

Stationnement à Colmar : le coût du macaron pour les résidents du centre passe de 600 à 180 euros

Un stationnement : « moins cher pour ceux qui vivent et travaillent à Colmar »
Par Valérie KOELBEL

Le maire Eric Straumann a présenté les nouvelles règles de stationnement qui entreront en vigueur au 1er janvier. Un plan marqué par une simplification des tarifs, une baisse du prix du macaron pour les résidents, mais aussi une extension des zones payantes.

Eric Straumann était attendu au tournant sur la question du stationnement en ville, qui cristallisait les mécontentements depuis plusieurs années. C’était d’ailleurs l’un de ses thèmes de campagne. Pour ce nouveau plan, il a fallu tenir compte de « l’attractivité de la Ville, de l’impact sur l’activité commerciale mais aussi des recettes générées par le stationnement, de l’ordre de 6 millions d’euros par an (moitié moins cette année) ».

L’idée générale est de « rendre la ville plus attractive pour les riverains, à de meilleurs tarifs, commente le maire. Nous nous sommes aussi intéressés aux gens de l’extérieur qui viennent travailler à Colmar, en leur proposant des conditions économiques plus favorables pour se garer. Il était important également de favoriser le maintien des personnes âgées au centre-ville, et d’assurer la gratuité aux professionnels de santé pendant leurs tournées. »


Deux zones au lieu de quatre

Première mesure, la simplification des tarifs. « Ils variaient selon les zones, les cartes de stationnement, les avantages… Difficile de s’y retrouver ». Par exemple, il n’existait pas moins de seize macarons différents… La municipalité a d’ores et déjà décidé de passer de quatre zones de tarification à deux seulement, une orange et une verte. Dans ces deux zones, le stationnement sera limité à 8 h, suivant les mêmes tarifs qu’actuellement : 3,90 € les trois heures en zone verte, 5,40 € en zone orange. « Il s’agit d’inciter à la rotation et d’éviter les voitures ventouses. » La zone bleue reste gratuite sur présentation d’un macaron dédié, ou d’un disque de stationnement limité dans le temps.

Le forfait post-stationnement, qui remplace l’amende en cas de stationnement non payé ou dépassé, est revu à la hausse, passant de 25 à 35 euros.


Gratuit les mardis dans les parkings Lacarre et St-Josse, 3 € les autres jours à Lacarre

Concernant les parkings ouvragés, Eric Straumann rend hommage à son prédécesseur « qui a choisi de construire ces parkings au centre-ville et non à l’extérieur, permettant aux usagers d’aller faire leurs courses à pied ». Si la première heure gratuite reste de mise dans les cinq parkings, la grosse nouveauté concerne le parking Lacarre, peu fréquenté dans sa partie payante : le stationnement à la journée n’y coûtera plus que trois euros. À St-Josse et Lacarre, le stationnement sera gratuit les mardis et les jours d’opérations commerciales, à la demande des Vitrines de Colmar.

Toujours pour éviter les voitures ventouses, 22 rues aujourd’hui gratuites passeront progressivement en payant, après le 1er janvier. « Il s’agit de répondre à la demande de certains riverains qui n’arrivaient plus à se garer, explique Pascal Sala, adjoint en charge notamment de l’occupation du domaine public. C’était le cas, par exemple, rue des Américains. » En contrepartie, le macaron pour tous les habitants passera de 600 € annuels (zone orange) à 180 €. Deux maximums par foyer, payables en plusieurs fois. Les habitants de la zone orange pourront l’utiliser en zone verte, mais l’inverse ne sera pas possible. Un macaron à 240 € par an sera également proposé aux salariés qui viennent travailler à Colmar, en zone verte. Pour les artisans, le forfait quotidien reste fixé à 3,50 €.


Les avis recueillis sur le site de la Ville

Compte tenu de la montée en puissance du paiement par les applications Paybyphone et Easypark, bientôt FlowBird, la Ville prévoit de supprimer un horodateur sur deux ; ils seront redéployés dans les rues qui deviennent payantes. À l’avenir, le nombre de places de stationnement pourrait fluctuer : dans l’attente des travaux de construction du futur hôtel de la Montagne verte, la Ville pourrait y délimiter temporairement une centaine de places. À l’inverse, « la piétonnisation de la place de la Cathédrale et de la rue des Prêtres entraînera la suppression de 210 places », estime Odile Uhlich-Mallet, première adjointe.

L’ensemble du plan de stationnement sera mis en ligne sur le site de la Ville de Colmar la semaine prochaine : « Nous y recueillerons l’avis de nos concitoyens afin de l’ajuster si besoin, note Eric Straumann. Il n’est pas encore définitif ».




Les nouvelles zones verte, orange et bleue seront mises en place à partir du 1er janvier. À gauche, la liste des rues qui deviennent payantes. Document Ville de Colmar

Mais où est donc passée la culture ?

Gabriel Braeuner

La culture a disparu des radars, des programmes et des écrans. Comme madame la ministre de la culture qu’on n’invite même plus aux conférences de presse collectives censées nous renseigner sur notre horizon à court et moyen terme. L’exception culturelle française, ce n’était donc que des mots. Dieu sait que les acteurs culturels de notre pays depuis le début de la pandémie ont avalé des tonnes de couleuvres. Ils ont été étonnamment sages et ont tout fait pour respecter les consignes sanitaires. On les attendait rétifs et contestataires, ils ont utilisé de toute leur intelligence pour s’adapter aux mesures édictées. Leur inventivité était admirable et leur bonne volonté ne pouvait être prise en défaut. Pas d’excès, pas de foyers de contamination issus de leurs rangs, mais des solutions raisonnables proposées par des gens responsables qui savent que la préservation de la santé est prioritaire, que cela se respecte et s’entretient. Comment ? Par l’apport de nourritures spirituelles qui viennent naturellement et sainement compléter et donc enrichir les nourritures matérielles. Seulement voilà, ils n’ont pas réussi à convaincre, tout comme leur ministre d’ailleurs, du bien-fondé de leur rôle, de l’essentialité de la culture. Ce que Stanislas Nordey, le patron du TNS, résume sobrement ce matin dans les DNA : « Pourquoi la culture vient après le commerce, pas avant ? Cela renvoie à ce que nous sommes, à nos sociétés. Qu’est ce qui est important ? La vie est importante, la santé, mais aussi l’art et la culture. Ce n’est pas un acharnement contre la culture, mais cela dit quelque chose sur le fonctionnement de la société… » D’accord avec l’homme de théâtre, cela dit même beaucoup. Non ce n’est pas un acharnement, c’est de la crasse ignorance, de la nescience, et c’est pire.

Jeux de hasard

Fabien Nierengarten

Il y a quelques mois, j'exprimais ici mon malaise face aux sommes faramineuses qu'on pouvait gagner en ayant juste le "talent" de cocher ou de gratter les bonnes cases sur le bon coupon. Tandis qu'une vie entière de travail, avec son lot de concessions, de sacrifices et parfois même de souffrances, pouvait ne pas suffire pour faire vivre une famille dignement et décemment.
Je me suis alors fait allumer par certains de mes amis FB qui estimaient que les jeux de hasard avaient au moins le mérite de "faire rêver" les Français, et qu'ils permettaient même à certains de réaliser leurs désirs les plus fous. Que l'espoir de gagner apportait à de nombreuses personnes, un peu de "bonheur" au moins pendant quelques minutes ou quelques secondes. Waouh ! Elle est belle, la vie, quand elle se résume à ça.
Hier soir, la cagnotte de 200 millions d'euros a enfin été remportée. 200 millions !!!!! Soit plus de 1,3 milliard de francs pour les anciens !! Et plus de 130 milliards d'anciens francs pour les très très anciens (de moins en moins nombreux, c'est vrai). Y a même plus assez de place sur nos vieilles calculatrices pour caser tous les zéros gagnés par ce héros !!
Est-ce qu'on se rend vraiment compte de ce que ça peut représenter pour un seul et même gagnant ? Environ 200 villas sur la Côte d'Azur, par exemple. Ou encore 2.000 voitures de luxe. Tout ça pour un type qui vit peut-être déjà dans un certain confort. Et qui a joué, non pas par besoin, mais juste par plaisir. Eh oui, la chance ne choisit pas son camp en fonction de la fiche de paie ou de la feuille d'impôt. Mais quelle grosse conne, celle-là !!
Franchement, ce pactole est d'une indécence pour laquelle il n'existe aucun adjectif dans aucune langue de notre planète. Surtout dans le contexte que nous connaissons, où des commerçants luttent pour leur survie, où des restaurateurs voient leur vie de travail s'écrouler en quelques semaines, où les professionnels de l'évènementiel et de la culture n'en finissent plus de gratter les fonds de tiroir, juste pour pouvoir bouffer. Et surtout, où des milliers de nos compatriotes vont de nouveau crever de faim ou de froid durant les prochains mois.
Aujourd'hui, encore plus qu'hier, ces jeux de hasard me donnent juste envie de dégueuler. Parce qu'ils sont aux antipodes de mes valeurs. Et parce qu'ils nous précipitent encore un peu plus dans un monde où le mérite ne revient pas à ceux qui le méritent, et où les gloires éphémères fondées sur du néant, sont mieux considérées que des années de boulot et de talent.
"Du pain et des jeux"... Voilà ce que les empereurs romains donnaient au peuple pour le calmer quand il grondait. Pas certain qu'on ait beaucoup évolué en une vingtaine de siècles. Ou alors, prouvons le contraire et cessons de faire croire qu'il est possible de gagner des tunes, sans bouger son cul et en n'en foutant pas une !!



11 décembre 2020

Méli-mélo


[Culture]
(...) le choix de maintenir fermés les théâtres, les cinémas, les salles de concert et les musées, tout en laissant un champ libre à la gueule de bois consumériste de fin d'année en rouvrant tous les magasins et centres commerciaux.
11/12/2020 11:50


[Culture]
On n'en peut plus ! On s'entasse dans les centres commerciaux et les transports en commun sans précautions, mais le Gouvernement d'imbéciles heureux, et fiers de l'être ! condamne les cinémas et autres lieux de culture à une mort annoncée, alors que les mesures sanitaires y sont scrupuleusement appliquées. Nos «chers» gouvernants font tout pour ignorer que la Culture française a toujours été un de nos plus grands atouts, dans beaucoup de domaines !
LFN - 11/12/2020


[Confinement]
Nouvel An : ce soir, les familles s'organisent avec leurs invités pour préparer les chambres d'amis et les canapés-lits - hausse des ventes chez Conforama à prévoir - et vérifier que leurs ados pourront dormir chez leurs copains...
Les chercheurs travaillent en ce moment avec enthousiasme pour comprendre pourquoi le 31 est plus covid-risqué que le 24 décembre...
C.C. - 10/12/2020


[Confinement]
Vous la sentez venir la troisième vague, celle des dépressions et autres manifestations de détresse psychologique ?
Arièle Butaux - 10/12/2020 18:55


[Commerce]
À Colmar on a le droit d' acheter un verre de vin chaud à emporter mais pour savoir où le boire sans être verbalisé... c'est pas clair ! Bienvenue en Absurdie.
DCK - 10/12/2020 21:34

Confinement et santé publique

« Les confinements produisent des effets dévastateurs sur la santé publique à court et long terme. »
Dr. Martin Kulldorff

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Les différentes politiques de confinement ont eu et auront des résultats catastrophiques pour la santé publique des citoyens concernés, estime le docteur Martin Kulldorff. Selon le professeur à la Harvard Medical School, il faudrait au contraire privilégier une « Protection ciblée » des personnes à risque et déconfiner le reste de la population.

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