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6 mars 2021

Eric Straumann : derniers communiqués

☐ 4/3/2021

Vaccination anti Covid-19

Avec l'arrivée de nouvelles doses de vaccins, des créneaux de vaccination sont disponibles au Centre de Colmar Expo, ce samedi et dimanche pour les personnes suivantes :
1) Avoir 75 ou plus ;
2) Avoir 50 à 74 ans inclus et présenter au moins une comorbidité ;
3) Être en situation de handicap et hébergé en maison d’accueil spécialisée ou en foyer d’accueil médicalisé ;
4) Avoir une pathologie qui l’expose à un très haut risque face à la COVID-19 et disposer d’une ordonnance médicale pour se faire vacciner prioritairement ;
5) Être professionnel du secteur de la santé et du secteur médico-social.
RDV à prendre sous le lien sante.fr



☐ 4/3/2021

Pour répondre à vos interrogations :

⬦ Marché de Pâques : il s'agit d'une décision de l'Etat qui s'explique par la situation sanitaire du Pays. Notre centre-ville est actuellement déjà très fréquenté. Restons prudents et portons le masque.

⬦ Magasin éphémère dans la zone de l'aéroport : nous sommes en lien avec les services de la Préfecture pour traiter le sujet sous son aspect juridique.

État de manque

Fabien Nierengarten

Allez, avouons-le, en franchissant le cap de cette satanée année 2020, nous pensions tous pouvoir enfin passer à autre chose. Mais visiblement, c’était en vain. Le virus ne l'a pas du tout entendu de cette oreille et semble avoir décidé de nous la jouer en mode "prolongations". Un peu comme un logiciel Windows et ses mises à jour critiques. Après la version 19 et 20, voici déjà la 21 avec ses variantes diffusées en Mondovision.
A vrai dire, j'ai parfois l'impression que la covid-19 est en train de s'attaquer à nos neurones et de nous faire perdre collectivement la raison. Il paraît même que certains d’entre nous seraient prêts à sacrifier sur le long terme, des pans entiers de notre art de vivre, tout cela au nom du sacrosaint principe de précaution et de cette poursuite obsessionnelle du "risque zéro", véritable marque de fabrique de la France du 21ème siècle.
Oui, la peur du virus est en train de nous rendre fous. Nous le devons en grande partie aux chaînes d'information qui, pour alimenter leur grille de programmes aussi creuse qu'un article politique de Paris-Match ou qu'un horoscope de Voici, égrènent des statistiques anxiogènes et invitent sur leurs plateaux des personnalités politiques et scientifiques, les unes plus désemparées que les autres, qui malgré tous leurs doutes, clament et déclament de confuses certitudes.
Ce qui me fait flipper autant que le virus lui-même, c'est la perspective d'un monde où nous accepterions de nous priver de tant de sourires charmeurs et d'odeurs enivrantes, de tant de franches poignées de main et de tendres câlins, de tant de grandes fiestas en famille ou entre amis, de tant de moments de communion partagés à plusieurs dizaines de milliers autour d'un concert de rock ou d'un match de foot. Si c'est ça "le monde d'après", celui dans lequel il faudra "apprendre à vivre avec le virus", comme le prédisent les scientifiques, je n'en veux pour rien au monde.
Alors OK, continuons à ériger quelques indigestes barrières contre la covid, puisqu’elles semblent indispensables pour nous en prémunir. Acceptons même avec le sourire, de recevoir comme cadeaux de Noël, en décembre prochain, un masque estampillé Gucci ou Louis Vuitton, voire du gel hydroalcoolique sponsorisé par McFly et Carlito. Mais surtout, précipitons-nous vers le premier vaccin qui saura nous rendre un souffle de liberté avec un minimum de sécurité. Car là, franchement, y en a marre de vivre en résidence surveillée, dans une société névrosée qui paraît aussi proche de basculer dans la crise de nerf que dans la crise économique.
Des preuves ? On les trouve tous les jours à la pelle sur les réseaux sociaux, devenus les réceptacles de toutes les frustrations, les dévidoirs de toutes les colères et les défouloirs de tous les déséquilibrés qui hantent la toile. Et dieu sait qu’il y en a ! De toutes les religions et de toutes les couleurs, pour tous les goûts et pour toutes les douleurs. C’est un peu comme dans la vieille pub pour Casto : "les réseaux, y a tout ce qui faut, abrutis et salopiauds".
Ce qui paraît le plus préoccupant dans tout cela, c’est que même notre remède miracle, celui qui a sauvé notre pays de tant de dépressions à travers sa longue histoire, à savoir LE RIRE, semble actuellement en grave panne existentielle. Pas tant du côté de ceux qui ont pour mission de le « produire » et qui semblent assez inspirés par les travers de la période que nous traversons. Mais plutôt de la part de ceux qui sont supposés "consommer" L'HUMOUR et qui me paraissent actuellement atteints d’énormes problèmes de "digestion".
Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les longues séquences d’indignation et d’hystérie collective qui suivent la publication d’un texte ou la parution d’un dessin de presse prenant quelques libertés avec les diktats du socialement correct et du politiquement consensuel. Ou vice versa.
Charlie Chaplin, qui était loin d’être un charlot, disait pourtant qu’avoir de l’humour "renforçait notre instinct de survie et sauvegardait notre santé d’esprit". Guy Bedos, quant à lui, plaçait la barre encore plus haut : "l’inverse de l’humour, ce n’est pas le sérieux, c’est la soumission" prétendait-il. Pour ma part, j’ai une petite préférence pour la philosophie légère du génial Henri Salvador qui chantait "faut rigoler, faut rigoler, avant que le ciel ne nous tombe sur la tête". Oh oui, vite, vite, rigolons, rigolons, les amis, car sinon, on ne sera vraiment pas loin de la cata !
Bref, débarrassons-nous au plus vite de ce foutu virus, relâchons enfin toute cette énergie qui sommeille en nous depuis plus d’un an, et ne jetons jamais un masque pudique sur notre besoin vital d'être libéré de ces contraintes qui nous pèsent tant !!! L’être humain doit pouvoir vivre à pleins poumons et à pleine passion. Car telle est sa nature profonde, et non pas celle de vivre dans un monde anesthésié et aseptisé.
A moins de fantasmer sur les héros du Grand Bleu, la vie en apnée, ce n'est pas la panacée. De l'air, de l'air, de l'air !!!

5 mars 2021

Marguerite Rodenstein, Dernier bout de chemin

Pendant près de 30 ans, Marguerite Rodenstein - Guite pour les intimes - a animé bénévolement un atelier d'écriture à la maison d'arrêt de Colmar, offrant aux détenus la possibilité d'exprimer librement, en des termes parfois émouvants, « les remords et les espoirs qui les habitent dans la solitude de leur cellule ».
Les textes ont été regroupés dans un dernier ouvrage - le sixième - « Dernier bout de chemin » que Guite met à la disposition du public, profitant de la fermeture définitive de la prison, programmée pour cette année.
Le livre est disponible contre un don au profit des activités d’accompagnement des détenus, auprès de Marguerite Rodenstein (03 89 41 05 78).



Covid

Louis Fouché, médecin réanimateur, répond à la journaliste qui demande si les mesures de restriction et confinement le satisfont, et si c’était un mal nécessaire. Extraits :

Il faut absolument sortir du narratif que vous êtes en train de tisser, qui est absolument délirant et incohérent.
Jean Castex nous emmène dans un chemin labyrinthique qui est absolument fou. Il sort de son chapeau cette idée de 5000 cas/jour. Déjà il ne s’agit PAS DE CAS. Il s’agit de TESTS à SARS-CoV-2, POSITIFS avec des PCR. Donc vous ne savez pas quels sont les seuils et les kits utilisés.

Dans ces « cas », comme ils les appellent, mais qui sont des tests positifs, il y a 86% qui sont asymptomatiques et 93% à 97% qui sont asymptomatiques ou bénins. Donc on est proprement dans un délire d’avoir autant d’effets secondaires et collatéraux sur notre société par toutes les mesures qui sont réalisées par le gouvernement. Donc les gens ne sont pas malades du covid, les gens sont malades des mesures gouvernementales et sanitaires qui sont entreprises. … Il ne faut pas faire 2, 3, 4 fois la même erreur. C’est le principe même du système qualité qu’on nous serine à l’hôpital depuis des années dans le secteur de l’administration et de l’entreprise. C’est d’évaluer ce qu’on a fait. L’évaluation que l'on a faite, c’est qu’il y a des effets collatéraux et systémiques absolument phénoménaux sur l’université, les petits commerces, les artisans, sur le niveau de détresse psychologique, affectif, individuel et il faut absolument arrêter ça. Donc toutes ces mesures consistant à confiner et faire des couvre-feu, à empêcher les gens de travailler ne sont pas évaluées à leur juste mesure. Il faut évaluer le bénéfice et le risque. Le risque est bien plus majeur que le bénéfice. On n'a d’ailleurs jamais évalué le bénéfice réel sur la mortalité, sur le passage en réanimation, sur les formes graves, sur les formes symptomatiques lors des vagues précédentes. Donc, s’il doit y avoir une 3ème vague et c’est fort possible puisque dans les eaux usées de Marseille par exemple, on voit réapparaître le virus et aussi la grippe. On devrait l’évaluer. Actuellement toutes ces mesures-là sont en train de tuer notre économie, notre culture, notre vie relationnelle et notre société et nous emmène tout doucement vers un déferlement totalitaire de Khmers blancs techno sanitaristes qui cherchent à nous mettre en coupe réglée sur des motifs sanitaires.

ÇA N'A AUCUN RAPPORT AVEC LA SANTE, ÇA N'A AUCUN RAPPORT AVEC CE QUI SE PASSE EN RÉANIMATION.

Actuellement, le seul patient en réanimation, dans la réanimation ou je travaille est là depuis 1mois et demi. On n’a pas de pression qui augmente pour le moment mais elle risque d’augmenter parce que ça augmente dans les eaux usées et le nombre de cas dans les tests positifs est en train d’augmenter. Est-ce que pour autant ça va être quelque chose de très grave ? On n’en sait rien pour le moment en fait.

Et la vaccination est un des outils thérapeutiques et préventif, mais c’est : un des…
Quand on vous parle de la fourniture des vaccins, quand est-ce qu’ils vont arriver… on vous empêche de réfléchir à : quelle est la stratégie ?

Nous en tant que soignants, on doit réfléchir à la stratégie, il y a des stratégies alternatives, il y a des thérapeutiques qui fonctionnent en fait et donc vous devez comparer la stratégie vaccinale à une stratégie intelligente bien menée avec des traitements anti viraux etc.

Interview du 24.02.21 suite à l’intervention de J. Castex. Situation sanitaire : Louis Fouché face à Marc Delatte, député LREM et Jean-Philippe Dugoin-Clément.