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24 mars 2021

Galerie Murmure

Chers amis, clients et amateurs d’art,

Face à l’engouement pour les photos de l’auteure photographe Sophie Patry, nous avons voulu vous offrir un plaisir multiple en déclinant deux photos originales de l’artiste sur des coussins.

Édités à cinquante exemplaires, numérotés et signés par l’artiste, ils offrent une évasion ouatée dans un univers fantomatique. Réceptacles des pensées et rêveries, ils permettent d'apporter une touche de douceur
à un intérieur.

Ils seront disponibles à la galerie Murmure à partir de samedi 27 mars dans l’après-midi. L’artiste Sophie Patry sera également à la galerie !

Amicalement,
Audrey



Coronahumour


⬦ Le 30 juin 1559, la France invente le premier test PCR.




⬦ Nouvelle attestation de déplacement simplifiée pour le troisième confinement : « Je sors, bisous ! »


⬦ Confinement numéro 3, en résumé : on est confinés dehors, quoi !


⬦ Rassurez-vous, le plus dur dans le confinement, c’est la première année.


⬦ Premier symptôme du variant breton : quand tu commences à entendre le loup, le renard et la belette chanter...


⬦ Hum, aujourd’hui j’hésite entre ne pas aller au restaurant ou ne pas aller au cinéma.


⬦ Tous les pays ferment les écoles, nous on ferme... Ikea.


⬦ Dernière chance ! Mais vraiment cette fois-ci c’est la vraiment vraiment vraiment... la dernière. Après on reconfine. Attention !


⬦ « Ça va », élu meilleur mensonge de 2021.


⬦ Il paraît qu’au bout du 10ème confinement, on en a un offert, hâte d’y être !


⬦ Au vu de l’actu, si j’étais vous, j’irais vite fait chez le coiffeur ! Je dis ça, je dis rien...


⬦ Le gouvernement demande de se serrer les coudes. Ça ne va pas, non ? On se mouche dedans depuis des mois !


⬦ Pour vacciner un Français, il suffit de lui dire qu’il n’y a pas droit ! (Humour allemand)


⬦ Mettez le vaccin dans la bière, rouvrez les bars et dans une semaine on est tous vaccinés.


⬦ Je comprends pas... j’ai été vacciné ce matin et je ne capte toujours pas la 5G. Est-ce un bug ? Dois-je attendre la 2ème injection ou tout simplement contacter mon opérateur ?


⬦ Février, le gouvernement : « Quoi, il faut aussi des seringues ? Vous vous foutez de notre gueule ? »


⬦ Vous connaissez la blague du confinement ? Elle est pas sortie...

Élections régionales

Michel Naudo

Vous avez vu passer comme moi l’information comme quoi « Unser Land » allait faire campagne pour les régionales sur le thème « Sortons du Grand Est ». Ils ne seront pas les seuls à afficher ce slogan.
C’est un angle d’attaque séduisant de prime abord mais quand on y réfléchit un peu, c’est un chemin ardu. Pourquoi ?
Parce qu’il faudra convaincre avant d’espérer mobiliser les électeurs. Il faudra expliquer quelle est la moins-value du Grand Est et la plus-value pour eux d’en sortir. En prenant ce thème de campagne, on met en avant un sujet auquel le citoyen ne comprend pas grand-chose. Faites un sondage pour demander aux électeurs quelles sont les compétences régionales et quelles sont celles des Départements et vous aurez une idée du travail à accomplir. La situation étant encore plus complexe en Alsace avec la création depuis le 1er janvier dernier de la Collectivité européenne d’Alsace en lieu et place des deux Départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin.
Les électeurs sont habitués à se prononcer pour un parti politique, un individu ou une liste politiquement identifiée. Mettre en avant la sortie du Grand Est ne peut que les troubler si on ne leur explique pas correctement pourquoi.
Ce qui s’est passé en 2013 avec le référendum sur le Conseil d’Alsace devrait servir de référence en la matière.
Alors que les socio-professionnels du CESA avaient mis 4 ans pour rédiger leur avis de juin 2007 sur la gouvernance publique en Alsace qui prônait la création du Conseil d’Alsace en regroupant les trois collectivités alsaciennes et leurs compétences, alors que les élus alsaciens avaient mis 2 ans à se mettre à peu près d’accord sur un schéma institutionnel, on avait demandé aux Alsaciens de s’approprier le sujet en 10 semaines !
Dix semaines d’une campagne très « troisième république » composée d’une multitude de réunions publiques, de communication, de tracts et de la distribution d’une brochure luxueuse de quatre pages. Bref une campagne électorale classique.
Les sondages étaient au zénith avec les trois quarts des Alsaciens interrogés se disant favorables au projet.
On a vu le résultat avec une mobilisation de seulement un tiers des électeurs qui envoyait aux oubliettes un débat vieux de 30 ans…
Personne ne s’était inquiété de savoir si les électeurs allaient se déplacer pour voter. Comment auraient-ils pu le faire puisque personne n’avait démontré la plus-value du Conseil d’Alsace pour les Alsaciens. Ce qui leur restait en mémoire la veille du scrutin c’était la querelle du siège ainsi qu’un schéma d’apparence complexe et inexpliqué.
Nous sommes aujourd’hui dans la même configuration. Si ceux qui vont mettre en avant la sortie du Grand Est font une campagne classique comme celle de 2013, c’est l’échec assuré et une participation très faible.
Ce qu’il faudra, c’est une campagne de terrain non pas sur la seule Alsace mais sur tout le Grand Est compte tenu du mode de scrutin. Une campagne faite de tables rondes, d’ateliers thématiques conduits par des animateurs formés et disposant de kits de campagne composés de fiches explicatives. Des échanges de vive voix avec des arguments montrant tout l’intérêt de la démarche. Solliciter l’implication des élus locaux etc…
C’est un énorme travail. C’est long. C’est lent. Une bonne démocratie participative ne peut qu’être lente. Vu le thème complexe et la connaissance qu’en ont les citoyens, c’est un passage obligé. C’est ce qui n’a pas été fait en 2013 et c’est ce que nous devons avoir à l’esprit aujourd’hui.
Je doute que les forces en présence imaginent une telle campagne, de plus, les conditions sanitaires et le temps qui reste, obèrent une telle perspective, à moins d’un nouveau report des élections…
21/3/2021



22 mars 2021

Communiqué d'Eric Straumann

Du 22 au 26 mars, les équipes de la Collectivité européenne d’Alsace seront tout particulièrement mobilisées pour ramasser les déchets en bord de route. La fin de l’hiver est en effet la période propice pour ce type d’opération, avant que les détritus ne soient à nouveau recouverts par la végétation.
Avec le transfert par l’Etat des 330 km d’autoroutes et de routes nationales, la Collectivité européenne d’Alsace étend son réseau de manière conséquente. La Collectivité entend plus que jamais encourager les usagers à davantage de civisme afin d’alléger le travail de ses agents et limiter les coûts.
Les agents du Centre d’Entretien et d’Intervention de Sainte-Croix-en-Plaine ont réalisé symboliquement une pyramide de déchets afin d’appréhender concrètement ce que les équipes ramassent au jour le jour en terme de déchets.


Une période extraordinaire

Bernard Friedrich

Je me rends enfin compte - au bout de plus d'un an - de la chance que j'ai de vivre cette période extraordinaire : explosion de la créativité à tous les niveaux et dans d'innombrables domaines, formidables élans de solidarité et de reconnaissance, respect certes un peu "forcé" de règles de vie contraignantes mais jugées essentielles, engagements généreux des citoyens, prise de conscience du caractère vital de métiers et professions jusque là ignorées voire méprisés, générosité, mise à l'honneur du sens du devoir et du sacrifice... Bien sûr, ce monde n'est pas parfait... mais peut-être que demain nous resterons dans cette dynamique ! L'espoir fait vivre.

Stéphane JORDAN, vélo-taxi

TV7, la télévision locale de Colmar

« Depuis janvier 2020, Stéphane JORDAN sillonne les rues colmariennes à bord de son vélo-taxi. Une machine de 150 kg qui lui permet de transporter des personnes, leurs bagages, mais aussi des marchandises, en utilisant les pistes cyclables et toutes les voies utilisables à vélo.

Un mode de transport et de livraison écologique qui séduit toutes les générations ; des personnes âgées qui doivent se rendre chez le médecin ou faire quelques emplettes, aux enfants, notamment Lilou, que Stéphane transporte chaque midi pour lui permettre de déjeuner avec sa maman, actuellement en télétravail. »



Rémy Brauneisen




Cette charmante petite église entourée d’arbres garnis d’ouate est la chapelle Saint-Pierre de Colmar. Elle est située dans la partie primitive de la ville. Sa construction à partir de 1742 signifia en même temps la destruction d’un patrimoine considérable, certes en mauvais état, avec l’église romane du prieuré Saint-Pierre. Cette église bénédictine était bien plus imposante que la chapelle actuelle, et ses deux tours circulaires, et son clocher carré occupaient le ciel colmarien depuis le milieu du XIIe siècle. Elle disparut en même temps qu’un colombier situé non loin. Celui-ci avait probablement une origine antérieure à la création de la ville et faisait partie d’une ferme royale datant de l’époque des Francs. La mode des colombiers avait été importée par les Romains vers le premier siècle de notre ère. Évidemment, le colombier détruit ne pouvait pas être tout à fait celui de la ferme royale puisqu’il aurait alors été peu ou prou vieux d’un millier d’années, mais on peut toujours rêver.

[Toujours bon à prendre. Avec des pincettes.]

Le top 10 des villes où il fait bon vivre en 2021
Femme Actuelle

C'est son charme à l'italienne qui permet à Colmar (Haut-Rhin) de se hisser à la 4e place du classement. Celle que le magazine appelle "la capitale des vins d’Alsace" attire des populations de plus en plus jeunes par son cadre calme et séduisant. Le tourisme croit sans cesse dans cette région où plus de 3 millions de curieux viennent se promener chaque année. La ville fait son possible actuellement pour ne pas devenir exclusivement un lieu de villégiature, mais également un lieu d'accueil pour les familles.
Le top 10 des villes où il fait bon vivre

Les différents critères (âge de la population, prix du loyer, salaire net mensuel, indicateur d'accès à la santé, etc.) ont été réunis dans une note sur 20 pour permettre d'établir ce classement. Voici donc sans plus attendre le top 10 des villes de France où il fait bon vivre en 2021 et les notes qui leur ont été attribuées :

1. Quimper (15,74/20)
2. Bayonne (15,69/20)
3. Niort (15,54/20)
4. Colmar (15,51/20)
5. Vannes (15,48/20)
6. Montauban (15,44/20)
7. La Roche-sur-Yon (15,41/20)
8. Cholet (15,21/20)
9. Valence (15,15/20)
10. Chambéry (15,07/20)

Ces villes sont suivies de très près dans le classement par Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Narbonne (Aude), Pau (Pyrénées-Atlantiques), Beauvais (Hauts-de-France) et Béziers (Hérault).

21 mars 2021

Cérémonie des Césars

Isabelle Kieffer

Ah les pisse-froid, les pisse-vinaigre, les pères la pudeur, les « cachez ce sein que je ne saurais voir », les qui censuraient Brassens et Boris Vian les voilà de retour avec les commentaires et même une sorte de pétition sur cette pitoyable cérémonie des Césars.

Vulgaire, obscène : oui, mais pas à cause de C. Masiero qui en se mettant à nu (et alors ? comme si la nudité des unes et des autres n’envahissait pas les scènes et les écrans depuis belle lurette, il faut sortir M. Hemedinger), défendaient les petites mains, les sans-grade du cinéma, de la musique, des arts plastiques, de la culture en général, les intermittents en détresse… Madame Masiero (qui mériterait de grands rôles mais bon, après 50 ans et sans chirurgie esthétique c’est dur) aussi nue qu’ils le sont tous depuis un an donnait du sens, façon coup de poing, à ce spectacle.

La vulgarité, l’obscénité vraies elles venaient plutôt d’actrices, d’acteurs reconnus, aux cachets monstrueux, aux vêtements hors de prix, rivalisant de prétention, osant des blagues salaces de salle de garde, faisant la gueule, crachant dans la soupe… et faisant tout mais vraiment tout pour que personne n’ait envie de soutenir le cinéma.

20 mars 2021

20 mars, début du printemps




Le Printemps (Primavera en italien) est une peinture allégorique de Sandro Botticelli, exécutée à la tempera sur panneau de bois entre 1478 et 1482.
Galerie des Offices, Florence

Yves Hemedinger : « Pas par puritanisme... »

Phil

DNA Colmar : Quand le député LR de la circonscription veut changer les César...




À droite, on ne plaisante pas avec la culture. Une dizaine de députés LR emmenés par Julien Aubert (Vaucluse) ont répliqué [au déshabillage en public de l'actrice Corinne Masiero] par un signalement pour exhibition sexuelle adressé au procureur de la République de Paris. Yves Hemedinger figure parmi les signataires. « Pas par puritanisme », mais pour dénoncer une cérémonie « nulle et contre-productive ».
Le zapping - DNA - 20/3/2021

La ferme du bonheur

Fabien Nierengarten

Allumer sa radio, c'est parfois s'embarquer dans une machine à remonter le temps d'une redoutable efficacité. J’ai ainsi redécouvert récemment cette belle chanson des années 70 qui raconte l’histoire d’une maison bleue adossée à la colline, où l’on vient à pied, où l’on ne frappe pas, car ceux qui y vivent ont jeté la clé. Elle m’a immédiatement rappelé une autre maison où j’ai laissé de nombreux souvenirs d’enfance, dont certains ressemblent peut-être un peu aux vôtres.
Maxime le Forestier se serait sans doute bien reconnu dans cette maison-là. Parce qu’elle se trouvait à l’orée d’un grand bois, mais aussi parce qu’on pouvait y couler des jours heureux, même très heureux, loin, très loin du vacarme des villes et de la vie trépidante des citadins.
J’avais à peine 7 ans quand j’ai franchi pour la première fois, la porte en bois branlante qui s’ouvrait en grinçant sur la cour du Christlesgut. Je ne savais pas encore que cette vieille ferme de montagne, perdue au bout d’un chemin à peine praticable, allait devenir pendant six ans, un lieu si marquant de mon histoire. Au point de provoquer encore actuellement, de grosses poussées d’émotion à chaque fois que j’en vois des photos. Ou mieux encore, lorsque j’y passe quelques instants de détente et de repos.
Car oui, le Christlesgut est devenu, un demi-siècle plus tard, une ferme-auberge très appréciée des randonneurs qui arpentent les sentiers du secteur. Ah, si tout ce beau monde savait combien de souvenirs sont gravés dans chaque mètre carré de cette terrasse si agréable durant les journées d’été, dans chaque pièce de cette imposante bâtisse qui surplombe la vallée, sur chaque mur de ce hangar et de cette étable, désormais transformés en gîtes confortables.
Mes copains de l’époque faisaient comme Michel Jonasz, et allaient souvent au bord de la mer, avec leur père, leur sœur, leur mère. Moi, je partais tous les weekends et durant tous les congés scolaires, avec mon grand-père et ma grand-mère, tout droit en direction de la vallée de Munster.
Je reconnais que si j’avais pu choisir, j’aurais sans doute opté pour d’autres loisirs. Ou pour un peu plus de temps avec papa et maman. Car à cet âge-là, les parents, c’est vachement important. Mais je savais que c’était pour pouvoir bosser encore davantage qu’ils ont consenti ce sacrifice, et que c’était leur façon à eux de veiller au bonheur de leur fille et de leur fils. Le pardon leur était donc pour toujours acquis et c’était même de la reconnaissance que j’ai ressentie.
Avec le recul que me procure aujourd’hui le grand âge, j’ai même appris à apprécier chaque minute, chaque seconde de ce passage. D’abord, parce qu’il a permis de construire, jour après jour, cette complicité inaltérable qui me lie à ma petite sœur, rescapée la plus proche de ces années-bonheur. Ensuite, parce que ces souvenirs ont laissé une très belle empreinte dans ma mémoire, celle de moments privilégiés passés avec des personnes aimées. Des moments qui devenaient encore plus précieux quand nos parents nous rejoignaient, souvent après une longue attente surmontée avec patience et parfois, je l'avoue, avec un peu de mélancolie.
Qu’elles étaient belles, ces balades avec mon grand-père, surtout quand elles se terminaient dans la ferme où nous cherchions le lait, autour d’une limonade orange pour moi et d’un ballon de rouge pour lui. Qu’elles étaient agréables, les odeurs des sapins, les effluves de cette herbe récemment coupée, de ce bois fraîchement scié, de cette pluie tombée durant la nuit, de ces feux allumés par les bûcherons ici ou là, et même de ces bouses de vaches qui ralentissaient nos pas. Et que dire de ces délicieux petits plats mijotés qui attendaient notre retour pour être dégustés, ou encore de ce kougelhopf qui montait sous le regard attentif de ma grand-mère, et de ce cake au citron qui ne cuisait jamais assez vite à nôtre goût.
Qu’ils étaient joyeux, tous ces sons familiers. Celui du vent dans les arbres, celui du chant des oiseaux, celui des cloches de nos vaches, celui de l’eau qui ruisselle dans l’abreuvoir, celui du tracteur de l'agriculteur voisin. Et surtout, celui de la voiture de mon père dont je guettais l’arrivée le samedi, juste avant midi. Car il annonçait le déjeuner familial, ses discussions passionnées, ses éclats de rire incontrôlés, et surtout, des heures de complicité retrouvée avec Ludo, notre cher boxer. Il était mon ami, mon confident, mon frère. Quant au dimanche, nous le passions souvent avec nos cousins, cousines, oncles et tantes, dans un climat de fiesta aussi improvisée que délirante.
C’était le temps des soirées sans ordi et sans télé, partagées autour des jeux de société et des mots-croisés. Celui des nuits passées dans la chambre des grands-parents, avec un sommeil réchauffé à la bouillotte et rythmé par de gros ronflements. Celui d’un bonheur simple vécu dans un lieu sans grand confort, mais tellement empreint de moments auxquels, très souvent, je pense encore.
Selon l’écrivain Philippe Besson, « les lieux sont aussi des liens, ils sont notre mémoire ». C’est sans doute pour cela que les vieilles pierres nous seront toujours si précieuses.



Colmar va adopter la vidéo verbalisation


voir la vidéo

19 mars 2021

Alain Damasio

« Le décrochage technologique se traduira par un plaisir de vivre beaucoup plus intense. »




Depuis plus de 20 ans, Alain Damasio donne à la science-fiction française une nouvelle portée politique et engagée en amenant le lecteur à réfléchir à la place de la technologie dans notre quotidien ainsi qu'aux crises sociales et écologiques.

[Extrait]

Votre dernière nouvelle Scarlet et Novak revient sur le rapport quasi-intime que nous entretenons avec nos smartphones. Sommes-nous tous devenus trop assujettis à la technologie et au numérique ?

C'est ma conviction. Surtout, nous sommes tous devenus assujettis en essayant de se cacher la vérité, c'est-à-dire en essayant de se faire croire que nous avons gardé beaucoup de libre arbitre face à ces technologies. Or, nous sommes entrés dans des boucles d'addictions qui relèvent presque du domaine de la drogue. On sait aujourd'hui que ces mécanismes activent des boucles de dopamine. Ainsi, les neurotransmetteurs de la récompense sont régulièrement activés et créent alors de la dépendance. Sans ces injections de dopamine, on se sent malheureux. Les Gafam (Google Amazon Facebook Appel et Microsoft) ont mis en place toute une construction basée sur cette dépendance depuis 25 ans. Ils ont affiné, déployé et raffiné des techniques basées sur le comportementalisme et de nombreux biais cognitifs présents en nous. Tout ça afin que nous passions le maximum de temps sur leurs réseaux, leurs plateformes et leurs applis. Donc, nous sommes libres de ne pas utiliser leurs technologies, on peut ne pas les utiliser. Mais, à partir du moment où on met le doigt dedans, il devient très difficile de s'en défaire et de sortir de l'aliénation consentie que leur usage génère.


L'article intégral ↴

Audrey Clerc - Galerie Murmure

Une nouvelle exposition se prépare à la galerie Murmure, une "Invitation au voyage" à partir de vendredi 19 mars 2021...
Dans ce contexte sanitaire où l’accès à l’art revêt un caractère exceptionnel, l’artiste David Daoud brise les codes et offre une pérégrination artistique au sein de la galerie Murmure.
Ses personnages d’encre et de plâtre déambulent librement au gré des œuvres de Joan Miró, Jean Dubuffet, Max Ernst, Hans Hartung, Antoni Tàpies, Eduardo Chillida, Georg Baselitz, Pierre Tal Coat et Louis Stettner. Trouvant refuge dans l’univers bucolique de l’artiste, ils proposent une mise en abîme où le spectateur devient acteur de la mise en scène. Personnage de chair, il se confond avec ces personnages en plâtre et découvre, avec eux, des œuvres des grands maîtres de l’histoire de l’art contemporain.
Le contexte sanitaire ne nous permet pas l’organisation d’un vernissage, mais David Daoud sera présent à la galerie Murmure vendredi 19 et samedi 20 mars. Élève du fameux sculpteur Charles Auffret, David Daoud jouit déjà d'une notoriété certaine. Lauréat de nombreux prix (dont le prestigieux Prix Frédéric de Carfort de la Fondation de France en 2011), il a déjà des œuvres exposées à l’Institut du monde Arabe à Paris.
Nous vous accueillerons dans le respect des normes sanitaires en vigueur actuellement.



18 mars 2021

Hommage à Tom

Gabriel Braeuner

La disparition de Tom Borocco m’attriste profondément comme elle touche une foule de gens qui l’ont apprécié et aimé. Il avait la passion de son art, la lithographie, dans lequel il excellait. Il avait su la transmettre et la partager par des animations spectaculaires aux salons du livre, manifestations de l’artisanat d’art et au Conservatoire des arts et techniques de Ribeauvillé qu’il avait pu ouvrir en 2012 grâce au soutien de la commune. Sa verve enchantait les visiteurs, son pouvoir de persuasion les entrainait, sa pédagogie était redoutablement efficace : nous le quittions à chaque fois plus convaincus, définitivement ralliés à l’art de la lithographie. On ne pouvait être insensible à son extraordinaire gentillesse et à sa disponibilité. Je l’avais connu à la mairie de Colmar, nous étions devenus amis. Le hasard de la vie a fait que nous ayons eu chacun un bretzel d’or, la même année, en 2014. Je continuais à le voir à Ribeauvillé et le croisais à Sélestat, devant le monument aux morts - j’habite en face - quand il officiait, coiffé de la « tarte » des chasseurs alpins lors des manifestations patriotiques. Tom fut un parfait honnête homme au sens ancien, un type formidable en tout point, une belle personne dont on était heureux d’être l’ami.





Naissance d'une lithographie


Phil

DNA éco-consommation : Chauffe qui peut ! Quelle source d'énergie pour demain ?



17 mars 2021






Gérald Bronner

"A l'échelle des connaissances et des données actuelles (je ne dis pas que cela ne sera pas différent demain) cette décision est une erreur. Pourquoi ? Parce que les cas signalés de thromboses ou d’embolies pulmonaires (très rares si l'on considère les 17 millions de vaccinés) ne paraissent pas statistiquement être distinguables de ce qu'il se produit habituellement dans la population (selon l'OMS). En d'autres termes, lorsque l'on vaccine des millions de personnes, certaines d'entre elles vont, par simple coïncidence, faire une thrombose ou se casser une jambe. Seulement voilà, certains constatant la coïncidence de la vaccination et d'un grave accident de santé vont spontanément établir un lien de causalité. (...). Que le pouvoir politique se fasse le relais d'une telle conclusion même par "précaution" me navre. Pour deux raisons, la première est que le retard vaccinal sera sanctionné très concrètement par un risque de morts supplémentaires. La seconde est que même si cette suspension ne vaut que jusqu'à jeudi, elle laissera peut-être des traces durables dans les esprits qui on le sait, dans le doute s'abstiennent parfois / souvent. La presse a bien entendu servi de chambre d'échos à cette erreur de raisonnement. Une fois de plus on focalise collectivement notre attention sur les risques (improbables) de notre action sans regard pour les risques (certains) de notre inaction. C'est là tout le déséquilibre du principe de précaution lorsqu'il s'applique mal..."





Le Monde :

Suspension du vaccin d’AstraZeneca : les réponses aux questions que vous nous avez posées

⇒ https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/03/17/suspension-du-vaccin-d-astrazeneca-les-reponses-aux-questions-que-vous-nous-avez-posees_6073475_4355770.html

Les « chuchotements » - L'ALSACE/DNA - 15/3/2021

Michel Naudo

Présentation du livre :

Ces trente dernières années, l’Alsace a connu d’un point de vue institutionnel un débat riche et quelque peu mouvementé. Ce débat fera de l’Alsace la seule Région française ayant eu l’opportunité historique entre 2007 et 2013, de pouvoir imaginer elle-même une organisation territoriale originale devant lui permettre de produire d’une manière plus efficace ses politiques publiques.
Les choses s’étaient considérablement accélérées dès juin 2007 suite à un coup de tonnerre dans le ciel politique alsacien avec le vote par le Conseil économique et social d’Alsace, d’un avis qui prônait ni plus ni moins que la fusion de la Région Alsace avec les deux Départements Alsaciens en un « Conseil d’Alsace » regroupant toutes leurs compétences.
C’était la première fois qu’une assemblée alsacienne se prononçait sur un tel sujet qui divisait les milieux politiques alsaciens et était même considéré comme tabou par beaucoup d’élus depuis qu’Henri Goetschy, sénateur et président du Conseil général du Haut-Rhin, avait évoqué pour la première fois une fusion des deux Départements alsaciens en 1983.
L’avis du CESA eut un retentissement médiatique aussi bien régional que national et on peut considérer que c’est à partir de ce moment-là que la parole des femmes et des hommes politiques alsaciens ainsi que de beaucoup d’autres, s’est vraiment libérée sur ce sujet.
Après juin 2007, une période de vifs et riches débats politiques s’est installée en Alsace jusqu’à la décision d’organiser un référendum pour donner la parole aux Alsaciens. Ce référendum qui eut lieu le 7 avril 2013 se solda par le rejet du Conseil d’Alsace, compte tenu de la trop faible participation et d’une majorité de « non » dans le Haut-Rhin.
Le 16 janvier 2015 ce fut la promulgation de la loi créant les grandes Régions dont la Région Grand Est qui regroupait les trois Régions qu’étaient l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardenne. La Région Alsace disparaissait et ne subsistaient alors que les deux Départements alsaciens. Suite à la promulgation de la loi NOTRe en août de la même année, toutes les compétences régionales alsaciennes étaient désormais exercées par la Région Grand Est.
Enfin le projet de la Collectivité européenne d’Alsace (CeA) fut porté par les élus des deux Départements à la tête desquels se trouvaient les deux présidents, Brigitte Klinkert pour le Haut-Rhin et Frédéric Bierry pour le Bas-Rhin.
La CeA a vu le jour le 1er janvier 2021 tel que prévu par une loi promulguée le 2 août 2019.
C’est une partie de cette histoire ainsi que ses conséquences que je raconte, ayant vécu de l’intérieur, la genèse et l’aboutissement de l’avis des socioprofessionnels du CESA en ma qualité de président de la commission « gouvernance » chargée d’élaborer l’avis de juin 2007.
On se rendra compte que notre travail, s’il a été passionnant, n’a pas été un long fleuve tranquille puisque tout au long des quatre années qui furent nécessaires pour aboutir à notre avis, nous avons dû travailler et avancer malgré des pressions, des retournements et certains coups tordus.
Ayant activement participé à la campagne du référendum de 2013 sur les réseaux sociaux, je me livre également à une analyse des raisons de son échec ainsi qu’à une critique de la pertinence de la Région Grand Est dont je mets l’avenir en doute compte tenu de l’avènement de la CeA qui ne manquera pas de créer des tensions en son sein…
Ce livre est un témoignage fidèle et documenté de ce à quoi j’ai participé durant toute cette période riche de rencontres intéressantes ainsi que d’anecdotes surprenantes et révélatrices sur le comportement de certains de nos élus alsaciens.
Dans la perspective des prochaines élections régionales et départementales de juin prochain, ce récit permettra aux Alsaciens de resituer l’Alsace d’aujourd’hui dans son contexte historique récent et de comprendre comment nous en sommes arrivés là…



16 mars 2021

Galvanisé par le projet de construction d'un hôtel-spa 5 étoiles, Eric Straumann a émis le souhait de « faire de Colmar le Baden-Baden alsacien ».

Chiche !

Si c'est pour ne plus avoir de rues encombrées par ça !



COMMENTAIRES

⬦ On en est loin quand on voit l'offre commerciale du centre-ville... N.P.

⬦ C'est affligeant ces étalages (cigognes venues de Chine) ! JMB

⬦ Avec le tourisme VIP, la donne n'est pas la même, les exigences, les offres sont forcément différentes. I.I.

⬦ Bien sûr Rolex, Vuitton, Chanel, restaurant étoilé et hôtel 5 étoiles et après, quand les bobos colmariens seront entre eux, ils feront quoi ? P.M.

⬦ Encore moins de parking et plus de nuisances pour les locaux mais c'est pas grave, ça ramène du fric. R.S.

⬦ Le problème c'est qu'il y a de moins en moins de personnes qui vivent en centre-ville. Les appartements du centre sont remplacés par des locations pour touristes. (...) Colmar va devenir un parc d'attractions avec des hôtels pour toutes les bourses. Sauf que depuis, le covid-19 est passé par là. Est-ce encore utile ? G.V.

⬦ L'avenir n'est plus dans le tourisme, mais dans l'industrie ! ADV

⬦ J’aimerais comprendre pourquoi les gens ne viennent plus en centre-ville. Que faut il faire pour que les gens reviennent en centre ville ? E.T.

⬦ Pourquoi venir en centre-ville, alors qu'il y a les mêmes magasins, même marques partout ? G.V.

⬦ Il faudrait sonder :
1. Pourquoi allez-vous dans les zacs ?
2. Quand vous venez en centre-ville, c'est pour quelles raisons ? R.R.

⬦ Qui dit plus de tourisme et plus de touristes dit plus de nuisances, dit augmentation de l’immobilier et par conséquence hausse des loyers et par effet les habitants locaux quittent la ville car trop cher!!! Il n’y a qu’à voir dans toutes les autres villes touristiques en France où en Europe!!! Des villes telles que Barcelone, Madrid, Rome et d’autres ont décidé de réguler le tourisme et les offres de location par des plateformes pour justement que l’immobilier n’augmente encore et fasse fuir les habitants des villes et centres villes et pour qu’elles ne deviennent pas que des villes dortoirs!!!! J.M.

Isabelle Kieffer

⇨ Rejoignant B. Friedrich je dirais que la pitoyable cérémonie des Césars ne donne guère envie de soutenir les acteurs, ces enfants gâtés aux discours consternants, grossiers, artificiels, mais le cinéma, ses « petites mains », oui.
La vulgarité et l’humour minable de M. Foïs, de L. Laffite, la mauvaise humeur de C. Mastroianni, la prétention d’I. Huppert... J’ai été moins choquée par la nudité de C. Masiero que par la faute d’orthographe dans son dos.

⇨ Éric Straumann donne un coup de pouce aux personnes qui n’ont ni portables, ni internet ou les maîtrisent mal pour les aider à prendre le RV vaccinal. Initiative à saluer.

⇨ Le stationnement à Colmar : redoutable serpent de mer. Des ajustements, modifications sont toujours possibles, l’héritage Meyer est lourd. Des « zones bleues » plus étendues près de l’hyper-centre, un tarif résidentiel vraiment préférentiel pour les Colmariens, dans les parkings souterrains proches du centre (Josse, Montagne verte, Mairie) qui, sans les touristes, doivent être bien vides en ce moment ?

15 mars 2021

Bernard Friedrich

S'il est à Colmar au moins un lieu de culture qui, hors temps de pandémie et probablement pour longtemps encore, ne risque pas fermeture et chômage, c'est le Cabaret Alsacien ! Mais faut-il pour autant s'en réjouir ? Même s'il échappe à la vulgarité du capitaine Marleau dont l'exhibition "césarienne" lui aurait en d'autres lieux valu condamnation pour outrage aux bonnes mœurs ; cela étant, rien n'empêchait les médias de censurer la diffusion de ce spectacle peu ragoûtant !

Les Guignols de l'info étaient-ils des devins ?




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