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20 juin 2021

Galerie Murmure

Fin de l'exposition "Invitation au voyage"

Bonjour,
Si vous cherchez un peu de fraîcheur, n’hésitez pas à venir vous abriter à l’ombre d’un arbre dessiné par l’artiste franco-libanais David Daoud à la galerie Murmure.
Avec beaucoup de subtilité David Daoud réussit à transcrire la majestuosité, la délicatesse et la force du monde végétal. Son pinceau traduit le balancement des branches, l’oscillation des feuilles, le souffle du vent. Tout un poème dans un tableau !
L’exposition « Invitation au voyage » se termine samedi 26 juin. Plus que quelques jours pour voyager dans l’univers graphique et sculptural de David Daoud et des grands maîtres du XXème siècle.
Au plaisir de vous accueillir dans le respect des normes sanitaires en vigueur.

Audrey

Galerie Murmure
www.galerie-murmure.com
5, Place de l’Ancienne Douane
68000 Colmar

Jeudi et vendredi de 14h à 18h
Samedi de 10h à 19h
ou sur rendez-vous au 03 89 41 49 25







Fabien Nierengarten

L'information continue dès 8h sur les élections régionales et départementales, ce sont des phrases aussi débiles que :
– « Un président de Région, c'est pas comme à Paris, ça connaît tous ses administrés. » Avec 6 millions d'habitants dans le Grand Est (par exemple), il en a du mérite, le président !
– « Les élections régionales, c'est important parce que ça concerne toutes les aides sociales. » Mais oui, bien-sûr, va réviser tes fiches, abruti !
– « Pour les élections départementales, c'est un scrutin de liste, mais avec seulement deux candidats sur chaque liste. » Et après, on s'étonne que l'électeur ne comprenne rien à rien !
Pour ma part, je crois que je vais me contenter d'écouter de la musique avant d'aller voter.

18 juin 2021

Disparition de Jean-Alain Caminade, « le voisin préféré de tout le monde » à Colmar
Par Nicolas PINOT / L'Alsace du 18/6/2021

⇒ https://www.dna.fr/societe/2021/06/18/jean-alain-caminade-le-voisin-prefere-de-tout-le-monde-a-colmar

Soudainement, Jean-Alain Caminade s’en est allé et désormais trop calme, la rue des Marchand pleure son érudit, son râleur, son provocateur, sa fine gueule, son DJ mélomane, son anticonformiste, son rebelle devant l’éternel.


Avec Jean-Alain Caminade, c’est une partie de l’âme de la rue des Marchands qui s’en est allée. Grégoire, de l’Arpège, lui a rendu hommage à travers un très beau texte.
Photo DNA /Nicolas PINOT


Jean-Alain Caminade. Photo Archives DNA /Jean-Luc WILL


Il arrivait dès potron-minet dans son fourgon vert pomme. « Le dimanche, il réveillait toute la rue avec des chants grégoriens, mais des fois c’était les Stones ou Aznavour ». Pendant longtemps, il a fumé le barreau de chaise. « Ça sentait dans toute la rue, se souvient Gérard Renis, commerçant historique de la rue des Marchands. Puis il a arrêté de fumer d’un seul coup, comme ça ».

A la Pergola, juste en face de la librairie de Jean-Alain Caminade, il était le seul client « à avoir le droit de venir derrière le comptoir se faire son café », dit le gérant Alexandre. Il en rigole encore. Mais l’homme aux vitrines bavardes est parti brutalement en ce début de semaine à l’âge de 74 ans et la petite famille des indépendants de la rue des Marchands peine encore à y croire.

« Il était capable de faire un détour de 400 kilomètres pour une bonne table »

Toujours bon pied bon œil, « il aimait bien la provocation subtile. Quand la police passait, par exemple ». Ses anciens élèves du collège Victor-Hugo où il enseigna longtemps le français et l’anglais le lui rendaient bien. « Ils s’arrêtaient pour le taquiner gentiment ».

Son magasin, à l’angle de la rue des Marchands et de celle des Tourneurs, avait littéralement pignon sur rue. « L’immeuble figurait en couverture de l’une des éditions du Relais d’Alsace de Georges Simenon. C’est lui qui m’avait montré cela », se souvient Grégoire, gérant du restaurant l’Arpège qui lui a rendu hommage à travers un beau texte sur une ardoise, apposée devant la librairie désormais muette. « Lorsque nous avons appris son décès, nous avons spontanément fait un pot en sa mémoire et allumé quelques bougies ».

C’est qu’il appréciait la bonne chère, le bougre. « Une fine gueule. Il commandait chez nous pour se faire à manger. Des foies gras en terrine ou du baeckeofe ». Gérard acquiesce : « Il était capable de faire un détour de 400 kilomètres pour une bonne table. Un vrai épicurien ».

« Contestataire devant l’éternel »

Sa gouaille et ses disques des Stones manquent déjà à la rue des Marchands. « C’est un très grand trou, déplore Alexandre. Ici, tout le monde se connaît ». Chez Claudine, « il venait tous les jours ». À l’Arpège, pendant le confinement, « il venait prendre un grand café dans une tasse avec une anse, il disait que c’était mieux pour les vieux qui tremblent comme lui. Nous nous sommes beaucoup rapprochés pendant cette période où il avait malgré tout besoin d’ouvrir son magasin ». Instigateur du salon du Livre ancien de Colmar, il avait récemment quitté la présidence de l’association Autour du livre.

« Râleur, furieusement français, anticonformiste, fin lettré, complètement fermé aux nouvelles technologies car ça n’était pas du papier, contestataire devant l’éternel », Jean-Alain était « le voisin préféré de tout le monde ». Pour Gérard, « il incarnait la vie de quartier que l’on aime. Et c’est un peu de l’âme de ce quartier qui est partie ».

« Un vrai tourisme »

Isabelle Kieffer

« Un vrai tourisme » : expression un peu absconse lue je ne sais plus où à propos de Colmar depuis que bars et restaurants sont ouverts, à l’extérieur comme à l’intérieur.

Envahissant d’ailleurs l’espace public du centre-ville. Si la politique municipale à venir est d’interdire ce centre aux voitures pour le consacrer aux piétons (pourquoi pas ?) qui zigzagueront entre les tables, il conviendra de réduire fortement le coût des parkings qui donnent accès à ce centre : ceux de la mairie, de la Montagne verte, Saint-Josse.

À défaut, on continuera à entendre « le centre je n’y vais plus depuis longtemps » et à faire prospérer les centres commerciaux.

Pour ma part j’aurais préféré que la place du marché aux fruits redevienne une place avec des bancs à l’ombre des arbres, une jolie fontaine, où le piéton, le touriste puissent se poser et se reposer sans avoir à consommer.

17 juin 2021

Solidarité

Aurore Reinbold

Bonjour à toutes et à tous,
En ces jours ensoleillés, le club Inner Wheel de Colmar organise une cagnotte en ligne pour les jeunes de la Fondation des Apprentis d'Auteuil (accueil d'enfants placés et médiation familiale), quartier Sainte-Marie. Avec la Villa Tschaen, ils vont réaliser une fresque sur les 3 côtés de la cage d'ascenseur.
Le plus pour eux : sortir de leur quotidien parfois lourd, se sentir valorisés, révéler leurs talents, découvrir et participer à un projet artistique et avoir la chance de suivre un véritable parcours artistique.
Le plus pour le quartier : plus de visibilité pour la paroisse et une œuvre artistique incluse dans un parcours artistique dans la ville, mise en valeur du quartier.
Pour un don c'est ici : https://fresque.apprentis-auteuil.org
Un partage, c'est aussi très bien !
Les jeunes comptent sur vous pour les aider ! Merci !

Phil

DNA éco-consommation : Comment rester au frais l'été




Minh Thuyen

Street art à Turckheim (Arkédi'Art) : les œuvres terminées

Voir l'ensemble des œuvres :
https://www.colmarinfo.com/p/street-art-turckheim-arkediart.html