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5 novembre 2021

Présidentielle 2022

Michel Naudo

Catharsis

La campagne des élections présidentielles qui vient de commencer, m’intéresse et je la trouve passionnante. J’ai donc suivi avec intérêt les propos d’Eric Zemmour sur CNEWS hier soir, tout comme j’avais suivi le débat entre lui et Jean Luc Mélenchon sur BFMTV.
La première partie ne fût pas très intéressante. En effet, face à une Christine Kelly sirupeuse et faussement ingénue qui lui servait la soupe, Zemmour se justifiait sans grande conviction sur certains de ses comportements récents (fusil braqué sur des journalistes par exemple). Une vidéo très parlante a toutefois été montrée, qui illustrait parfaitement le fait que Zemmour était comme un chien dans un jeu de quilles. Formule qu’il a d’ailleurs reprise et qui est exacte. Il a débarqué dans cette campagne comme un chien dans un jeu de quilles en en bouleversant l’ordonnancement prévu à l’avance.
Je l’ai toutefois trouvé fatigué et lui-même a avoué que c’était éreintant.
La politique à ce niveau de compétition c’est un marathon et pour faire ce marathon il faut s’y être préparé longtemps pour ne pas flancher à la barre fatidique des trente kilomètres. Nous n’en sommes qu’au début et j’ai quelques craintes sur sa condition physique pour la suite…
Je sais qu’il prend des cours de théâtre pour améliorer sa posture de tribun quand il fera des meetings, exercice où il n’est pas particulièrement bon. Je lui conseille également de modifier son attitude à la télévision car on voit trop souvent le haut de son crâne. Il faudrait également qu’il fasse quelques séances de kiné afin de corriger sa raideur de la nuque qui fait que quand il se tourne vers un interlocuteur, il bouge tout le haut de son corps comme un vieux atteint d’arthrose. Mais ce ne sont là que des détails qui ont toutefois de l’importance dans notre société très médiatisée.
La deuxième partie, celle des débats fut plus intéressante avec un Zemmour toujours aussi caricatural et péremptoire et clairement pas au niveau sur les questions économiques face à Denis Olivennes dont il contestait les chiffres pourtant officiels. Il s’est toutefois mieux défendu sur la laïcité et je partage d’ailleurs certaines de ses propositions. On peut néanmoins lui reprocher que tout son discours passe toujours à travers le prisme de l’immigration et de l’islam. Cela en devient même idéologique et dogmatique !
Nous avons naturellement eu droit aux « Ben voyons ! » en guise d’arguments.
On a pu noter que désormais il souhaite être candidat mais s’est refusé à dire quand il se déclarera. La question n’est donc plus « sera-t-il candidat ? » mais « quand ? ».
Sur ce point, il a raté d’ailleurs une belle occasion historique pour se déclarer car il aurait pu organiser un rassemblement solennel et très gaullien puisque c’était en effet un 4 novembre 1965 que De Gaulle déclarait sa candidature à la fonction suprême. Ça aurait eu de la gueule en indisposant beaucoup de LR ! Quoique…
Sans le traiter de guignol comme l’Âne Hidalgo, Zemmour me fait un peu penser à Coluche dont les velléités de candidature avaient suscité un véritable engouement chez les Français jusqu’à inquiéter le pouvoir. Mais c’était une autre époque et d’autres mœurs. Coluche avait fait office de défouloir tout en montrant déjà le peu d’estime des Français pour leurs hommes politiques.
Pour moi, Zemmour est un peu dans le même rôle. Il dit des choses simples, claires, audibles pour beaucoup et qui correspondent à ce qu’ils pensent. Le problème c’est que c’est un discours simpliste et populiste car nos sociétés sont complexes et ne peuvent se résumer à des slogans caricaturaux. Néanmoins cela plait et en ce sens, je crois que Zemmour aura un effet cathartique sur beaucoup de Français.
Une fois déclaré candidat, la donne va changer et s’il tient la distance, il va réaliser qu’il sera passé du rôle du chien à celui d’une des quilles…

4 novembre 2021

[Pass sanitaire]

Yves Hemedinger

La majorité nous a encore contraints à un vote au petit matin (3h) pour nous imposer la prolongation du passe sanitaire !
Passe sanitaire : nouvelle discussion à l'Assemblée Nationale cette nuit du 3 novembre.
Ni le Gouvernement ni les députés de la majorité n'écoutent les Français. Nous voulons savoir combien de temps les restrictions des libertés vont durer.
Les propositions que nous leur faisons de débattre de nouveau avant le 28 février, c'est-à-dire à la veille de l'élection présidentielle, sont balayées d'un revers de la main.
La prolongation du passe sanitaire sans clause de revoyure avant le 31 juillet 2022 est inacceptable. Donner les pleins pouvoirs au Gouvernement au delà des échéances électorales sans contrôle du Parlement est inacceptable. Député, je représente les Français. Ne pas consulter les représentants des Français, c'est les ignorer et mépriser la démocratie.
Texte de mon collègue Pierre Vatin.


Street art à Colmar, rue Billing







Sur France 2 : “Zemmour : ‘Veni, vidi, Vichy’ ?”, une enquête fouillée sur un “complotiste de l’Histoire”

François Rousseaux / Télérama

« Lilya Melkonian et Sébastien Lafargue, ont enquêté pendant cinq mois, avec une mission : n’être ni à charge ni à décharge, creuser tous les sujets… » - Photo Sebastien CALVET / Divergence-images

“Complément d’enquête” diffuse ce 4 novembre un portrait approfondi et sans complaisance du polémiste d’extrême droite, fruit de cinq mois d’enquête. Présentateur et rédacteur en chef de l’émission, Tristan Waleckx nous en révèle les dessous.

« Zemmour ose tout, c’est même à ça qu’on le reconnaît. » C’est en paraphrasant Michel Audiard que Complément d’enquête ouvre son documentaire consacré au polémiste d’extrême droite et probable futur candidat à l’élection présidentielle, ce jeudi à 23 heures sur France 2. On y voit Jean-Marie Le Pen, avachi dans son canapé, le contempler à la télévision, avant de… s’endormir. « Comment Éric Zemmour a-t-il préparé son coup ? », interrogent les journalistes, avant de répondre par des démonstrations implacables. C’est précis, fouillé, nourri d’archives et de témoignages. Tristan Waleckx, le présentateur et rédacteur en chef, raconte ces cinq mois d’enquête.

Tristan Waleckx, rédacteur en chef de Complément d’enquête.
Photo France Télévision

Avez-vous hésité avant de consacrer soixante-deux minutes à Éric Zemmour, déjà surmédiatisé à la télévision depuis la rentrée ?
Lorsque nous avons lancé ce portrait, en juin dernier, il n’était pas aussi présent à l’écran qu’aujourd’hui. Ces dernières semaines, cela nous a renforcés dans l’idée qu’il fallait être différent, ne pas se contenter de le laisser dérouler sa pensée, mais proposer une analyse critique de son parcours et de ses discours, un travail de fond, comme pour tous nos portraits.

Qu’est-ce qui fut le plus ardu ?
Deux journalistes, Lilya Melkonian et Sébastien Lafargue, ont enquêté pendant cinq mois, avec une mission : n’être ni à charge ni à décharge, creuser tous les sujets, du financement de sa campagne à ses discours en passant par ses affaires judiciaires potentielles. Cela a été très compliqué. Nous avons eu une fin de non-recevoir de ceux qui l’ont mis à l’antenne ces dernières années, comme Laurent Ruquier, Catherine Barma, le directeur de CNews Serge Nedjar, des animateurs comme Thierry Ardisson, Pascal Praud ou Christine Kelly… Seul l’ancien patron de RTL Christopher Baldelli a accepté de nous parler.

Vous posez cette question : « Les médias auraient-ils fabriqué une créature médiatique qui aurait fini par leur échapper ? » Quelle est votre réponse ?
En partie oui, quand on voit la gêne de ceux qui l’ont porté à l’antenne et refusent de répondre… Mais pour CNews, non ! Cette chaîne lui a offert un temps de parole inouï : près d’onze heures pour le mois de mai dernier, soit beaucoup plus qu’en additionnant tous les autres candidats potentiels réunis, d’Emmanuel Macron à Jean-Luc Mélenchon. Avec des tirades pouvant durer, sans être interrompu, jusqu’à huit minutes !

“Éric Zemmour ne parle pas de pouvoir d’achat, du chômage ou du climat.
Son combat occulte tous les autres.”

Qu’avez-vous appris de nouveau ?
Il n’y a pas une seule révélation qui effacerait toutes les autres, mais une multitude d’informations inédites qui permettent de mieux le comprendre. Sur tous les aspects, notre travail se nourrit de chiffres et de données. Ainsi, la chercheuse et analyste des discours politiques Cécile Alduy a passé pour nous au crible sept livres d’Éric Zemmour. Il en ressort qu’un des mots qu’il utilise le plus est « guerre », ou qu’il a écrit 130 fois le mot « race ». Il est présenté comme un candidat qui peut réunir les droites, y compris la droite modérée, mais quand on analyse son discours, on voit que ces termes sont rarement utilisés par ceux qui ont incarné la droite républicaine aux élections présidentielles. Éric Zemmour ne parle pas de pouvoir d’achat, du chômage ou du climat. On montre qu’il a un combat qui occulte tous les autres. Enfin, nous abordons les accusations d’agressions sexuelles dont il fait l’objet.

Éric Zemmour dans Complément d’enquête. Photo FTV

Sept femmes ont accusé Éric Zemmour, dans Mediapart en avril et mai derniers, d’agressions sexuelles. Deux témoignent dans votre enquête. Les convaincre a-t-il été difficile ?
Très. Notre journaliste Lilya Melkonian en a rencontré cinq. Certaines ont été traumatisées, elles étaient assez terrorisées à l’idée de parler, par crainte d’être ciblées sur les réseaux sociaux, où la communauté d’Éric Zemmour est très puissante. L’une d’elles, Gaëlle Lenfant, avait parlé à visage découvert. Une autre témoigne à visage masqué pour la première fois. Certains faits décrits par ces femmes résonnent avec son livre Le Premier Sexe, où Éric Zemmour explique que l’homme doit être viril et se comporter comme « un prédateur sexuel civilisé ».

Isabelle Balkany, bracelet électronique au pied, vole à son secours et évoque « sa galanterie » avec les femmes…
Nous avons contacté tous les proches d’Éric Zemmour, c’est notre travail. Elle est son amie et elle le défend avec ses propres mots. Le téléspectateur est assez mûr pour sentir qui croire.

Au Mémorial de la Shoah, à Paris, l’historien Alexandre Doulut vous ouvre les archives de la collaboration. Pour prouver que Pétain n’a pas sauvé les juifs, contrairement aux affirmations du polémiste, il montre face caméra les fiches de juifs français déportés pendant la guerre. Cette séquence peut-elle clore toute tentative de réécriture de l’Histoire ?
Cela devrait ! Il y a des documents et des données objectives qui montrent que ce que dit Éric Zemmour est faux, 99 % des historiens sont d’accord. Cela fait vingt ans qu’Alexandre Doulut travaille aux archives du Mémorial de la Shoah, il n’y a pas plus grand connaisseur. Mais Zemmour joue sur le doute, c’est un complotiste de l’Histoire. Là, les documents sont authentiques et montrent que des juifs français ont été déportés. C’est important pour le téléspectateur, car Zemmour n’est pas toujours contredit à la télévision. Dans cette ère de post-vérité, on veut être dans l’objectivation de tous les débats. Donc on a tout repris, pour aller au plus près des sources.

“Jean-Marie Le Pen ne bénéficiait pas de la tribune médiatique dont jouit Éric Zemmour, parfois sans contradiction.”

Vous vous attardez sur la passe d’armes entre Éric Zemmour et l’ex-chroniqueuse Hapsatou Sy, en 2018, sur le plateau de Thierry Ardisson, sur C8. Pourquoi cette séquence en particulier ?
Parce qu’elle permet de voir Hapsatou Sy ravagée par son échange avec Zemmour, qui lui dit que son prénom est une « insulte à la France ». Cela montre ce que certains considèrent être de la « bonne télé », avec du clash, du buzz, pour faire de l’audience. Cela illustre le cynisme de la télévision, où certains se rendaient compte que Zemmour allait très loin, mais que finalement c’était du bon spectacle.

Jean-Marie Le Pen à son domicile, dans Complément d’enquête.
Photo FTV

Le film s’ouvre et se ferme par des séquences au domicile de Jean-Marie Le Pen. Était-ce vraiment nécessaire ?
Cela éclaire le positionnement politique de Zemmour. À droite, à la droite de la droite, le candidat de l’union de la droite ? Quand on entend Jean-Marie Le Pen, on voit la vraie filiation. Zemmour est davantage son héritier que ne l’est Marine Le Pen. La réécriture de Vichy, les outrances verbales… Il y a beaucoup de similitudes. La grande différence, c’est que Jean-Marie Le Pen ne bénéficiait pas à l’époque de la tribune médiatique dont jouit Éric Zemmour, parfois sans contradiction.

Éric Zemmour accepte de vous répondre au début du documentaire, avant d’opposer à votre journaliste un sévère « Je ne veux plus vous voir. » Le regrettez-vous ?
Oui. Lui aussi peut le regretter ! On sollicite toujours la parole de ceux sur lesquels on enquête. On l’a donc fait une dizaine de fois, je l’ai eu au téléphone pour l’inviter en interview dans nos fauteuils rouges. Il a tellement surjoué la victime de la censure du service public que je ne m’attendais pas à un refus. À la place, ce sera donc son amie Christine Boutin.

Invitation Amis des Arts Guebwiller




3 novembre 2021

Galerie Éclat d'Art
3 rue Saint-Nicolas Colmar France


EXPOSITION N. LATY
Sculptures - Art verrier

Du 5/11 au 31/12/2021





2 novembre 2021

Yannick Lefrançois

Paru en pages Région des DNA et de l’Alsace : le dessin des Chuchotements !..
Le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin a saisi l'occasion de sa venue, jeudi à Sarre-Union, où le cimetière juif vient d'être réhabilité (profanation en 2015), pour tacler sans le nommer le polémiste Eric Zemmour.



Sarkozy est un petit chef

Michel Naudo

Nous avons désormais la réponse.
Je suis en colère car je considère son comportement comme une trahison vis-à-vis de ses anciens collaborateurs de cabinet d’abord et vis-à-vis de ses anciens électeurs ensuite. J’ai voté pour lui en 2007 et en 2012 et je n’imaginais pas voter pour un homme qui n’a pas le courage d’assumer ses responsabilités.
L’image de celui qui était encore la référence politique chez les LR et dont on sollicitait les conseils avisés, en prend un sérieux coup.
Il aurait pu sortir grandi par cette séquence, il s’éclipse par la petite porte de la honte, celle qu’empruntent les lâches…

Le festival du livre de Colmar se tiendra les 27 et 28 novembre prochains

Michel Naudo

30.000 visiteurs sont attendus, 80 maisons d’édition et 400 auteurs seront présents.
J’y serai durant les deux jours sur l’espace des Éditions de la Nuée Bleue accompagné de 8 autres auteurs alsaciens.
Une occasion unique de se rencontrer, d’échanger et de se cultiver lors de cet événement devenu incontournable et figurant désormais parmi les plus grandes rencontres littéraires du pays !





[Pass sanitaire] Le coin des libres-penseurs


⬦ J’adore les pass qui passent et repassent de main en main...
ADK   

⬦ Pas de laissez-passer dans le métro, par contre exigé à la terrasse du café du village. Tellement absurde que ce serait drôle, si cela ne servait pas une politique aussi folle.
AN

⬦ À quand une subvention aux organisateurs des manifestations ANTI PASS SANITAIRE qui animent la ville gratuitement depuis 13 semaines avec chants, danses et bonne humeur ?
C.K.

⬦ URGENT Jean Castex vient d'annoncer que le Pass Sanitaire sera désormais obligatoire pour pouvoir aller se faire vacciner. Mesure sévère mais juste à mon sens.
F.N.

⬦ Je voulais vous dire que tout va si mal que tout va bien.
F.E.

⬦ Cette politique de santé publique, autoritaire et délétère, bafoue tous les principes ! le QR code est un premier test vers le contrôle social numérique à la chinoise pour récompenser les bons citoyens obéissants et mettre les autres au ban de la société. Seuls les idiots utiles qui pensent mordicus que c'est pour leur bien, ou les complices, peuvent applaudir ce pass liberticide et discriminatoire.
C.N.


☐ Comment fabriquer de faux pass sanitaires ? L'État panique. (Animation vidéo)

Depuis quelques heures, vous pouvez voir sur les réseaux sociaux le pass sanitaire de Mickey Mouse et d'Adolf Hitler. Vous pourriez croire à des blagues... Mais les QR Codes fonctionnent. L'application TousAntiCovid Verif les reconnaît et nous indique qu'Adolf Hitler, né en 1900, a reçu une dose de Pfizer le 1er octobre 2021. Il est autorisé à voyager, tout comme Mickey Mouse et Bob l'éponge. Pourtant, le système des QR Codes était réputé inviolable.

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Présidentielle 2022

Pierre Duriot

103 % sur 100, selon les sondages...

Selon les « sondages », que plus personne ne croit, mais que tout le monde fait semblant de croire, histoire d’avoir quelque chose à dire, Macron est à 23 %. Ou 24 %, mais jamais moins, pour lui, les sondagistes amis ont inventé le plancher de verre. Ce qui est très drôle, c’est qu’il manque Philippot, Dupont-Aignan, Hidalgo, Lasalle et qu’on est déjà à 103 %. C’est à ce genre de détail que l’on s’aperçoit que l’on vit dans un monde totalement bidonné. Il faut aussi se dire que pour les chiffres du Covid, de la croissance, de la dette, du nombre de morts sur la route et on en passe, ce doit être le même mode de calcul.


1 novembre 2021

Un président devrait faire ça – Gaspard Koenig

Pour Le Point, Gaspard Koenig dresse un portrait du président idéal pour la France, aux antipodes de « l’homme providentiel » que les Français attendent tous les cinq ans.

Le président de GenerationLibre et fondateur de SIMPLE fait le constat d’un statut de président de la République qui a perdu de sa superbe, tel que dessiné en 1958 par le Général de Gaulle, et qui est aujourd’hui l’objet d’une hyperpersonnalisation. On attend tout du président de la République, qui commente et décide intempestivement, depuis Paris, telle que le veut la tradition jacobine.

« Prenant acte de la faillite du jacobinisme, notre président mettra fin à la « tutelle administrative » qui indignait déjà Tocqueville. »

Gaspard Koenig imagine un changement d’approche qui permettrait « le sursaut » libérateur dont la France a besoin. Le président ne s’attarderait plus sur les affects quotidiens de chacun mais prendrait des grandes mesures de déconcentration du pouvoir. Il commencerait par prendre un virage girondin en accordant une large autonomie aux collectivités locales.

Il déciderait de rendre au Parlement son honneur et sa grandeur, afin qu’il exerce son rôle de contre-pouvoir législatif, fondement de l’État de droit. Le président retrouverait son rôle de stratège, au-dessus des partis, et relèguerait au gouvernement la gestion des affaires courantes.

« Lassé des grands plans de transformation qui ne débouchent que sur des couches bureaucratiques supplémentaires, il aura à cœur de faire moins pour son pays, plutôt que plus. »

Enfin, et c’est là la mère des batailles, le président mettrait un terme à l’excès de normes, dénoncé de toutes parts, et qui ne cesse de se renforcer au fur et à mesure des mandats. Il changerait le rapport des citoyens à la loi, en éradiquant les lois et règlements illisibles tout au long de son quinquennat.

Ce serait donc l’opposé de ce pour quoi les Français ont toujours voté. Ce serait un président moderne, modeste, qui n’aime pas le pouvoir mais qui a la conviction chevillée au corps de pouvoir simplifier la vie de tous les Français. Non pas un président normal mais un président simple.

Publié le 29/10/2021



https://www.generationlibre.eu/medias/un-president-devrait-faire-ca-gaspard-koenig/

Paul VIALA

LIBERTÉ !!!…
 
Cela demande INTELLIGENCE et RÉFLEXION !!!
 
Il est inconcevable que les divers intervenants sur les médias officiels ne connaissent pas le sens du mot « LIBERTÉ ».
 
Ils en détournent la signification à leur avantage !
 
Ce n’est pas « là où commence celle des autres » comme il est, à tort, diffusé régulièrement !!!
Cette conception, cette expression, ne sont « que des mots » utilisés quand cela « arrange » ceux qui veulent nous la supprimer !
 
Il y a plusieurs manières d’en exprimer le sens, en formulant différemment la définition...
 
La LIBERTÉ, c’ est la propriété de tout être humain, de chacun d’entre nous, propre à chacun de nous !

La LIBERTÉ ? Chacun possède la sienne, les « Pour » et les « Contre », quel que soit le sujet.
 
Ces LIBERTÉS doivent être respectées, sans intrusion ni harcèlement du camp d’avis opposé.
 
La LIBERTÉ, c’est la possibilité pour chacun, de pouvoir décider et agir sans contrainte, d’être autonome, à l’intérieur des frontières de SA VIE !
 
La LIBERTÉ, c’est de ne pas être sous la dépendance de quelqu’un, sans servitude, ni obligation !
 
La LIBERTÉ, ce n’est pas « CE » qui est dicté par quelqu’un d’autre, CHEZ VOUS !
 
La LIBERTÉ, c’est ce que chacun de nous décide pour lui… Il ne doit rien imposer aux autres !
 
Chacun ayant le droit de choisir ce qu’il veut pour lui-même, à l’intérieur des « FRONTIÈRES délimitant SA LIBERTÉ » !
 
La LIBERTÉ n’autorise pas les uns à aller chatouiller celle des autres !
 
La LIBERTÉ, c’est une notion individuelle, personnelle, strictement privée !!!
 
Ceux qui prônent, d’une façon dévoyée et mensongère la LIBERTÉ, devraient savoir tout cela !!!
LA LIBERTÉ, C’EST « ÊTRE LIBRE » DE PENSER ET D’AGIR, SEUL, EN SON ÂME ET CONSCIENCE !!!
 
Point.

31 octobre 2021


Photo : Edouard Dabrowski

Le monument funéraire Voulminot, du nom de l'un des trois gardes nationaux tués sur le pont de Horbourg en 1870, a été réalisé par Auguste Bartholdi, suite à une souscription publique. Détérioré et enlevé en 1940, il a été remis en place à la fin de la guerre.
D'une pierre tombale mal ajustée sort ce bras en bronze qui fascine petits et grands.

Le monument est visible au cimetière municipal de Colmar, rue du Ladhof. En bordure de l'allée principale (Sud C) 55ème rang.

30 octobre 2021

Fabien Nierengarten

Jolie petite histoire

Alors qu'en cette mi-journée de mardi, le timing explosait déjà et le planning se prolongeait encore, la vie, la vraie vie, m'a permis de croiser une jeune personne au destin peu commun. L'un de ces destins qui balaie d'un revers de la main, les propos de ceux qui ne croient plus en rien. Et qui prétendent que dans notre pays "vermoulu", tout est définitivement foutu.
Attmane Taybouta est d'origine marocaine, mais né en Italie. A 14 ans, au milieu d'une scolarité difficile, sa mère décide de l'envoyer rejoindre son père du côté de Mulhouse, afin de lui offrir la chance de vivre des jours meilleurs. A son arrivée chez nous, Attmane ne parle pas un mot de français. Mais comme il le dit fièrement aujourd'hui, il n'était pas "le genre de jeune à rester toute la journée sur son canapé".
Il se rend alors dans les bureaux de Sémaphore, l'association mulhousienne qui accompagne les jeunes dans leur parcours de vie. Il y apprend les rudiments de notre langue et découvre, un peu par hasard, qu'une formation innovante allait prochainement être créée par Isabelle Haeberlin, l'épouse du chef de la prestigieuse Auberge de l'Ill. Avec beaucoup de volonté et de travail, il parvient alors à intégrer la première promotion de cette structure appelée "Epices".
Parallèlement à cette formation, il met ses connaissances en pratique dans un restaurant mulhousien dont le propriétaire est un ancien éducateur spécialisé et qui a donc l'ambition de faire rimer restauration avec insertion. En 2013, ce dernier achète l'immeuble vieillissant de l'ancien "Hôtel d'Alsace" de Guebwiller et décide de lui donner une nouvelle vie, en y créant un restaurant au concept audacieux dont le chef serait...le jeune Attmane.
Mardi dernier, j'ai donc eu l'occasion de déjeuner au "Méridien". J'y ai vécu une expérience gustative assez exceptionnelle, celle d'une "bistronomie orientale" qui nous a fait bien voyager pendant la petite heure que nous avions à lui consacrer. Juste avant de partir, Attmane est venu se présenter à nous. Avec beaucoup d'humilité, mais aussi avec cette passion qui pétillait dans ses yeux et qui faisait plaisir à voir. Puisse-t-elle se communiquer à tous ceux qui ont décidé d'y croire encore et toujours. Et qui ont encore l'envie d'avoir envie.
(Photo : Edouard Cousin - L'Alsace)



29 octobre 2021

Phil

DNA éco-consommation : Une végétalisation renforcée contribue à une meilleure qualité de vie...


Yves Hemedinger

[Annonce]

Conformément à mes engagements de campagne, je créé le Conseil citoyen de circonscription.
Espace de débats et de discussions, si vous souhaitez y participer, les candidatures pour le collège des citoyens sont ouvertes !


28 octobre 2021

Lucien Fohrer fait citoyen d'honneur de la Ville de Colmar


Lucien Fohrer en pèlerin. Pour ses multiples actions au service d'autrui, il vient d'être fait citoyen d'honneur de la Ville de Colmar.


Voir également



Présidentielle 2022 : Le pass sanitaire ne sera pas obligatoire pour les meetings

 « La participation de tous les citoyens à la vie politique de la Nation est l’un des principes fondateurs de notre République. »
Gérald Darmanin 

 Et si on remplaçait "politique" par culturelle, sportive, associative, culinaire, bistrotière...
Nous retrouverions une vie normale pour tous, une Nation.
MLRM 

Le pass sanitaire ne sera pas obligatoire pour assister aux meetings et réunions politiques pendant la campagne présidentielle, a appris vendredi l’AFP auprès de l’entourage du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Dans un courrier envoyé le 28 septembre « aux présidents des principaux partis politiques et aux présidents des groupes au parlement » et consulté par l’AFP, Gérald Darmanin a indiqué que le pass sanitaire n’était « pas exigé des participants » aux réunions politiques.

Le Conseil constitutionnel avait tranché

« La participation de tous les citoyens à la vie politique de la Nation est l’un des principes fondateurs de notre République », écrit le ministre, avant d’ajouter : « Je souhaite néanmoins souligner la responsabilité des organisateurs dans la mise en place et le respect des autres mesures sanitaires permettant de limiter la diffusion du virus ».
Selon le courrier, le ministère de l’Intérieur suit l’avis du Conseil constitutionnel du 31 mai, qui avait indiqué que les réunions politiques n’entraient pas dans le champ des grands rassemblements de personnes où les participants doivent disposer du pass sanitaire. Cette semaine, l’Assemblée nationale a donné un premier feu vert au projet de loi « vigilance sanitaire », avec la possibilité de recourir au pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022.


Toutes les précisions sur le marché de Noël de Colmar

cliquer ⇒ ici



27 octobre 2021

Les Bains municipaux de Strasbourg

Michel Spitz

Inaugurés en 1908, les Bains municipaux de Strasbourg de Fritz Beblo, architecte-urbaniste de la Ville de Strasbourg (1872-1947) ont vu passer des générations entières dans leurs bassins. Ils comprennent deux bâtiments conçus :
- l’un, à des fins curatives : un bâtiment thermal construit entre 1904 et 1911 (piscines, bains romains…)
- l’autre, à des fins de loisirs : un bâtiment médicinal construit entre 1908 et 1911 (hydrothérapie, luminothérapie, inhalations, bains de boue, de sel ou de soufre).
Le premier établissement, restauré et modernisé conserve l'esprit d'origine. Il va rouvrir ses portes au public après deux ans de rénovation. Ce joyau architectural de la Neustadt, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est lui aussi classé monument historique. La rénovation, menée par Eiffage, a été conçue par les cabinets Chatillon Architectes et TNA architectes. Le site, propriété de la Ville, sera exploité en délégation de service publique par la société Equalia.
Photos © Michel Spitz











Présidentielle 2022

Michel Naudo

Je suis effaré d'entendre Michel Barnier déclarer qu'il aurait été plus simple de supprimer la TVA sur le gaz et l'électricité plutôt que de recourir à un "chèque inflation". Tout le monde sait qu'en politique et particulièrement en période électorale, les propositions simplistes foisonnent. S'agissant de l'Union Européenne, nous sommes habitués à entendre des discours accusant l'UE de tous les maux alors même que les décisions ou les directives en cause, sont prises par les Etats membres eux-mêmes, en accord avec le Parlement européen.
Entendre un ancien commissaire européen comme Barnier, parfaitement au fait du droit européen et qui de plus s'est illustré brillamment en conduisant les négociations du Brexit, se vautrer de la sorte avec des déclarations dignes d'un Zemmour, c'est tout simplement affligeant. Certes, il faut qu'il donne des gages aux militants LR qui ne brillent pas particulièrement par un engagement pro-européen mais tout de même !
Rappelez-vous simplement le mal qu'avait eu Nicolas Sarkozy pour faire baisser le taux de TVA dans la restauration et des mois de négociation qui avaient été nécessaires pour y arriver, face en particulier aux réticences d'Angela Merkel...
L'UE (donc les Etats membres) ayant acté le fait qu'il fallait une harmonisation des taux de TVA dans l'UE (art 99 du TCE), il est extrêmement complexe et délicat d'y toucher car la plupart du temps il faut que la proposition émane de la Commission (à la demande d'un Etat par exemple) puis un accord unanime des Etats membres est nécessaire. C'est tout sauf simple et immédiat. Les politiques regagneront en crédibilité quand ils arrêteront de prendre les électeurs pour des billes en leur racontant des histoires qui ne correspondent pas à la réalité...

26 octobre 2021

Didier van Cauwelaert

L'ECRIVAIN, LES COURGETTES ET LE PASS SANITAIRE

Niché au cœur d’un village des Bouches-du-Rhône, c’est l’un des salons du livre que je préfère. Il a été créé en 1990 à Fuveau sous l’égide d’Edmonde Charles-Roux par un passionné, Jean Bonfillon. Aujourd’hui, sa veuve Christiane et une trentaine de bénévoles continuent d’animer avec la même ardeur Les Écrivains en Provence, rendez-vous festif que le succès n’a jamais dénaturé.
Nous dédicaçons sous les platanes, en haut du boulevard Loubet où se tient le marché des producteurs locaux, et cette union géographique des maraîchers, des artisans et des auteurs stimule autant la gourmandise que l’envie de lire et d’échanger.
Cette année, après une demi-douzaine de décrets contradictoires, la préfecture a exempté du pass sanitaire les acheteurs de courgettes, de charcuterie, de miel et d’objets d’art pour l’imposer aux seuls amateurs de livres. Dans le strict respect de leur interprétation de la loi, les bourreaucrates ont ainsi exigé qu’on grillage l’espace littéraire, afin de l’isoler de la manifestation « normale », matérialisant de fait une sorte de zoo dans lequel un public trié par QR code aurait seul accès aux gens de plume, cette espèce dangereuse hautement contaminante, à leurs yeux, de par la présumée résistance du variant culturel aux mesures discriminatoires. Dans ce camp retranché d’auteurs et de lecteurs « sanitairement corrects » bagués bleu ciel façon volaille, on imagine la mine des écrivains algériens, invités d’honneur cette année, qui étaient venus au pied de la Sainte-Victoire célébrer la liberté d’expression.
Difficile de se rappeler dans un tel contexte que, le 17 juin dernier, notre chef de l’État a érigé la lecture en « grande cause nationale 2021 ». Ce n’est pourtant pas sous le patronage d’Alfred Jarry et de son Ubu roi que cet édit culturel était placé, mais sous celui de Fabrice Luchini et des Fables de La Fontaine – ce génial visionnaire des Animaux malades de la peste, qui nous raconte comment Sa Majesté le Lion, dans le but d’éradiquer une épidémie, réunit le parlement animal pour choisir une victime expiatoire. Ce fut, ne l’oublions pas, le mouton. « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blancs ou noirs. »
Quoi qu’il en soit, nous étions bien contents, nous les fournisseurs de la grande cause nationale. Quelques mois plus tôt, le livre était encore qualifié de « non essentiel », prohibé dans les librairies closes comme dans les hypermarchés bondés, où des rubans de scène de crime en empêchaient l’approche – outrage à la littérature qui avait scandalisé toute l’Europe, et dont nous avions obtenu réparation par nos soutiens aux libraires, nos coups de gueule et nos articles incendiaires. Une page bien noire venait d’être tournée.
Et voilà que ça recommence. Mais, cette fois, le milieu culturel baisse les bras, dans l’espoir de conserver l’autorisation d’accueillir le public. Les enfermistes auraient gagné ? Pour nous « épargner » le reconfinement, ils ont imposé le tri sélectif. En nous piégeant dans nos contradictions, nos concessions, nos élans de révolte cassés par le moutonnage ambiant, ils pensent avoir eu le dernier mot.
Que faire ? Boycotter les salons du livre en privant les organisateurs, le public et nous-mêmes de ces moments d’échange si précieux ? Nous censurer au nom des libertés foulées aux pieds, par solidarité envers les professions bien plus pénalisées que nous, et nous faire ainsi traiter de brebis galeuses, de covido-sceptiques, de crypto-complotistes par les hystériques appointés des plateaux télé ? Nous sommes un certain nombre d’auteurs à nous poser ce dilemme, à chercher une solution qui ménage notre honneur, nos principes et nos scrupules. En ce qui me concerne, j’avais promis à Christiane Bonfillon que je viendrais, bien avant l’instauration du sauf-conduit médical lors de la conférence présidentielle au Grand-Palais éphémère, et j’ai tenu ma promesse.
Résultat : gros succès du marché alimentaire, mais embouteillages dissuasifs aux contrôles d’accès à la littérature, déception et agacement général aboutissant à une forte baisse de la fréquentation, pour la première fois dans l’histoire de ce festival toujours pris d’assaut. Mission accomplie pour les bourreaucrates : il suffit d’entraver l’accès à la culture pour démontrer, par la diminution artificielle de la demande, qu’il s’agit bel et bien d’une activité « non essentielle » aux yeux de la population.
Quittant quelques minutes mon stand sous surveillance policière pour aller flâner dans la zone libre du marché des producteurs, je croise une famille atterrée qui m’aborde, chargée de sacs. « On voulait vous faire signer nos livres, mais il paraît qu’on n’a pas le droit : on est venus sans pass. » M’asseyant alors sur un ballot de paille, adossé à une charrette décorative, j’entreprends de dédicacer les trente ans d’intimité que je partage à mon insu avec ces trois générations de lecteurs – les plus beaux moments de la vie publique d’un auteur, ceux qui justifient tant de mois de labeur solitaire, de doute et d’obstination silencieux, d’exclusion volontaire pour aller au fond de soi retrouver le sens de la vie et le goût des autres.
Et voilà qu’une dizaine de curieux s’approchent, que des liens se créent, que des astuces jaillissent. Une dame au vigoureux accent provençal lance à une amie : « Hé, toi, la cuèrcodée, tu ne veux pas aller m’acheter un bouquin du monsieur, comme ça, il me le signe ici ? » Je souscris, ravi. La voilà, la solution ! La signature « hors-les-murs », entre les courgettes, les saucissons et les tapenades. Mon nouveau statut : réfugié culturel au milieu des étals de bouffe. On accroche à la charrette derrière moi une pancarte aux accents magrittiens : « Ceci n’est pas un écrivain, mais un producteur d’histoires », et le tour est joué.
La meilleure façon de contourner une loi discriminatoire pour aider à son abrogation, c’est parfois de la respecter au pied de la lettre. Rappelons-nous comment Jacques Offenbach, en 1857, a vaincu par l’humour une censure grotesque lui défendant de faire chanter plus de quatre personnages en même temps sur une scène. Son ouvrage Croquefer en comporte un cinquième. Au lieu de le supprimer pour éviter l’interdiction du spectacle, le compositeur imagine que l’infortuné surnuméraire a eu la langue coupée dans un combat, ce qui le contraint à présenter son texte au public sur de grands panneaux, tandis que ses camarades de jeu chantent sa partition à la troisième personne. L’hilarité dans laquelle une telle provocation plonge le public, des spectateurs les plus modestes jusqu’à l’empereur Napoléon III, aura raison de cette mesure de restriction débile. Et le ministre qui l’avait imposée, Charles de Morny, deviendra sous pseudonyme un des librettistes d’Offenbach.
Voilà où nous en sommes arrivés, aujourd’hui : aller puiser dans un régime impérial, issu d’un coup d’État, un exemple de liberté restituée après confiscation. Mais bon, nous ne sommes pas pour autant, comme l’affirment quelques centaines de milliers d’excédés, en dictature sanitaire. « Allez voir ce qui se passe en Corée du Nord », leur ont répliqué les intraitables hygiénistes qui nous gouvernent – défense assez maladroite, avouons-le, ramenant la définition de la dictature à une question de degré et non de nature. Mais une chose est certaine : les croque-morts, les pète-sec et les pisse-froid qui nous empoisonnent la vie pour nous protéger du mal ont oublié – ou refusent d’admettre – que le rire est l’un des meilleurs moyens de renforcer nos défenses immunitaires. Le rire qui désamorce la peur, le stress, la dépression, la soumission.
« On ne plaisante pas avec la santé ! » ripostent les covidolâtres accrochés à leur nouveau credo. Un peu de patience, messieurs les censeurs. Lorsque, de dose en dose, de nouvelles vagues en variants résistants, le citoyen se sera habitué à commander sa piquouse hebdomadaire à la « Pfizéria » du coin, c’est qu’il aura été vacciné de surcroît, dans son intérêt et celui des autres, contre cet humour dangereux pour l’immunité de l’État.