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18 janvier 2022



Ce week-end, faites place à la lecture !

Nuits de la lecture au Musée Unterlinden
21 - 23.1.2022




Le programme des Nuits de la lecture 2022 du 21 au 23 janvier au Musée Unterlinden est disponible ici
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Lectures déambulatoires
21.1.2022

Par les élèves du Cycle à Orientation Professionnelle Théâtre du Conservatoire

Sur le thème du portrait et en collaboration, l’équipe du musée, Blanche Giraud-Beauregardt, professeur d’art dramatique et les élèves du Cycle à Orientation Professionnelle théâtre du Conservatoire ont choisi des textes en résonance intime avec des œuvres exposées au Musée Unterlinden.

À partir de 12 ans (25 personnes*)

Horaires : 19h et 20h
Durée de chaque séance : 1h
Tarif : Gratuit, présentation du pass en vigueur obligatoire.

* Réservation au 03 89 20 22 79 / 03 89 20 15 58 – reservations@musee-unterlinden.com

Des modifications seront possibles en fonction de la situation sanitaire.

Lieu : Salles du musée – Accès entrée du Musée

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Atelier d’écriture « Le portrait »
22.1.2022

Par Christine Coutris

Christine Coutris explore les croisements, rencontres et hybridations artistiques et apprécie le renouvellement du regard. Elle aime écrire à partir des travaux d’autres artistes et a inventé la pratique du portrait écrit sur le vif.

À partir de 16 ans (10 personnes*)
Horaire : 14h
Tarif : Gratuit, présentation du pass en vigueur obligatoire.

* Réservation au 03 89 20 22 79 / 03 89 20 15 58 – reservations@musee-unterlinden.com

Des modifications seront possibles en fonction de la situation sanitaire.

Lieu : Salles du Musée et salle Louis-Hugot – Accès entrée du Musée

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Lecture d’albums jeunesse sur le thème de l’amour
23.1.2022

Dès 3 ans (15 personnes*)

Horaire : 14h30
Tarif : Gratuit, présentation du pass en vigueur obligatoire.

* Réservation au 03 89 20 22 79 / 03 89 20 15 58 – reservations@musee-unterlinden.com

Des modifications seront possibles en fonction de la situation sanitaire.

Lieu : Accès entrée Piscine

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Lecture « Marathon Proust »
23.1.2022

Le fil d’Ariane reliant l’ensemble des sites partenaires de Colmar est le « Marathon Proust ». L’idée de cette lecture à voix haute est simple : il s’agit d’écouter, de suivre le fil et de lire pour le plaisir du texte, des mots dits, ceux de Marcel Proust dans « À la recherche du temps perdu ».

À partir de 16 ans

Horaire : 16h30
Tarif : Gratuit, présentation du pass en vigueur obligatoire.

* Réservation au 03 89 20 22 79 / 03 89 20 15 58 – reservations@musee-unterlinden.com

Des modifications seront possibles en fonction de la situation sanitaire.
Lieu : Accès entrée Piscine

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L’affaire Novak Djokovic

Jean-Pierre Luminet

Passionné de tennis depuis des décennies, j’ai évidemment suivi de près l’affaire Novak Djokovic pour sa participation ou pas à l’Open d’Australie, sans encore la commenter. M’amusant quelque peu en revanche de lire sur Facebook les innombrables commentaires de personnes qui ne connaissent rien ou pas grand chose à ce sport extraordinairement exigeant, tant sur le plan physique que psychologique.
Ces personnes ignorent probablement que Jérémy Chardy, joueur français classé sept années durant dans le top 50 mondial, après avoir reçu une première dose de vaccin en septembre 2021 a été victime de complications qui l’ont éloigné des entraînements et de la compétition depuis cinq mois. On est très soulagé qu’il ne soit pas décédé à l’instar de dizaines d’autres jeunes sportifs de haut niveau dont on trouve aisément la liste dans les archives de leurs fédérations respectives, mais au sujet desquels les médias aux bottes du pouvoir font prudemment silence.
Ils ignorent certainement que le numéro mondial du tennis en double et dont il n’ont jamais entendu parler, le français Pierre-Hughes Herbert, qui a pourtant remporté 5 tournois du Grand Chelem aux côtés de son partenaire Nicolas Mahut, a lui fait le choix de ne pas se faire vacciner et de le déclarer publiquement, sachant qu’il prenait le risque de mettre par là-même un terme à sa riche carrière.
Il est clair que Novak Djokovic avait fait le choix – jugé pertinent ou pas selon que l’on soit covidiste forcené ou pas – de ne pas être vacciné, mais surtout le choix incontestablement pertinent de ne pas divulguer son statut vaccinal, qui relève du droit fondamental de l’être humain qu’est le secret médical, mais qu’à l’occasion de la pandémie de Covid les autorités de nombreux pays, celles de l’Australie et de la France faisant partie des pires scélérates, prétendent outrepasser.
On peut comprendre que les médias se focalisent exclusivement sur le cas Djokovic – célébrité oblige – en oubliant les Herbert, Chardy et quelques autres voix contestataires du monde tennistique. Dans sa quête sportivement justifiée de remporter l’Open d’Australie 2022 afin de battre le record qu’il co-détient actuellement avec Roger Federer et Rafael Nadal du nombre de victoires en tournois du Grand Chelem (20, ce qui est déjà en soi hallucinant), l’actuel numéro mondial avait demandé une exemption (ce que n'avait pas fait Herbert), exemption qui dans un premier temps lui avait été accordée, ce qui lui avait permis de mettre les pieds en territoire australien.
Comme vous le savez, la nouvelle est tombée ce matin : après maintes péripéties politico-sanitaires n’ayant rien à voir avec le sport, Novak vient de se voir refuser son visa, et il est désormais traité comme un détenu délinquant avant d’être expulsé du pays.
La meilleure et plus avisée analyse de cette affaire est (à mon sens) celle que vient de faire ce matin le joueur ukrainien Sergiy Stakhovsky dans une interview que je reproduis ici. Ancien membre du Conseil des joueurs et ex 31ème joueur mondial, Stakhovsky a toujours été très actif dans la vie « politique » du circuit.
 
Quel est votre avis sur ces dix jours qui ont conduit à l’expulsion d’Australie de Novak Djokovic ?
 
Stakhovsky : Pour moi, cela n’a rien à voir avec le sport, même pas avec le droit, mais plutôt avec une histoire de politique interne à l’Australie. Malheureusement. Si Djokovic n'avait pas eu le droit de venir en Australie, il ne serait pas venu. Mais il avait obtenu une autorisation officielle. Cependant, dès qu’il a mis le pied sur le territoire, ils ont aussitôt décidé qu'il n’avait pas le droit d’être là. Ce n’est pas très amical, n’est-ce pas ? C’est comme s'ils l’avaient laissé venir pour pouvoir en faire une histoire politique et lancer un débat autour de la vaccination.
C’est bizarre qu’ils aient rétroactivement renvoyé chez elle une joueuse qui était en Australie depuis dix jours (la Tchèque Renata Voracova, entrée elle-aussi en Australie grâce à une exemption de vaccination)... C’était basé sur quoi ? Le tennis n’a rien gagné dans tout cela. Novak n’a rien gagné, et je doute que l’Australie y ait gagné beaucoup.

Novak Djokovic connaissait les risques encourus en refusant de se faire vacciner...

Stakhovsky : Aurait-il dû ne pas venir disputer le tournoi ? C’est sa décision. Qu’il se fasse vacciner ou pas, je persiste à penser que c’est la liberté de chacun. S’il ne le fait pas, il sait qu’il va y avoir des obstacles dans la vie de tous les jours. C’est le monde dans lequel on vit aujourd’hui. Il faut s’ajuster. Personne n’a su encore comment se débarrasser de ce virus. Il faut désormais des boosters tous les six mois. Bientôt tous les mois ? Pour quelles conséquences ? On doit tous avoir à l'esprit ce qui est arrivé à Jérémy Chardy, qui a reçu une première dose et qui n'a plus joué depuis cinq mois... C’est le prix qu’il a payé pour être dans les standards.

Le gouvernement australien a considéré que Djokovic représentait un danger pour la politique sanitaire du pays. Ça vous inspire quoi ?

Stakhovsky : Si maintenant on punit des gens qui disent ce qu’ils pensent, à cause de leurs opinions, c’est un monde dangereux dans lequel on vit, c’est tout ce que je peux dire.
 
A-t-il reçu suffisamment de soutien de la part des autres joueurs ?

Stakhovsky : Il faut comprendre que le tennis est un sport individuel. On joue les uns contre les autres au quotidien. Et peut-être que certains n’ont pas tout compris, pensant encore que Novak n’avait pas reçu les exemptions nécessaires... Pour moi, c’est plutôt aux instances tennistiques qu’il faut penser quand on parle de manque de soutien. Elles n’en ont pas fait preuve. Mais elles n’en font jamais preuve. En tout cas, tous les joueurs présents dans le tableau peuvent s’estimer heureux que Novak n’y soit plus. S’il avait eu le droit de jouer, je doute qu'il y aurait eu un adversaire pour lui prendre un set. Il est mentalement très fort, et quand il est en colère, c’est quasiment impossible de jouer contre lui.

Cette affaire peut-elle endommager la stature de leader que veut endosser Djokovic ?

Stakhovsky : Cela va définitivement laisser une marque sur la PTPA (Professionnal Tennis Player Association, syndicat de joueurs dont le Serbe est le co-président). Parce qu'il va y avoir beaucoup de communication négative. Bien sûr que cela va avoir des conséquences négatives sur ce qu’il entreprend. Mais je ne vois pas ce que cela va changer sur lui. Il est très solide. Il a toujours avancé sans dévier de sa ligne, sur ce qu’il croyait être bon pour lui. Il ne va rien changer au nom de ce qui se dit dans l’opinion publique. Novak va se battre jusqu'au bout. N’oublions pas qu’il était encore très jeune pendant la guerre en Yougoslavie (il a quitté le pays à douze ans). Il a vécu des événements qu’aucun d’entre nous n’a vécus. Question mentalité, c’est une superstar. Il n’abandonnera jamais. Bien sûr, il va y avoir des pays qui vont avoir les mêmes critères qu’en Australie et les mêmes restrictions pour lui. On peut penser que c’est absurde de se priver d’un des meilleurs joueurs de l’histoire, juste parce qu’il pense différemment...

17 janvier 2022

Très cher détecteur...

Pierre Duriot

Les détecteurs de CO2 sont la marotte des covidistes. Pour prendre soin des enfants, il faut en mettre dans toutes les classes. Les détecteurs sont donc là, sur l’armoire, affichant un taux à peu près normal de 500 particules par million et quand le seuil atteint 1000 particules par million, branle-bas de combat, ça ne rigole pas, les gosses sont en danger : risques de vomissements et maux de tête. On ouvre alors les fenêtres et on aère, avec de l’air de l’extérieur, à 500 particules par million. Vous allez me dire, mais quand on sort et qu’on respire l’air qu’on fait rentrer, il faut quand même mettre un masque. Là où c’est le plus drôle, c’est que quand on met le détecteur directement sous le masque du gamin, il affiche la bagatelle de 5000 particules par million, autrement dit, le petit s’asphyxie avec l’air qu’il re-respire en permanence. En plus d’être totalement incohérentes, vu que les enfants ne risquent pas de formes graves, on ne le dira jamais assez, ces mesures relèvent de l’empoisonnement et on ne peut pas penser une seule seconde que les décideurs ne soient pas au courant. Pour couronner le tout, vu que les chauffages fonctionnent avec des thermostats et qu’on aère dix fois par jour, les chaudières tournent en permanence, avec le prix écologique que l’on connaît, le prix tout court, que l’on connaît aussi et bien sûr, les émissions de CO2. Alors, heureux ?



Exposition : Françoise Ferreux à l'Espace Malraux

Née le 1er mars 1961, Françoise Ferreux vit et travaille dans le Haut-Rhin. Après cinq années d'études à l'école des Beaux-Arts de Mulhouse, ses œuvres graphiques ont fait l'objet d'expositions personnelles et collectives en France et à l'étranger, de 1984 à 1996.
Elle travaille avec le matériau textile depuis 2008.
L'exposition sera visible jusqu'au 13 mars, et deux autres rencontres privilégiées avec l'artiste seront organisées les 6 février et 6 mars de 15h30 à 18h.




– Adresse : 4 rue Rapp, 68000 Colmar
– Horaires : mardi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche : 14h à 18h ; jeudi : 12h à 17h
– Pass vaccinal obligatoire

16 janvier 2022

Gaspard Koenig, Philosophe, candidat à l'élection présidentielle, créateur du mouvement politique Simple




L’Australie, la tête en bas...

Pierre Duriot

L’Australie, quand on était gamin, on disait pour s’amuser, qu’il fallait qu’ils aient des chaussures qui « tiennent », sinon, ils pouvaient tomber dans le vide, vu qu’ils étaient en bas de la Terre. Depuis dimanche, nous avons un genre de confirmation qu’ils marchent quand même un peu sur la tête. Trois juges de la Cour fédérale australienne ont décidé de confirmer l'annulation du visa de Novak Djokovic. Le n°1 mondial du tennis ne jouera donc pas l'Open d'Australie. Le joueur est soupçonné de pouvoir, éventuellement, refiler une maladie qu’il n’a pas, à des gens qui en sont protégés par un vaccin dont l’efficacité devait durer des années, puis quelques mois, puis finalement trois mois, à condition que vous preniez la dose suivante et que tout le monde ait pris les premières doses, qui ne marchent pas. À ce niveau-là de raisonnement, il n’y a plus rien à faire. Heureusement qu’on ne leur a pas vendu nos sous-marins, ils auraient été foutus de nous reprocher qu’ils ne savent pas voler. Si par là-dessus un tennisman vacciné s’écroule en plein match, comme les footballeurs, ça va devenir compliqué.