Translate

6 février 2022

Laurence Muller-Bronn
Sénatrice du Bas-Rhin

Actualité Covid-19 : réunions et auditions sur l’état des lieux de la crise sanitaire

Depuis deux mois, je poursuis le travail d’information sur le Covid et la crise sanitaire avec des universitaires, chercheurs, scientifiques et juristes. Ces réunions pluridisciplinaires abordent l’ensemble des questions de santé publique actuelles et leur gestion publique et politique.

Je les remercie chaleureusement pour les précieux éclairages qu'ils nous apportent dans cette période de confusion et d'approximations !

Le mardi 1er février 2022 – Les soins précoces et l'organisation du traitement de la COVID par les médecins de terrain avec deux médecins :

Eric Menat
Médecin généraliste, auteur, créateur de l'AIMSIB (Association Internationale pour une médecine Scientifique, Indépendante et Bienveillante)
 
Louis Fouché
Anesthésiste réanimateur, fondateur de ReinfoCovid

Le mardi 25 janvier 2022 – L’état du droit et les conséquences juridiques des lois d’urgence sanitaire et de la loi du 24/01/2022 relative au Passe vaccinal :

Maître Diane Protat,
Avocate au Barreau de Paris

Marie Caroline Arreto
Maître de conférences
Institut Catholique de Paris Université Panthéon Sorbonne (Paris I).

Le mardi 18 janvier 2022 – La question des statistiques de l'épidémie et de l'analyse épidémiologique avec deux spécialistes du sujet :

Laurent Toubiana
Epidémiologiste et chercheur à l'INSERM. Fondateur et directeur de Institut de recherche pour la valorisation des données de santé (IRSAN)

Pierre Chaillot
Statisticien, auteur de "Décoder l’éco", sur la situation des non-vaccinés à l'hôpital

Le 14 décembre 2021 – Première réunion au Sénat
Questions / réponses sur les aspects historiques, économiques, scientifiques et politiques avec :

Madame Isabelle Hirtzlin
Maître de conférences à Université Paris Sorbonne (Sciences économiques et de la Santé , Organisation des systèmes de santé, financement et tarification des soins)

Monsieur Vincent Pavan
Mathématicien, maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille et président de RéInfo Liberté

Monsieur Benoît Fleury
Professeur de droit public à l'Université de Poitiers

Monsieur Daniel Krob
Professeur de l'Ecole Polytechnique en informatique et Président du Centre d’Excellence sur l’Architecture, le Management et l’Economie des Systèmes (CESAMES)

Monsieur Dan Museran
Maître de conférence en histoire médiévale et travaille au département Histoire de l'Université de Rouen

*********

Le 11 janvier (jour de l’examen du Passe vaccinal au Sénat ), la réunion a été consacrée aux effets secondaires, avec :

Frédéric Beltra
Président de l'association Verity France, association qui regroupe des personnes ayant subi des effets indésirables significatifs suite aux injections. Son fils Maxime Beltra est décédé en juillet 2021, quelques heures après avoir reçu sa première dose du vaccin Pfizer

Carole Cassagne
Maître de conférences à l'IHU Méditerranée infections et docteur en pharmacie sur les effets des vaccins















5 février 2022

Trentième manifestation anti pass du 5 février 2022 à Colmar (photos)



















Jean Rottner vide l’Alsace au profit des autres régions : une réelle raison de participer à la consultation de la CEA!


Le magazine de la région Grand-Est sorti opportunément en pleine grande consultation citoyenne semble être encore une offensive contre la CeA. Le président de la région voulant rendre son mille-feuille indispensable s’arroge tous les droits et tous les sujets. Le contribuable y pourvoira.


Jean Rottner nous la fait fin stratège, et il n’est pas manchot en ce domaine. Nous avons tout de même un praticien hospitalier devenu grâce à son bon sens et contre toute attente responsable du pôle de médecine d’urgence du Centre Hospitalier de Mulhouse. Puis par l’opération du Saint-Esprit et de la démission de Jean-Marie Bockel, maire de Mulhouse, avant de trouver bien mieux : la présidence du Grand-Est après encore une démission. Celle de Philippe Richert. Le cul bordé de nouilles ? Non, nous avons affaire à un opportuniste où l’improvisation n’existe pas. Les bons sentiments non plus.

Déclaré politiquement mort en Alsace après son engagement in extremis pour le Grand Est, il fut sauvé par la pandémie du coronavirus. La compétition médiatique qu’il mena à l’encontre de (l’ex et très mauvais) directeur de l’ARS, Christophe Lannelongue fut une victoire facile. Il se fit remarquer à l’Élysée et se voyait déjà ministre. Son entrisme compulsif déplut à Macron qui choisit alors Brigitte Klinkert, Rottner s’en rappellera, Valérie Pécresse aussi.

L’échiquier du Grand Est

Pour sa survie politique, il a délibérément sacrifié l’Alsace pour le Grand Est. Voyant son électorat alsacien fondre au soleil, il s’est entiché des Nancéiens et des Messins qui le lui rendent bien. Sous son œil impassible, le grand hold-up des administrations alsaciennes continue au profit de ses nouveaux amis lorrains. La riche Alsace se vide au profit des autres régions.

L’Alsace ne dépend plus d’elle-même, mais de responsables de tout le Grand-Est faisant barrage à toutes les revendications. C’est le deal, ces élus ont trop à perdre en cas de sortie de l’Alsace.
Tel un joueur d’échecs, il a sa reine et complice en charge de contrer les Alsaciens rebelles et défendre sa cause à Paris : Valérie Debord, vice-présidente du conseil régional du Grand Est. Jean Rottner, comme tout bon roi, a ses tours : Bernard Fischer, maire d’Obernai, grand défendeur de l’Alsace devant ses sujets, mais ayant rejoint les anti-Alsace au conseil régional. La seconde tour est le maire de Reims et vice-président du conseil régional du Grand Est : Arnaud Robinet. L’homme de « La culture pour tous et sur tout le territoire », choucroute au champagne ?
Nous avons bien sûr le fou du roi, complètement déjanté. Ayant une perception des choses étonnante et n’ayant pas peur de jouer au sniper : le maire d’Illkirch et conseiller régional, Thibaud Philipps.

Et un cavalier ! Laurent Furst, maire de Molsheim aussi ex-grand défenseur de l’Alsace, ayant retourné sa veste par vengeance. N’étant pas sur la liste des sénatoriales montée par André Reichardt l’an dernier, il a rejoint la liste Rottner. Le voilà en charge de contrer les LR pro-Alsace et de placer les élus dociles à la future députation.
Puis nous avons les pions : Irène Weiss, conseillère régionale qui inaugure et participe à tout ce que les autres ne veulent pas faire. Idem pour Nadège Hornbeck de Sélestat. Le maire d’Erstein, Michel Andreu Sanchez ayant déjà fort à faire dans sa ville. Nous finissons par le pion sacrifié, le maire de Saverne, Stéphane Leyenberger, envoyé le premier au casse-pipe. Sa déclaration contre la grande consultation déclencha un tollé. Tollé qui fut pris en compte par les stratèges LR. Être un cobaye n’est pas de tout repos, après on panse ses plaies et on a besoin d’une câlinothérapie.
Ce sera fait d’une façon minimaliste. Le magazine du Grand-Est mentionnera en tout premier le territoire de Saverne. Le jeu en valait la chandelle ?

 

 

L’emploi, l’emploi et l’emploi, le nouveau leitmotiv du magazine « Grand-Est »

Le mille-feuille est en marche, le stratège Jean Rottner va essayer de valoriser « sa région » au détriment des véritables acteurs pour le plein-emploi. C’est lui le patron.
Puis marcher sur les plates-bandes de la ministre déléguée à l’Insertion auprès de la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et conseillère régionale du Grand Est, Brigitte Klinkert, c’est d’une pierre deux coups.

Qui est le patron ?

Le magazine le dit de go : la « Région a réuni autour de la table les acteurs locaux : organismes de formation, représentants d’entreprises, Pôle emploi, Cap Emploi, Mission Locale, Conseil Départemental, chambres consulaires… De ce travail est né le Plan de Compétences pour l’Industrie. »
Voulant nuire aux partisans d’une Alsace retrouvée, le président Jean Rottner veut montrer qu’il ne laisse pas tomber l’économie, car c’est cette dernière qui fait la force de la région. Donc le mille-feuille doit y contribuer. Ce magazine est un lexique d’articles forcément optimistes, l’ambiance actuelle de la baisse du chômage doit y aider. Même si c’est sous l’ère du président Macron. Rien n’est parfait. Adepte des empilements des structures, Jean Rottner est tout fier de nous montrer sur une carte du Grand Est les nouvelles Maisons de la Région avec un titre prometteur :
« Contactez les Maisons de la Région pour trouver le métier qui vous convient ! »

Chiche ?

Le département et le Pôle Emploi peuvent se torcher. Bien sûr la propagande nous montrant les élus régionaux indispensables est là :
« Les élus régionaux qui sillonnent les territoires et rencontrent des responsables d’entreprises dressent trop souvent le même constat : il existe un fossé entre des demandeurs d’emploi, d’un côté, et de l’autre, des entreprises qui ne trouvent pas la main-d’œuvre qu’elles recherchent. La Région est bien décidée à le combler. D’autant que les formations existent et qu’il s’agit, le plus souvent, d’emplois de proximité ! »
Dans les dents, le Pôle Emploi ! Rottner veut devenir ministre du travail ? Avec lui tout semble si facile : « La région agit donc sur tous les fronts : en aidant les personnes à se déplacer pour pouvoir accéder à un centre de formation, en favorisant l’insertion dans les entreprises des jeunes comme des demandeurs d’emploi de longue durée, en ciblant parfaitement les besoins en compétences afin de coller au plus près aux attentes des entreprises… Bref, en soutenant et en faisant le plus possible de sur-mesure, la Région Grand Est permet de mettre en avant les meilleures solutions. »

Restons optimistes, d’après le magazine : « pour un diplômé, nous avons dix offres d’emploi ! » Nous pouvons lire des exemples concrets de réussite avec le visage épanoui des winners. Il y a aussi des articles encadrés nous expliquant le Grand Est investit 7.500 euros par étudiant en formation sanitaire et sociale. Vu la pyramide des âges, ce secteur devra recruter 330.000 personnes. La vieillesse c’est l’avenir !

Et le Pays rhénan ?

Cette spécificité alsacienne et lorraine semble oubliée, l’axe du Grand Est est bien parti sans jeu de mots à l’ouest. Pourtant les employeurs frontaliers déplorent le manque de maîtrise de l’allemand des demandeurs d’emploi français sans compter qu’il semble bien plus difficile de décrocher un emploi en Suisse ou en Allemagne. Pourquoi ne pas intervenir dans les écoles, les centres de formation d’une façon plus concrète ? Dialoguer plus fortement avec les agences de l’emploi frontalières ? Est-ce devenu tabou depuis que tout a basculé à l’ouest ? Traverser le Rhin est devenu has been ?

Les effets d’annonces avant des élections c’est bien, mais il faudrait agir d’une façon pérenne avec tous les acteurs, les départements et Pôle Emploi. Non comme des subordonnés, mais des alliés.

 

Participez à la grande consultation citoyenne !

Il est nécessaire de voter pour donner sa voix à la région Alsace, et de la partager massivement autour de vous.
Cliquez sur l’image du lien pour voter.

Maxime Gruber / HEB'DI

https://www.hebdi.com/2022/02/04/jean-rottner-ou-lart-de-frapper-sous-la-ceinture/

4 février 2022

Anti pass sanitaire Centre Alsace



La consultation des Alsaciens

Michel Naudo

Le président Bierry a lancé une consultation auprès des Alsaciens le 22 décembre dernier pour savoir s’ils étaient favorables à une sortie du Grand Est. Celle-ci prendra fin le 15 février prochain. La question posée est : l’Alsace doit-elle sortir du Grand Est pour redevenir une Région à part entière ? OUI – NON.
La participation est attendue à hauteur de 100 à 150.000 votes, ce qui pourrait représenter plus de 10 % des électeurs inscrits en Alsace. Ceci est à mettre en parallèle, bien que ce ne soit pas du tout comparable, avec les 20 % de participation lors du référendum de 2013 sur le Conseil d’Alsace…
On entend certains nous dire que cette consultation n’a aucune valeur légale, n’aura pas de suite et n’engagera personne. Je rappelle que la Collectivité européenne d’Alsace n’a aucune base légale pour organiser un référendum. Il fallait donc trouver un autre moyen pour consulter les Alsaciens. Celui-ci me semble judicieux même s’il a ses défauts. Je rappelle également que le référendum d’avril 2013 n’était pas un référendum décisionnel, c’est au législateur et à lui seul de changer la loi.
Dire que cette consultation n’aura pas de suite, c’est beaucoup s’avancer car nul ne le sait. Les récentes révélations du Canard sur le comportement de Jean Rottner et l’agacement de l’Elysée peuvent elles aussi, avoir des conséquences. L’important ici, sera la participation et bien entendu un OUI massif à l’arrivée.
Si tel est le cas, nos élus alsaciens ne pourront qu’en tenir compte car il s’agira du vœu des Alsaciens, du moins celui de ceux qui s’expriment. Une voix non exprimée est un silence que personne ne peut interpréter à sa manière. Cela peut être de l’indifférence voire même un consentement (qui ne dit mot consent…). Les élus d’Alsace auront dès lors le devoir de porter la parole de leurs électeurs devant les candidats à l’élection présidentielle en leur demandant si oui ou non ils comptent prendre en compte cette volonté des Alsaciens de sortir du Grand Est. C’est la moindre des choses…
Ayons cependant conscience que le sujet est complexe. En effet que signifie le Grand Est sans l’Alsace ? Quel sera l’impact sur les autres Régions et Départements ? Comment corriger le tir de cette réforme scélérate qui a permis la création de ces grandes Régions ? Peut-on encore s’orienter vers une décentralisation asymétrique en France avec la création d’une Collectivité à statut particulier (l’Alsace ne pouvant plus être une Région) que serait l’Alsace si elle sortait du Grand Est ?
Tout ceci est un vaste débat au niveau national. Un débat vital pour le pays et son avenir car l’organisation territoriale sera de plus en plus prépondérante dans la pertinence et la réactivité des politiques publiques à l’échelon local.
Les Alsaciens peuvent en être les initiateurs et rattraper ainsi le rendez-vous manqué de 2013.
Il vous reste encore quelques jours pour faire entendre votre voix lors de cette consultation et voter OUI !

Michel Naudo

Le Pen et Pécresse souhaitent expulser l'ambassadeur du Mali qui est parti depuis déjà deux ans. Après l'expulsion de l'ambassadeur de France au Mali, les deux candidates à la présidence de la République ont souhaité faire de même. "Il devrait déjà, au moment où l'on se parle être dans l'avion", a jugé Marine Le Pen mercredi matin, relayée par le journal l'Indépendant.
De même, Valérie Pécresse (LR) s'est demandée  "ce que l'ambassadeur du Mali faisait encore en France". 
Interrogé sur la question ce mercredi midi, le porte-parole du gouvernement a répondu à cette demande impromptue. "Les candidates Valérie Pécresse et Marine Le Pen nous demandent de renvoyer l’ambassadeur du Mali en France… il est parti depuis deux ans !
"Prétendre aux responsabilités impose du travail. La quête d’une stature présidentielle ne justifie pas l’improvisation sur notre politique étrangère", s'est fendu Gabriel Attal dans un Tweet.



3 février 2022

En février au Musée Unterlinden

Visitez l'exposition "Têtes à têtes - Lucas Cranach le Jeune / Élèves du Collège Molière"
Jusqu'au 6.2.2022




Derniers jours !

Cette exposition réunit 13 dessins de Lucas Cranach le Jeune (1515-1586), l’un des maîtres de la Renaissance allemande. Ces dessins de l’aristocratie de Saxe de l’Allemagne protestante sont mis en parallèle avec des portraits de personnalités du monde de la Culture en Alsace, photographiés par des élèves du collège Molière de Colmar guidés par la photographe Vanessa Moselle.




Vous avez moins de 18 ans ? C'est gratuit encore ce week-end !

Venez profiter du dernier week-end de gratuité du vendredi au dimanche pour les moins de 18 ans pendant l'exposition "Têtes à têtes" jusqu'au 06.02.2022 !

À noter
Fermeture exceptionnelle du Musée Unterlinden


7.2.2022

Le Musée Unterlinden sera exceptionnellement fermé le 7 février 2022 toute la journée.


Passez une soirée Saint-Valentin inédite au musée
Amours au musée

12.2.2022




Une soirée de la Saint-Valentin originale que vous n’êtes pas prêt d’oublier !
Le Musée Unterlinden vous propose une soirée Saint-Valentin inédite et exceptionnelle…

Que diriez-vous de partager avec votre moitié un moment romantique tout en découvrant de manière originale les collections du musée ?

À la fin de votre visite, vous rejoindrez le cadre intimiste du Café Restaurant Schongauer pour y déguster un délicieux Menu spécialement élaboré par notre Chef, Aurélien Paget, pour célébrer ce bel événement.

Date et horaire : 12.2.22 à partir de 19h

Tarif : 89€ / personne (Places limitées)

En savoir plus
Réservez votre soirée



Visitez le musée avec une médiatrice

Visites découverte Chefs-d'oeuvre
13.02 et 27.02.22 à 11h
Visites "Le Retable se fait une beauté"
13.02 et 27.02.22 à 14h




Durée par visite : 1h30
Tarif par visite : 4,50 € et droit d’entrée (jauge limitée)
Réservations (lundi au vendredi) 03 89 20 22 79 - (week-end) 03 89 20 15 58
En savoir plus



Découvrez les œuvres d'un Américain en France

Joe Downing (1925-2007) - Hommage à Emmanuel Wardi (1923-2021)
23.2.2022 - 29.8.2022




À partir du 23 février 2022, le Musée Unterlinden présente un ensemble d’œuvres (30 collages, œuvres sur papier, peintures, sculpture) de Joe Downing.

Le musée a reçu en 2009, grâce à Emmanuel Wardi, un ensemble d'une centaine d'œuvres du peintre américain Joe Downing dont il fut le compagnon. Le récent décès d’Emmanuel Wardi est l’occasion de rendre hommage à sa générosité envers le musée.

En savoir plus

Françoise Degois : « Covid-19 : Macron lâche du lest pour la Présidentielle ! »

https://www.youtube.com/watch?v=FKUS4XK7Yn4





Michel Onfray : « Notre démocratie n'existe plus, notre Constitution n'existe plus. »






« Une infection égale une injection » !






Le SCANDALE McKinsey : Macron, politique vaccinale et pognon de dingue






Vaccin, croyances et réalité (Pr Didier Raoult)




Ivan Rioufol : « Le covid a installé un autoritarisme d'état qui peut décider de notre intimité. »




2 février 2022

7 % dans tes rêves...

Pierre Duriot

Les médias titrent sans vergogne, en ce moment sur ''7 % de croissance'', en 2021, avec Le Maire qui s’autocongratule, tout en concédant que tous les secteurs ne se sont pas relevés. Et pas un journaliste économique sérieux pour arguer que 2020 s’est soldée par un plongeon de 8 %. S’il y a bien 7 % de croissance en 2021, comme le prétend le ministre, sur les deux ans, ça fait quand même -1 % et encore, moyennant un recours massif à la dette, avec le fameux « quoi qu’il en coûte ». Selon les chiffres de l’Insee, la consommation des ménages est d’ailleurs restée relativement timide en 2021 (+ 4,8 %), sans rattraper son niveau d’avant crise. On a peine à croire que l’industrie française puisse atteindre un tel niveau de croissance, plus que les États-Unis et un peu moins que la Chine, quand elle annonce en même temps une augmentation exponentielle des arrêts de travail, un passe et des mesures sanitaires qui ont vidé les restaurants, les salles de spectacle et gravement nuit au tourisme. Le voisin allemand, comme toujours plus pragmatique et bien moins impacté, avec sa gestion plus rationnelle de l’épidémie, donne des signes d’essoufflement, avec un petit +1,4 % de croissance, en 2021 et même un recul de 0,7 % au quatrième trimestre 2021. De la à penser que le gouvernement se fout de nous avec des chiffres trafiqués, on n’oserait pas. A-t-il seulement déjà trafiqué la moindre statistique ?

Anti pass sanitaire Colmar



Jak Umbdenstock



Amours au Musée Unterlinden

Passez une soirée Saint-Valentin inédite au musée
le 12 février 2022




Une soirée de la Saint-Valentin originale que vous n’êtes pas prêt d’oublier !
Le Musée Unterlinden vous propose une soirée Saint-Valentin inédite et exceptionnelle…

Que diriez-vous de partager avec votre moitié un moment romantique tout en découvrant de manière originale les collections du musée ?

Débutez votre soirée par un apéritif en plein cœur du magnifique cloitre du 13e siècle, illuminé spécialement pour l’occasion… Après cette parenthèse hors du temps, nous vous invitons à parcourir nos collections à travers une visite insolite sur le thème de l’amour… Vous pourrez ainsi aider un certain Martin S. à trouver lui aussi son âme sœur.

A la fin de votre visite, vous rejoindrez le cadre intimiste du Café restaurant Schongauer pour y déguster un délicieux Menu spécialement élaboré par notre Chef, Aurélien Paget, pour célébrer ce bel événement.

Venez profiter d’un moment unique et privilégié au cœur des sublimes espaces du Musée…et laissez vous emportez par la magie des lieux !
Pour que la soirée soit encore plus inoubliable, les places sont limitées.


Votre Menu

Amuse-bouche : Royale de foie gras, gel de poire aux épices
Entrée : Gambas grillées aux agrumes et gingembre, purée de butternut
Plat : Filet de veau aux morilles , risotto aux herbes
Dessert : Duo pistache/crémant rosé , cœur pêche de vigne, parfait glacé chocolat blanc

Boissons comprises
Un coupe de Crémant en apéritif
Un verre de Pinot Gris du Domaine de Colmar avec l’entrée
Un verre de riesling des Hospices de Colmar avec le plat
½ Eau et un café


Date et horaire : 12.2.2022 à partir de 19h

Tarif : 89€ / personne (Places limitées)

En savoir plus
Réservez votre soirée


H16

Il faut suivre les camionneurs canadiens

Tiens, voilà que ça bouge pas mal au Canada ! Pourtant, si l’on se souvient des précédents épisodes de la Guerre Contre Le Virus dans cette partie de la planète, on avait surtout noté l’obéissance très polie de l’ensemble de la population nord-américaine devant l’empilement de restrictions, de contraintes et de lois de plus en plus débiles à mesure que la peste moderne tournait au rhume.

Ainsi, dans un précédent billet, je constatais que le Canada (comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande du reste), pays plutôt libéral auparavant, se rapprochait chaque jour un peu plus d’une dictature sanitaire fascisante, menée par Justin Trudeau, un Lider Wokismo décidé à faire appliquer l’agenda de Davos à sa population qui semblait, jusqu’à présent, suivre le mouvement entre quelques « oups, pardon » et « après vous, je vous en prie ».

On s’était ainsi arrêtés à la situation déjà préoccupante dans laquelle, comme dans toute bonne dictature communiste, les Canadiens non munis d’un sauf-conduit dûment produit par le pouvoir en place ne pouvaient plus librement quitter leur pays : depuis novembre, seuls les vaccinés sont autorisés à quitter le territoire, avec quelques exceptions très spécifiques qui ne tenaient que jusqu’à présent.

Depuis le 15 janvier dernier cependant, une profession supplémentaire s’est ajoutée à celles devant absolument être vaccinée pour pouvoir aller et venir au-delà des frontières du Canada : les routiers doivent maintenant être dûment picousés pour pouvoir acheminer des biens de et vers les États-Unis. Il devient impossible de faire leur travail pour ceux qui n’ont pas le précieux sésame obtenu, on le rappelle, après une, pardon deux, pardon trois, oups je voulais dire quatre doses ou … ah je m’y perds mais baste, sans injection, impossible de convoyer librement.

Quelques petits rigolos, au courant du changement drastique qu’introduirait cette date, avaient déjà senti la difficulté logistique que cette contrainte vaccinale allait faire peser sur les camionneurs, et en profitaient donc pour échafauder des « solutions » de contournement, comme – par exemple parmi d’autres aussi idiotes – cantonner les chauffeurs non vaccinés d’un côté de la frontière, et faire faire le seul déplacement des remorques de fret par un ou plusieurs agents, vaccinés, sur les quelques centaines de mètres d’un côté à l’autre de la frontière.

Bien évidemment, la quantité même de fret, de remorques et de tracteurs concernés, la place nécessaire pour faire les opérations de manutention au bord de la frontière, le temps nécessaire et les coûts induits rendent toutes les solutions proposées d’autant plus impraticables qu’on parle en réalité d’un pourcentage élevé de chauffeurs concernés. Et si les estimations varient beaucoup (entre 5 et 25%, c’est dire), il faut comprendre que même le retrait d’une modeste proportion (5%) de ceux-là dans le fret entraîne immédiatement de gros soucis logistiques sur l’ensemble des chaînes. En réalité, ce genre d’obligation vaccinale entraîne une contrainte extrêmement forte sur ces chaînes et sur, basiquement, le gagne-pain de ces conducteurs, de ces sociétés d’acheminement, puis, par ricochet, sur les prix des biens et produits distribués.

Mais dans un pays si policé et si calme, on pouvait s’attendre à ce que cette contrainte soit malgré tout mise en place, conservée et appliquée posément sans plus de remous. La nouvelle couleuvre aurait été avalée avec des grimaces et les choses auraient repris leur cours habituel. Il n’en fut rien et la couleuvre n’est pas passée.

Excédés de ces obligations, un nombre croissant de camionneurs a décidé d’aller protester à Ottawa pour faire valoir leur point de vue. Très rapidement, les premiers protestataires ont été entendus et rejoints par d’autres. Dans certains cas, ce sont même les agriculteurs qui ont accompagné les camionneurs :

Des milliers de camions se sont donc rassemblés et dirigés vers la capitale du pays, ce qui, compte tenu de sa taille, a pris plusieurs jours pour certains.




On compte à présent entre 70.000 et 100.000 camionneurs impliqués et plusieurs fois autant d’individus qui se sont déplacés pour revendiquer l’abandon de l’obligation vaccinale. Le convoi de camions à destination d’Ottawa, de plusieurs dizaines de kilomètres de long, a battu plusieurs records et commencé à faire parler de lui dans la presse locale puis régionale. La presse nationale et internationale n’a réellement abordé le sujet qu’à reculons, très progressivement et en minimisant assez copieusement les chiffres et la situation. Il aura d’ailleurs fallu qu’un tweet d’Elon Musk évoque la question pour qu’enfin, certains titres apparaissent dans la presse étrangère :




Sans surprise, on appréciera la façon dont les événements sont présentés : minimisation des chiffres et de l’ampleur (on parlera de centaines de camions au lieu de dizaines de milliers), réduction de la participation à une « mince minorité » et ce alors même que des camionneurs vaccinés participent clairement à la démarche, tout y passe comme on pouvait s’y attendre, jusqu’aux formes subtiles de camouflage d’information : craignant de donner une image un peu trop exacte de l’ampleur du mouvement, les autorités canadiennes ont décidé de couper les flux internet des caméras de surveillance du trafic autoroutier. Après tout, si personne ne voit ni ne parle de ces convois, c’est qu’ils n’existent pas, n’est-ce pas ?

Quant à la présentation du mouvement comme essentiellement anti-vaccin, tactique maintenant éculée, elle n’a pas permis de modifier sa dynamique : la plupart des Canadiens savent que ces routiers sont bel et bien remontés contre l’obligation vaccinale, c’est-à-dire l’imposition faite à tous de s’injecter un produit expérimental, et non contre le vaccin lui-même qui reste un choix personnel… Et 28% les soutiennent directement.




Après avoir clairement fait savoir qu’il n’y aurait aucune tolérance ni marge de manœuvre pour les récalcitrants et sentant que la situation commençait à échapper quelque peu aux plans bien proprets qui avaient été établis dans lesquels la population se laisserait enfermer sans trop couiner dans un contrôle social de plus en plus ferme, le premier ministre canadien Justin Trudeau a donc rassemblé son courage et, prétextant être cas contact Covid, s’est rapidement isolé pour être ensuite vaillamment exfiltré dans un lieu tenu secret, probablement propice à entamer des négociations à distance et sous bonne garde.

Négociations qui promettent néanmoins d’être complexes et forcément intéressantes à suivre, tant les précédents ont montré le pouvoir réel dont disposent les camionneurs. On se rappellera à bon escient que la menace d’une grève en France avait rapidement fait plier le gouvernement en rase campagne avant même toute ouverture de négociation concernant la présence d’un pass sanitaire dans les restaurants routiers qui n’y sont donc pas soumis depuis lors. Trudeau et son courage millimétrique aura donc fort à faire s’il veut continuer sur la trajectoire officielle actuelle et la possibilité d’un volte-face brutal n’est pas à écarter.




À présent et si les Canadiens sont cohérents, il faudrait que ceux qui soutiennent les camionneurs passent à l’étape suivante de la résistance en arrêtant de porter le masque (parfaitement inutile notamment depuis l’arrivée d’omicron), qu’ils refusent toute obligation vaccinale et toute démarche de commerces et d’autorités visant à vérifier leur statut vaccinal pour quelque activité que ce soit.

À l’instar des camionneurs, tous les citoyens canadiens, favorables ou non au vaccin, ont un intérêt direct, vital, à refuser en bloc les obligations et les contraintes de plus en plus coercitives qui leurs sont imposées et qui ne font que présager d’un avenir abominable où chaque sous-citoyen n’est libre que dans l’étroit périmètre autorisé par l’État et les petits chefaillons autocratiques comme Trudeau. La liberté distribuée au compte-goutte par décret gouvernemental n’est pas la Liberté, c’est une récompense temporaire de prisonnier.

Espérons que cette démonstration de force des camionneurs permettra au reste des citoyens, canadiens d’abord et du reste du monde ensuite, de prendre conscience que les restrictions et les ségrégations iniques qui se mettent en place actuellement ne tiennent que parce que chacun d’entre eux accepte, sinon ouvertement, au moins tacitement, de les mettre en place et de les appliquer.

Il faut maintenant que, tous et chacun, nous laissions enfin tomber les masques inutiles, les distanciations socialistes ridicules, les gestes barricade absurdes et les passes vaccinaux iniques.
Il faut suivre les camionneurs canadiens
31 janvier 2022

Carte (incomplète) des meublés de tourisme à Colmar

⇒ https://www.airdna.co/vacation-rental-data/app/fr/grand-est/colmar/overview



1 février 2022

Le vaccin évite-t-il les morsures de licornes ?

Jean-François Huet
Médecin, réanimateur (à la retraite d'où sa liberté de parole !)

J'aime ce qui est clair et précis, c'est la raison pour laquelle j'en ai marre des cons malhonnêtes qui martèlent toute la journée que les vaccins anti-Covid évitent les formes graves de la maladie.
Cette phrase est INCOMPLÈTE et le plus souvent sciemment.
On ne peut pas justifier la vaccination massive et aveugle par ce biais en prétendant éviter chez tout le monde des formes graves qui ne concernent qu'une MINORITÉ ARCHI CONNUE D'AVANCE ET QUI N'A PAS VARIÉ DEPUIS LE DÉBUT DE L'ÉPIDÉMIE.
Par exemple : la vaccination anti-Covid n'évite pas les formes graves des gosses sans comorbidité CAR ELLES N'EXISTENT PAS.
Sinon on peut aussi dire que les vaccins évitent les morsures de licorne.
La bonne formulation est donc :
« La vaccination anti-Covid 19 évite les formes graves de cette maladie CHEZ CEUX QUI Y SONT EXPOSÉS en leur conférant une immunisation de 3 à 4 mois et sans empêcher la possibilité pour le sujet vacciné de transmettre le virus. »
Si on ne dit pas cette phrase ENTIÈRE, on ne fait que propager une FAUSSE INFORMATION.
De plus, l'honnêteté doit pousser à reconnaître que les formes déjà ultra minoritaires des formes graves en pleine épidémie, sont encore plus rares aujourd'hui. La mortalité constatée étant depuis longtemps en dessous des seuils épidémiques.
Tout ceci veut dire que les sujets "fragiles" doivent rester prudents et qu'il faut ARRÊTER D'EMMERDER TOUT LE MONDE AVEC CETTE ÉPIDÉMIE QUI N'EN EST PLUS UNE.

Notes :
1) les licornes n'existent pas.
2) la minorité archi connue d'avance et qui n'a pas varié depuis le début de l'épidémie et qui est "exposée", ce sont les personnes concernées par l'obésité ou le grand âge (principalement).