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13 mars 2022

Retrait total du pass ! Justice !

Julie Varadero

Discours du 12 Mars 2022

1. Banderole

Le temps nous a appris que si on veut survivre, on doit s'unir. On ne perd jamais de temps, on apprend. Peu importe le combat. Apprenons encore à nous connaitre. On parle souvent de convergence de luttes et d'unité. Unis nous sommes plus forts. Mais quand est-ce que cela est réellement et sincèrement arrivé les dernières années ? Nous avons perdu de l'énergie à nous battre les uns contre les autres, ou à nous battre chacun pour notre propre cause. Aujourd'hui il est temps d'arrêter de s'éparpiller et d'emprunter tous le même chemin. Peu importe qui nous sommes et d'où nous venons, nous voulons tous la même chose : un monde meilleur et juste.

L'unité ne se mesure pas au nombre de personnes qui la constitue. L'unité se mesure à la force et à l'altruisme dont feront preuve ces personnes à toute épreuve. Chacun d'entre nous est là pour une raison, ou plusieurs. Raison parfois différente de celle des autres. Mais ici, à Colmar, je vois plus que cela. Je ne vois pas des personnes qui marchent, je vois des personnes qui avancent. Non, je ne vois ni une cavalcade, ni une fanfare. Je vois un magnifique cortège qui, dans une harmonie parfaite, se dirige dans la même direction. Je vois des personnes de tous horizons, de tous âges, capables de faire tomber les barrières sociales, pour se battre ensemble, pas chacun à titre individuel, mais pour tous à la fois.

Ce qui a été créé à Colmar depuis 35 semaines, est exceptionnel. Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas, des incompréhensions. Mais regardez-nous aujourd'hui. Nous sommes toujours là. Et chaque
 samedi apporte réconfort et espoir à chacun d'entre nous. Tous ensemble, nous avons fait trembler la terre. Pacifistes certes, mais d'une force inébranlable. Créons notre monde parfait.

N'oublions jamais : nous sommes un !

Aujourd'hui puisqu'on parle d'unité à Colmar, je voudrais faire quelque chose de symbolique : porter le gilet jaune que je n'ai porté qu'une fois en 35 semaines, justement pour éviter les jugements trop hâtifs. Aujourd'hui j'aimerais faire cela juste pour rendre hommage à tous mes camarades gilets jaunes qui ont soutenu cette décision depuis plusieurs mois. Je ne regrette rien. Vous ne me verrez pas lundi sur une terrasse siroter un coca, déjà parce que j'ai horreur du coca, ensuite parce que je refuse de pouvoir aller dans un restaurant alors que les soignants sont toujours suspendus, sans travail et sans revenu. Je me suis engagée dans la résistance anti pass alors que cela n'impactait ni ma vie privée ni ma vie professionnelle. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais retourner ma veste.

Mon vœu le plus cher, c'est qu'on puisse tous marcher les uns à côté des autres, sans se juger, sans se critiquer. Qu'on marche main dans la main, vers la même direction, et qu'on montre à ce gouvernement que ça y est, on a compris. Nous avons compris, et maintenant il est l'heure de s'unir, quoi qu'il arrive, de faire preuve de solidarité et de fraternité. Il est l'heure de montrer au gouvernement, que plus jamais, il ne nous divisera. Car aujourd'hui, nous marcherons tous ensemble, c'est un premier pas, l'avenir s'ouvre à nous, et c'est l'unique chose qui leur fait peur, de nous voir Unis en masse, nous les 99 % de la population mondiale.

Alors, soyons source d'inspiration, soyons l'exemple et faisons honneur à cette nouvelle banderole commune, qui appartient à tous.


2. Suite

Comment peut-on envisager l'avenir ? Que peut-on proposer comme approche ? Il faut voir les choses de façon chronologique : sur le court, moyen et long terme.

sur le court terme :

- rester calme

- s'informer (est-ce vrai, utile, bon ?)

- ne pas être propagateur d'émotions

- résister en disant NON

- désobéir (individuellement ou collectivement)

- bloquer si nécessaire (comme les camions canadiens, par exemple)

sur le moyen terme :

- relayer les vraies infos vérifiées à votre entourage

- être un exemple à travers des comportements et attitudes

- questionner pour faire réfléchir et contribuer au réveil de ses interlocuteurs

sur le long terme :

- rééduquer des adultes et enfants (dé-divertir, dé-abrutir)

- lire et garder les vieux livres

- récréer le tissu social

- créer, organiser et animer des groupes

- revenir à l'essentiel


"la résistance est la seule façon de désamorcer ce plan machiavélique d'instauration d'un régime totalitaire"


Inspirations :

Graeme Allwright - Condamnés

I've had a lot of trouble
I've had my share of pain
But i sur wouldn't want to go back
Through that all again
I'm just here to tell you
What you already know
You know you know you know
You know you know you know

J'ai eu mon lot de larmes
J'ai eu ma part de peine
Dans le silence et le vacarme
La lutte n'était pas vaine
Ce n'est pas pour vous séduire
Si je suis encore là
C'est seulement pour vous dire
Ce que vous savez déjà

Condamnés à s'entendre
Condamnés à la paix
Condamnés à se comprendre
Condamnés à s'aimer
Malgré les apparences
On n'peut pas faire demi-tour
Il faut conclure une alliance
Ou être des cons damnés tout court

Tous mes amis me disent
Ça n'peut plus durer comme ça
On a par-dessus la tête de la crise
Il faut mettre le holà
On y va on y va c'est sûr
Je mettrais ma main au feu
On va tomber comme un fruit mûr
Dans la conscience de Dieu

Le sens de l'histoire
Peut nous sembler insensé
On n'voulait pas le croire
Mais ça va arriver
Condamnés à s'entendre
Condamnés à s'aimer
Et enfin à tout prendre
On veut bien être condamnés

I've had a lot of trouble
I've had my share of pain
I wouldn't want to go back
Through that all again
I'm just here to tell you
Whal you already know
You know you know you know


Le jour de Clarté

Quand tous les affamés
Et tous les opprimés
Entendront tous l'appel
Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité

On peut chanter tous les poèmes des sages
Et on peut parler de l'humilité
Mais il faut s'unir pour abolir injustice et pauvreté
Les hommes sont tous pareils
Ils ont tous le même soleil
Il faut, mes frères, préparer
Le jour de clarté

Quand tous les affamés
Et tous les opprimés
Entendront tous l'appel
Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité

On peut discuter sur les droits de l'homme
Et on peut parler de fraternité
Mais qu'les hommes soient jaunes ou blancs ou noirs
Ils ont la même destinée
Laissez vos préjugés
Rejetez vos vieilles idées
Apprenez seulement l'amitié

Quand tous les affamés
Et tous les opprimés
Entendront tous l'appel
Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité

On ne veut plus parler de toutes vos guerres
Et on n'veut plus parler d'vos champs d'honneur
Et on n'veut plus rester les bras croisés
Comme de pauvres spectateurs
Dans ce monde divisé
Il faut des révoltés
Qui n'auront pas peur de crier

Quand tous les affamés
Et tous les opprimés
Entendront tous l'appel
Le cri de liberté
Toutes les chaînes brisées
Tomberont pour l'éternité

Benoît Legrand

Collectes pour l'Ukraine

Ne serait-il pas préférable d'avoir un organisme centralisateur (d'État peut-être) temporaire auquel on pourrait donner de l'argent et qui ferait les achats en Pologne pour les Ukrainiens ?

Je vois 3 avantages par rapport à ce qui se fait actuellement :
 
- Le coût de la vie est moins cher en Pologne qu'en France, donc avec la même somme investie, il y aurait plus de vivres et de matériel fournis.

- La centralisation permettrait d'ajuster les achats aux besoins prioritaires. Alors qu'actuellement, tout se fait de manière désordonnée, sans concertation.

- Comme la Pologne est plus proche de l'Ukraine que la France, on économiserait le coût du transport (1500 km pour acheminer les vivres et le matériel).

12 mars 2022

Musée Unterlinden

Téléchargez le programme du Musée Unterlinden de mars à août 2022 ⇒ ici




- Visite découverte chefs-d'oeuvre
le 27.03.22 à 11h

- Visite "Le Retable se fait une beauté"
le 27.03.22 à 14h




Durée par visite : 1h30
Tarif par visite : 4,50 € et droit d’entrée (jauge limitée)

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Découvrez les œuvres d'un américain en France
Joe Downing (1925-2007) - Hommage à Emmanuel Wardi (1923-2021)
Jusqu'au 29.08.22




Le Musée Unterlinden présente un ensemble d’œuvres (30 collages, œuvres sur papier, peintures, sculpture) de Joe Downing.

Le musée a reçu en 2009, grâce à Emmanuel Wardi, un ensemble d'une centaine d'œuvres du peintre américain Joe Downing dont il fut le compagnon. Le récent décès d’Emmanuel Wardi est l’occasion de rendre hommage à sa générosité envers le musée.

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11 mars 2022

Une Europe « inclusive et ferme ta gueule »

H16

Et subitement, la situation devient pénible, notamment pour certains progressistes enragés, qui doivent vivre avec leurs contradictions de plus en plus évidentes entre ce qu’ils prônent (surtout pour les autres) et ce qu’ils pratiquent (éventuellement avec l’usage de la force). La coterie de nos dirigeants européens actuels illustre fort bien cette tendance.

Ainsi, de clips en campagnes de marketing aux couleurs acidulées, de points presse en communiqués policés, tout ce que compte l’Europe d’importants personnages nous a assuré de l’inclusivité, de l’ouverture d’esprit et de la grandeur d’âme de la construction européenne et de ses institutions. On nous a seriné que « l’Europe, c’est la paix » et, dans le même souffle, qu’elle entendait porter haut ses valeurs de démocratie, de liberté et d’égalité des citoyens.

Avec l’arrivée du dernier petit virus à la mode il y a deux ans, on a cependant pu remarquer quelques lézardes dans la belle assurance de l’Europe et dans le concert des États membres qui l’animent. Bousculade lors de l’achat de certains approvisionnements médicaux, certains n’hésitant pas à aller sur les tarmacs, au pied des avions des autres, pour négocier le rachat à prix d’or de masques, telle ou telle indispensable fourniture, démonstration que la puissance politique agit avec fermeté et détermination.

Les commandes de milliards de doses de petites injections miracles ne furent pas non plus spécialement représentatives d’un processus aussi démocratique que transparent. On attend encore des éclaircissements sur les échanges de SMS entre la présidente de la Commission et le PDG de Pfizer, par exemple.

De la même façon, l’introduction d’un passeport vaccinal dans différents pays d’Europe aurait dû déclencher au moins un scandale au Parlement, devant l’abandon des principes d’égalité des citoyens et de proportionnalité dans les démarches politiques entreprises, tout comme les confinements ou les couvre-feux. Il n’en fut rien, montrant à tous que les institutions européennes étaient autant de vent inutile que les institutions nationales, reléguées à un pure rôle subalterne et piteux de Chambres d’enregistrement.

Début janvier, ces valeurs européennes avaient déjà pris leur comptant de gifles et de crocs en jambe. Avec la crise ukrainienne, l’agression des principes de base de tout ce qui fait la civilisation européenne se fait maintenant à l’arme blanche aiguisée à coup de tweets : en l’espace de quelques jours, le citoyen européen lucide assiste, médusé, à l’abandon des principes fondateurs et de l’idéologie européenne.

Voilà qu’Ursula Von Der Leyen, après avoir fait VRP pour labos pharmaceutiques, se retrouve dans le trafic d’armes : dans ce qui est présenté comme historique (‘consternant’ aurait été mieux choisi), la présidente de la Commission et le chef de la diplomatie, Josep Borrell, ont lancé pour 450 millions d’euros d’achat d’armes à destination de l’Ukraine, en utilisant avec un cynisme froid la ligne budgétaire « Facilité européenne pour la paix ».




Si vis pacem para bellum, je présume et ça tombe bien, la guerre est déjà là : on gagne un temps fou !

On peine à voir quel mandat confère ainsi à Borrell et Von Der Leyen le droit de se lancer dans une telle manœuvre et dans quelle mesure tout ceci ne va pas aggraver le conflit.

La stupidité de ce genre d’annonces, qui bafoue à peu près tout ce qu’il convenait jadis d’appeler les principes fondateurs de l’Union européenne, rivalise en fait avec l’incroyable Niagara d’imbécilités qui se sont accumulées ces derniers jours pour bien faire comprendre à tous et à chacun que la guerre devait être totale contre la Russie, son peuple et chacun de ses habitants.

Ceci n’est pas une exagération : outre les déclarations parfaitement consternantes d’un Bruno Le Maire, ministre indigne d’une économie française en complète déroute, dans lesquelles il parle justement de « guerre totale » (l’inculture du bonhomme permettra d’imaginer qu’il n’a pas la référence à Goebbels), on découvre la multiplication, en France comme ailleurs, de tout ce qui ressemble vaguement à du russe : sportifs et artistes sont bannis plus vite qu’on ne peut prononcer leur nom, des commerçants (d’origine ukrainienne !) de spécialités russes se retrouvent menacés par voie épistolaire, on tente d’éliminer Dostoïevski d’une université italienne, on envisage de ne pas retourner les pièces de la collection Morozov, on confisque les avoirs de Russes qui ne vivent plus en Russie, sans procès – ce qui donne une excellente idée de ce qui se passera pour les dissidents français, dans quelques mois ou quelques années, et pire que tout, on bannit les chats russes de compétitions de chats !




Le pompon a été atteint alors que ceux qui se gargarisent de « liberté d’expression » se sont empressés de demander l’interdiction de Russia Today et de Spoutnik, deux chaînes de télévision russes opérant sur le territoire européen : le Conseil de l’Union est parvenu à les faire interdire en leur imposant l’abandon de tout contrat avec la Russie (dont proviennent une grande partie de leurs financements).

Beaucoup trop se sont réjouis de ce qui n’est qu’une nouvelle démonstration de l’effondrement complet de toutes les valeurs qui fondèrent l’Union. Ceux-là sont les mêmes qui souhaiteraient faire taire les impétrants pas de la même opinion qu’eux, qui osent distribuer d’autres vérités ou d’autres points de vue...

La tendance lourde, évidente, funeste qui se dessine en Europe est réellement impossible à ignorer : à mesure que ses institutions s’affaiblissent parce que ses valeurs morales se dissolvent dans la pensée unique et la censure, cette faiblesse se traduit en violence de plus en plus forte envers ceux qu’elles peuvent abuser. Et alors que ces abus se multiplient sous les applaudissements des crétins qui ne voient pas les chaînes qu’on leur passe au cou, se mettent en place tous les ingrédients d’une sorte de « supra-nationalisme » européen sur fond de censure médiatique, de restrictions économiques carabinées, de chasse aux sorcières frétillantes d’imbécilité...

Certains, les mêmes qui étaient (soi-disant) pro-science et tremblaient de peur derrière leurs trois doses et leur double masque FFP2, sont maintenant les premiers à inciter les autres à partir défourailler en Ukraine, ou souhaitent très officiellement que les Allemands rebâtissent une armée solide, qu’ils traversent la Pologne tout ça pour aller, au besoin, combattre les Russes. Hardis crétins.

La raison semble avoir, une fois de plus, abandonné les foules. Une fois encore, ceux qui tentent de réfléchir et de ne pas trop faire dans l’inclusif à la mode européenne se retrouvent rapidement ostracisés et conspués comme, il y a quelques mois, ceux qui tentaient de pointer du doigt les dérives graves qu’entraînaient confinements, obligations et autres vexations mises en place pour faire plaisir à ces foules volontairement apeurées.

Tout ceci est la démonstration effrayante que les politiciens ne gouvernent plus la réalité, mais des narratifs. Ce ne sont plus des dirigeants mais de simples communicants qui n’ont d’ailleurs pas besoin de convaincre une majorité et peuvent se contenter d’hypnotiser une minorité active, niaisement votante, de décourager et ostraciser un nombre important d’électeurs, de présenter un « Plan Com' » les valorisant comme seuls remèdes à ces crises qu’ils créent de toute pièce.

Heureusement que nous sommes encore en démocratie, hein !

Phil

Le N°185 de la revue Espoir, consacré au droit d'asile, vient de sortir...
Pour s'abonner, c'est ici :
⇒ https://www.association-espoir.org/revue-espoir/



La facture des écoles

Pierre Duriot

J’étais au micro de RCF-58, pour ma rubrique hebdomadaire sur l’actualité de l’école : La facture des écoles…
Pour les municipalités, la facture du Covid liée aux écoles va être salée. Gel hydro-alcoolique, tests, aménagements divers, pour séparer les élèves, les kilomètres d’essuie-tout, ont ouvert le bal. Ont suivi, les obligations d’aérer toutes les heures, avec, tout l’hiver, les chauffages qui ont tourné à fond tout le temps, pour compenser les fenêtres ouvertes. Il y eut aussi, les détecteurs de gaz carbonique dans les classes et les purificateurs d’air, pas partout. Hélas, les enfants séparés dans les cours de récréation, étaient mélangés à la cantine, mélangés en garderie, mélangés à la sortie de l’école. Pour l’aération, les purificateurs d’air et les détecteurs, des études sérieuses, commandées par des parents d’élèves, ont montré que l’air le plus vicié se situait dans les masques même des enfants, ce qui signifie que garder les fenêtres ouvertes n’a pas servi à grand-chose. À un stade où l’énergie atteint des tarifs prohibitifs, cette mesure va coûter un bras aux maires de France et donc, aux contribuables. On ne cesse de se gratter la tête sur le bien-fondé des mesures prises dans une forme d’hystérie généralisée, mais lors du bilan, les maires et leurs administrés vont ouvrir des yeux ronds et espérer que des épisodes de ce genre ne soient pas traités de cette manière aussi coûteuse, chaque année. Sans compter les frais de personnel pour pourvoir au nettoyage et aux désinfections permanentes qui ont nécessité embauches et heures supplémentaires. Les enfants sont malades parce qu’ils sont des enfants et ils deviennent des adultes résistants, s’ils ont été malades quand ils étaient petits. Il en va du Covid comme des autres maladies et de nombreux intervenants commencent à expliquer que ce Covid va devenir, comme la grippe, une maladie saisonnière, pour laquelle, on espère, les communes ne seront plus obligées de faire avec des consignes relevant de l’irrationalité.