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8 mars 2021

Isabelle Kieffer

(Stationnement suite)

On se demande quelle logique préside au fait que si le stationnement est enfin devenu gratuit à Colmar (dans la limite d’une heure) pour les médecins et infirmiers, il coûte 240 euros par an ou 20 euros par mois aux kinésithérapeutes, sages-femmes venant à domicile.

Par ailleurs, voyant x rues vides de voitures garées depuis l’installation de parcmètres un peu partout, je me demande où diable les gens mettent maintenant leur(s) voiture(s).


Commentaire :

Un jour un natif [de Colmar] m'a dit, le parking gratuit et disponible le plus proche du centre-ville, c'est Sundhoffen. Donc peut-être là-bas.
T.O.

Fabien Nierengarten

Facebook a la délicatesse de me rappeler cette publication d'il y a un an, jour pour jour. Les musées venaient de fermer leurs portes, comme tant d'autres structures culturelles. Un an ! Oh p'tain, déjà un an !! De l'air, de l'air, de l'air !!!

Image exclusive... La Joconde profite de la fermeture du Louvre pour se lâcher en cette journée des droits des femmes. Je me disais bien que son sourire cachait quelque chose. Come on, Jo !!



6 mars 2021

Colmar : stationnement résidentiel

6/3/2021

« Les résidents du centre-ville ne sont pas gâtés par la mise en place des nouvelles conditions de stationnement résident. Une usine à gaz qui demanderait davantage d'explications plutôt que de renvoyer vers un site internet assez nébuleux. Merci. E.R. »

1/ Un stationnement moins cher : 180 euros/an (payable en plusieurs fois) au lieu de 600 ! : merci Eric Straumann.
C'était l'une des promesses de campagne pour les municipales du candidat Straumann. Colmarinfo a dû batailler ferme pendant deux ans pour obtenir que soit appliqué aux résidents du centre-ville un tarif de stationnement moins délirant que celui instauré par Gilbert Meyer, qui faisait de Colmar la ville la plus chère de France en la matière. Tous les candidats ont proposé une réduction significative du coût du stationnement résidentiel, sans toujours le chiffrer avec précision. Seule Stéphanie Villemin avait avancé le chiffre de 300 euros, au moins c'était clair. Nous lui avons fait savoir que c'était encore trop ! (Strasbourg : 180, Mulhouse : 70). Les autres candidats restaient dans le vague, Tristan Denéchaud, Gilbert Meyer (tiens tiens) annonçaient moins de 1 euro par jour. Moins de 1 euro, c'est quoi ? Entre 0,99 et 0,49, la différence sur l'année est de 182.50 euros.

2/ Un stationnement limité dans le temps : il faut impérativement déplacer la voiture au bout de 48 heures. Cette mesure a été prise pour éviter les voitures ventouses. Nous ne nous sommes pas penchés sur ce paramètre, comment est-il pris en compte dans les autres villes ? Si vous avez des informations, nous sommes preneurs.

3/ Les parkings en ouvrage (silos et souterrains) réservés aux résidents fortunés !
L'abonnement à l'année, 24/24, reviendra à 1.053,60 € pour le résident colmarien (parking de la Montagne verte). En comparaison, à Strasbourg, le résident ne paiera que 300 euros pour le même service.

Peu d'espoir que le coût de l'abonnement baisse, la stratégie d'Eric Straumann étant de réserver les parkings en ouvrage aux touristes afin de désengorger le centre-ville. E.D.
Benoit Roux
Cécile Fréchinos

Covid. "Je suis pour laisser vivre les gens qui ne sont pas à risques", le coup de sang d'un médecin près de Toulouse

Patrick Lafforgue est chef de service en réanimation de la clinique d'Occitanie à Muret. A contre-courant de certains confrères qui demandent un durcissement du confinement, pour lui les conséquences économiques, physiologiques, psychologiques, éducatives appellent une autre politique.
Entretien. Publié le 03/03/2021


Patrick Lafforgue, chef du service réanimation de la clinique d'Occitanie à Muret
© FTV Cécile Fréchinos 
Haute-Garonne Toulouse


Voilà presque un an que Patrick Lafforgue participe chaque semaine à des réunions avec les autres chefs de service des réanimations des hôpitaux publics et des cliniques privées, avec l’Agence régionale de santé d'Occitanie et les autres services de l’État. Il a décidé ne plus y participer. Il continuera à soigner les patients dans sa clinique et à faire remonter les chiffres aux autorités. Mais il n’est plus en phase avec la politique sanitaire du gouvernement. Il nous explique pourquoi.


Pourquoi sortir du silence aujourd’hui ?

Ça fait plus d’un an que nous avons du recul sur cette pandémie. Les conséquences sanitaires, psychologiques, éducatives sont catastrophiques. Les plans sociaux se multiplient, plus d’un million de personnes sont passées sous le seuil de pauvreté en décembre 2020, jamais le taux de suicide n’a été aussi haut, les étudiants sont livrés à eux-mêmes. Je ne remets absolument pas en question ce qui a été fait, car c’est plus facile de juger après. Mais on doit se poser des questions et prendre de la hauteur.


Que disent les chiffres sur cette maladie ?

L’âge médian des personnes qui sont mortes du Covid est de 81 ans. Plus de 50 % des patients qui décèdent du Covid ont plus de 84 ans. Plus de 98 % des patients qui ont une sévérité ont plus de 50 ans. Quand on regarde ces statistiques, les moins de 50 ans sont très peu touchés et sous des formes moins graves. Or, 60 % de la population française a moins de 49 ans.

Ne serait-il pas mieux d’assouplir les mesures pour les moins de 50 ans et de les intensifier pour les personnes de plus de 50 ans, avec comorbidités ou à risques ? On relâcherait ainsi la pression sur l’économie, l’éducation...


Faut-il pratiquer un auto-confinement des personnes âgées ou à risques ?

Aujourd’hui on pratique la politique de la peur. On sensibilise les gens en disant qu’ils risquent de mourir et surtout de transmettre la mort. On maintient ce climat social délétère. On ne peut pas vivre comme ça sur le long terme. Il faut responsabiliser les gens. Moins de 50 ans on lâche du lest, pour les autres, on intensifie les mesures. Je ne suis pas favorable à un confinement total mais pour laisser vivre les gens qui ne sont pas à risques. Ça ne veut pas dire qu’il faut mettre les autres dans des pièces closes et sans lumière ! Si vous avez 84 ans, que vous êtes en maison de retraite et que vous ne voulez pas porter le masque mais embrasser vos petits-enfants, vous avez le droit de le faire. Il faut en finir avec les politiques liberticides.


Si on supprime les mesures de restrictions pour les moins de 50 ans, vous ne craignez pas que vos services de réanimation soient saturés ?

Statistiquement, il y aura sans doute davantage de cas de Covid mais pas nécessairement plus de formes graves. Et si c’était le cas, il faut remettre en question notre politique gouvernementale. Nous avons 5 000 lits en France pour la réanimation et pratiquement 6 000 en soins continus. C’est beaucoup moins que dans d’autres pays comme l’Allemagne. Il faut se donner des moyens. Je suis favorable à la création d’unités Covid dédiées. Selon Emmanuel Macron ce n’est pas possible car il faudrait douze ans pour former un réanimateur. Mais ces unités ne doivent pas obligatoirement être gérées par des réanimateurs. Beaucoup de personnes atteintes par le Covid sont maintenant prises en charge avec des moyens moins lourds, par l’administration de corticoïdes, sans les intuber et sans les mettre forcément sous assistance respiratoire. D’autres personnes que des réanimateurs peuvent les gérer mais il ne faut pas que ce soit au détriment des autres services. Il faut créer des unités Covid attenantes, sans déshabiller les autres services.


Mais avec quel personnel ?

En termes de ressources humaines, on est limités. Mais il faut voir pourquoi. Si on regarde le classement OCDE sur le salaire moyen des infirmières, la France est 22ème sur 33 pays. Même en Espagne, elles sont payées beaucoup plus. Aux USA, une infirmière aux urgences touchait 1 500€ par semaine avant le Covid, maintenant c’est presque 3 500 ! Sans aller jusque-là, on doit revaloriser les salaires et la profession en général. Ça coûterait moins cher que de paralyser l’économie.


Que pensez-vous de la stratégie vaccinale ?

Je suis un pro vaccin. Nous avons eu des difficultés à lancer les programmes de vaccinations.

On a priorisé les EHPAD et selon moi, c’est une erreur. Ça part d’un bon sentiment mais il vaudrait mieux privilégier les vaccinations pour les actifs de plus de 50 ans qui sont dans la tranche de gravité.

Ils peuvent faire des Covid graves qui peuvent engorger les services de réanimation. Mais vacciner une personne de 92 ans dans les EHPAD, est-ce que ça vous paraît légitime ? Pour moi non.

De plus, avec tous les variants, on ne sait pas si la vaccination sera efficace. On ne peut pas se permettre d’attendre encore un an à regarder la destruction massive sociale, psychologique et éducative des français sans rien faire. Certains grands pontes prétendent qu’il faut intensifier le confinement. Je ne dis pas qu’ils ont complètement tort, ce serait prétentieux. Mais il faut adapter le confinement et se donner les moyens d’accueillir les patients. Avec le recul que nous avons, c’est désormais possible.


La prise en charge des cas de Covid s’est faite au détriment des autres maladies ?

Il y a eu des dégâts collatéraux en matière sanitaire. En termes de mesures préventives, de recherche des cancers, des syndromes coronariens, beaucoup d’examens ont été reportés. Tout ceci aura des conséquences dans un deuxième temps.

On essaie d’éteindre l’incendie dans le jardin alors que la forêt est en train de brûler derrière nous et on ne le voit pas.

Je ne dis pas que le Covid ce n’est pas grave, c’est juste qu’il faut adapter et ajuster. Il est temps de changer de stratégie. Le gouvernement doit l’entendre. Sinon il y aura des conséquences lourdes pour nous et surtout pour nos enfants.



Eric Straumann : derniers communiqués

☐ 4/3/2021

Vaccination anti Covid-19

Avec l'arrivée de nouvelles doses de vaccins, des créneaux de vaccination sont disponibles au Centre de Colmar Expo, ce samedi et dimanche pour les personnes suivantes :
1) Avoir 75 ou plus ;
2) Avoir 50 à 74 ans inclus et présenter au moins une comorbidité ;
3) Être en situation de handicap et hébergé en maison d’accueil spécialisée ou en foyer d’accueil médicalisé ;
4) Avoir une pathologie qui l’expose à un très haut risque face à la COVID-19 et disposer d’une ordonnance médicale pour se faire vacciner prioritairement ;
5) Être professionnel du secteur de la santé et du secteur médico-social.
RDV à prendre sous le lien sante.fr



☐ 4/3/2021

Pour répondre à vos interrogations :

⬦ Marché de Pâques : il s'agit d'une décision de l'Etat qui s'explique par la situation sanitaire du Pays. Notre centre-ville est actuellement déjà très fréquenté. Restons prudents et portons le masque.

⬦ Magasin éphémère dans la zone de l'aéroport : nous sommes en lien avec les services de la Préfecture pour traiter le sujet sous son aspect juridique.

État de manque

Fabien Nierengarten

Allez, avouons-le, en franchissant le cap de cette satanée année 2020, nous pensions tous pouvoir enfin passer à autre chose. Mais visiblement, c’était en vain. Le virus ne l'a pas du tout entendu de cette oreille et semble avoir décidé de nous la jouer en mode "prolongations". Un peu comme un logiciel Windows et ses mises à jour critiques. Après la version 19 et 20, voici déjà la 21 avec ses variantes diffusées en Mondovision.
A vrai dire, j'ai parfois l'impression que la covid-19 est en train de s'attaquer à nos neurones et de nous faire perdre collectivement la raison. Il paraît même que certains d’entre nous seraient prêts à sacrifier sur le long terme, des pans entiers de notre art de vivre, tout cela au nom du sacrosaint principe de précaution et de cette poursuite obsessionnelle du "risque zéro", véritable marque de fabrique de la France du 21ème siècle.
Oui, la peur du virus est en train de nous rendre fous. Nous le devons en grande partie aux chaînes d'information qui, pour alimenter leur grille de programmes aussi creuse qu'un article politique de Paris-Match ou qu'un horoscope de Voici, égrènent des statistiques anxiogènes et invitent sur leurs plateaux des personnalités politiques et scientifiques, les unes plus désemparées que les autres, qui malgré tous leurs doutes, clament et déclament de confuses certitudes.
Ce qui me fait flipper autant que le virus lui-même, c'est la perspective d'un monde où nous accepterions de nous priver de tant de sourires charmeurs et d'odeurs enivrantes, de tant de franches poignées de main et de tendres câlins, de tant de grandes fiestas en famille ou entre amis, de tant de moments de communion partagés à plusieurs dizaines de milliers autour d'un concert de rock ou d'un match de foot. Si c'est ça "le monde d'après", celui dans lequel il faudra "apprendre à vivre avec le virus", comme le prédisent les scientifiques, je n'en veux pour rien au monde.
Alors OK, continuons à ériger quelques indigestes barrières contre la covid, puisqu’elles semblent indispensables pour nous en prémunir. Acceptons même avec le sourire, de recevoir comme cadeaux de Noël, en décembre prochain, un masque estampillé Gucci ou Louis Vuitton, voire du gel hydroalcoolique sponsorisé par McFly et Carlito. Mais surtout, précipitons-nous vers le premier vaccin qui saura nous rendre un souffle de liberté avec un minimum de sécurité. Car là, franchement, y en a marre de vivre en résidence surveillée, dans une société névrosée qui paraît aussi proche de basculer dans la crise de nerf que dans la crise économique.
Des preuves ? On les trouve tous les jours à la pelle sur les réseaux sociaux, devenus les réceptacles de toutes les frustrations, les dévidoirs de toutes les colères et les défouloirs de tous les déséquilibrés qui hantent la toile. Et dieu sait qu’il y en a ! De toutes les religions et de toutes les couleurs, pour tous les goûts et pour toutes les douleurs. C’est un peu comme dans la vieille pub pour Casto : "les réseaux, y a tout ce qui faut, abrutis et salopiauds".
Ce qui paraît le plus préoccupant dans tout cela, c’est que même notre remède miracle, celui qui a sauvé notre pays de tant de dépressions à travers sa longue histoire, à savoir LE RIRE, semble actuellement en grave panne existentielle. Pas tant du côté de ceux qui ont pour mission de le « produire » et qui semblent assez inspirés par les travers de la période que nous traversons. Mais plutôt de la part de ceux qui sont supposés "consommer" L'HUMOUR et qui me paraissent actuellement atteints d’énormes problèmes de "digestion".
Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les longues séquences d’indignation et d’hystérie collective qui suivent la publication d’un texte ou la parution d’un dessin de presse prenant quelques libertés avec les diktats du socialement correct et du politiquement consensuel. Ou vice versa.
Charlie Chaplin, qui était loin d’être un charlot, disait pourtant qu’avoir de l’humour "renforçait notre instinct de survie et sauvegardait notre santé d’esprit". Guy Bedos, quant à lui, plaçait la barre encore plus haut : "l’inverse de l’humour, ce n’est pas le sérieux, c’est la soumission" prétendait-il. Pour ma part, j’ai une petite préférence pour la philosophie légère du génial Henri Salvador qui chantait "faut rigoler, faut rigoler, avant que le ciel ne nous tombe sur la tête". Oh oui, vite, vite, rigolons, rigolons, les amis, car sinon, on ne sera vraiment pas loin de la cata !
Bref, débarrassons-nous au plus vite de ce foutu virus, relâchons enfin toute cette énergie qui sommeille en nous depuis plus d’un an, et ne jetons jamais un masque pudique sur notre besoin vital d'être libéré de ces contraintes qui nous pèsent tant !!! L’être humain doit pouvoir vivre à pleins poumons et à pleine passion. Car telle est sa nature profonde, et non pas celle de vivre dans un monde anesthésié et aseptisé.
A moins de fantasmer sur les héros du Grand Bleu, la vie en apnée, ce n'est pas la panacée. De l'air, de l'air, de l'air !!!

5 mars 2021

Marguerite Rodenstein, Dernier bout de chemin

Pendant près de 30 ans, Marguerite Rodenstein - Guite pour les intimes - a animé bénévolement un atelier d'écriture à la maison d'arrêt de Colmar, offrant aux détenus la possibilité d'exprimer librement, en des termes parfois émouvants, « les remords et les espoirs qui les habitent dans la solitude de leur cellule ».
Les textes ont été regroupés dans un dernier ouvrage - le sixième - « Dernier bout de chemin » que Guite met à la disposition du public, profitant de la fermeture définitive de la prison, programmée pour cette année.
Le livre est disponible contre un don au profit des activités d’accompagnement des détenus, auprès de Marguerite Rodenstein (03 89 41 05 78).



Covid

Louis Fouché, médecin réanimateur, répond à la journaliste qui demande si les mesures de restriction et confinement le satisfont, et si c’était un mal nécessaire. Extraits :

Il faut absolument sortir du narratif que vous êtes en train de tisser, qui est absolument délirant et incohérent.
Jean Castex nous emmène dans un chemin labyrinthique qui est absolument fou. Il sort de son chapeau cette idée de 5000 cas/jour. Déjà il ne s’agit PAS DE CAS. Il s’agit de TESTS à SARS-CoV-2, POSITIFS avec des PCR. Donc vous ne savez pas quels sont les seuils et les kits utilisés.

Dans ces « cas », comme ils les appellent, mais qui sont des tests positifs, il y a 86% qui sont asymptomatiques et 93% à 97% qui sont asymptomatiques ou bénins. Donc on est proprement dans un délire d’avoir autant d’effets secondaires et collatéraux sur notre société par toutes les mesures qui sont réalisées par le gouvernement. Donc les gens ne sont pas malades du covid, les gens sont malades des mesures gouvernementales et sanitaires qui sont entreprises. … Il ne faut pas faire 2, 3, 4 fois la même erreur. C’est le principe même du système qualité qu’on nous serine à l’hôpital depuis des années dans le secteur de l’administration et de l’entreprise. C’est d’évaluer ce qu’on a fait. L’évaluation que l'on a faite, c’est qu’il y a des effets collatéraux et systémiques absolument phénoménaux sur l’université, les petits commerces, les artisans, sur le niveau de détresse psychologique, affectif, individuel et il faut absolument arrêter ça. Donc toutes ces mesures consistant à confiner et faire des couvre-feu, à empêcher les gens de travailler ne sont pas évaluées à leur juste mesure. Il faut évaluer le bénéfice et le risque. Le risque est bien plus majeur que le bénéfice. On n'a d’ailleurs jamais évalué le bénéfice réel sur la mortalité, sur le passage en réanimation, sur les formes graves, sur les formes symptomatiques lors des vagues précédentes. Donc, s’il doit y avoir une 3ème vague et c’est fort possible puisque dans les eaux usées de Marseille par exemple, on voit réapparaître le virus et aussi la grippe. On devrait l’évaluer. Actuellement toutes ces mesures-là sont en train de tuer notre économie, notre culture, notre vie relationnelle et notre société et nous emmène tout doucement vers un déferlement totalitaire de Khmers blancs techno sanitaristes qui cherchent à nous mettre en coupe réglée sur des motifs sanitaires.

ÇA N'A AUCUN RAPPORT AVEC LA SANTE, ÇA N'A AUCUN RAPPORT AVEC CE QUI SE PASSE EN RÉANIMATION.

Actuellement, le seul patient en réanimation, dans la réanimation ou je travaille est là depuis 1mois et demi. On n’a pas de pression qui augmente pour le moment mais elle risque d’augmenter parce que ça augmente dans les eaux usées et le nombre de cas dans les tests positifs est en train d’augmenter. Est-ce que pour autant ça va être quelque chose de très grave ? On n’en sait rien pour le moment en fait.

Et la vaccination est un des outils thérapeutiques et préventif, mais c’est : un des…
Quand on vous parle de la fourniture des vaccins, quand est-ce qu’ils vont arriver… on vous empêche de réfléchir à : quelle est la stratégie ?

Nous en tant que soignants, on doit réfléchir à la stratégie, il y a des stratégies alternatives, il y a des thérapeutiques qui fonctionnent en fait et donc vous devez comparer la stratégie vaccinale à une stratégie intelligente bien menée avec des traitements anti viraux etc.

Interview du 24.02.21 suite à l’intervention de J. Castex. Situation sanitaire : Louis Fouché face à Marc Delatte, député LREM et Jean-Philippe Dugoin-Clément.

2 mars 2021

Ordre de Malte : le beau geste du coureur de fond Nicolas Jullion
[DNA du 1/3/2021]


Nicolas Jullion, chaleureusement applaudi par les membres de l’Ordre de Malte.
Photo DNA/J.R.-H.


Nicolas Jullion, chaleureusement applaudi par les membres de l’Ordre de Malte. Photo DNA/J.R.-H.

Samedi après-midi, le coureur de fond haut-rhinois Nicolas Jullion a été accueilli à Colmar par plusieurs membres de l’Ordre de Malte. Notamment par la responsable de l’antenne colmarienne Nadia Hoog, en présence de l’adjoint aux sports de la ville, Barbaros Mutlu.

Nicolas s’était lancé le défi le dernier week-end de janvier de rallier en solitaire Colmar à Nancy en courant, soit 160 km. Au final, pénalisé par un mètre de neige en montagne, il n’aura parcouru que 130 km au total. A part l’exploit sportif, ce qui l’avait motivé, c’était de récolter un maximum de dons pour venir en aide aux personnes les plus démunies ou à la rue.


Rendez-vous en 2022 pour renouveler sa performance

Sur le parcours, il était précédé par une camionnette conduite par un collègue, qui s’arrêtait devant chaque mairie des villes étapes, où les gens pouvaient déposer leur contribution. À dix minutes d’intervalle, Nicolas prenait un peu de temps pour discuter avec les donateurs, et les sensibiliser à son action. Il avait collaboré avec Frédéric Meyer, responsable des maraudes de l’association colmarienne qui a bénéficié de la remise d’un chèque de 307,50 euros. Un montant équivalent a été attribué à l’association nancéienne « Unis et Solidaires ».

L’adjoint aux sports a mis en valeur cet élan de solidarité et de générosité, tout en soulignant qu’il espère que ce genre d’action perdure après la pandémie. Dans son mot de la fin, Nicolas a donné rendez-vous en 2022 pour renouveler sa performance, mais dans l’autre sens a-t-il précisé.


https://www.dna.fr/culture-loisirs/2021/03/01/courir-pour-la-bonne-cause?fbclid=IwAR0FhlFkOzFiW-eGWNFIlAzTZ6IYaYpbnASII-tVF4OPEcpdamSv3NSkgyY

Phil

Comme aujourd’hui tout le monde y va de son Gainsbourg, voici le mien, un (très) vieux dessin...



Alex dessinateur

Courrier picard 01.03.2021
Fumier ! Ordure ! etc... C'est plus 500 balles mais 135€, les p'tites cocottes... Merrrrrde !



Confinements : le cri d'alarme d'une psy sur les « dégâts collatéraux infinis »

FIGAROVOX/TRIBUNE - Dans son cabinet, Marie-Estelle Dupont côtoie au quotidien le mal-être des Français. Cette psychologue clinicienne s'inquiète pour leur santé mentale à court et long terme.

Par Marie-Estelle Dupont
Publié le 25/02/2021 à 17:23, mis à jour hier à 14:4


« Au nom de la santé, les besoins physiologiques de lumière et
d'activité, d'interactions et de stimulation sensorielle sont niés »
déplore Marie-Estelle Dupont.
SIAM PUKKATO/Siam - stock.adobe.com


Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne et psychothérapeute. Elle a publié «Se libérer de son moi toxique», aux éditions Larousse et «Découvrez vos superpouvoirs chez le psy», aux éditions Eyrolles.


Il y a eu les premières images. Puis le mot pandémie est réapparu dans notre vocabulaire. Le 16 mars. La fermeture des restaurants, le premier confinement la fleur au fusil, sans imaginer que ce qui devait durer quelques semaines durerait presque deux ans. Patatras!, le coronavirus nous a rappelés collectivement, tous azimuts : la mort, la finitude, la vulnérabilité, l'état de l’hôpital, l'inertie bureaucratique, l'incertitude, le risque, les limites, la façon dont la peur précipite souvent le danger. Et de rideaux baissés en municipales maintenues, de masques FFP2 en couvre-feu, d'état d'urgence en lieu et place de l'article 16, d'attestations en stratégie vaccinale, la déconfiture s'est muée en Berezina psychologique pour nombre d'entre nous.

L'incertitude, l'impermanence et l'imperfection ne sont pas nos tasses de thé, mais peuvent nous rendre créatifs et sont les conditions non négociables de l'existence. L'incohérence, en revanche, nous fragilise énormément. Personnelle ou collective, elle fait basculer dans le paradoxe et l'absurde, paralysant la dynamique psychique.

C'est une intranquillité majeure qui a frappé toutes les générations. Pas celle de Pessoa, inhérente aux tempéraments anxieux. Pas un simple stress adaptatif ou une incertitude anxiogène. Non, une intranquillité du «ce qui nous attend», du tout de suite et du demain, une déstructuration du lien, une subite obsession mêlée d'angoisse et parfois d'un soupçon d'hystérie comme si plus aucune souffrance et aucune autre pathologie n'existaient. Devant l'implacable tableau de chiffres, toute subjectivité devenait potentiel désordre. Une intranquillité due à l'éclatement des rythmes biologiques et sociaux, des repères spatio-temporels, à la perte de contrôle sur nos existences et a la possibilité de se projeter. Ces quatre aspects sont pourtant les piliers d'une bonne santé mentale.


Si l'être humain est capable d'affronter les épreuves, il n'est pas fait pour l'injonction paradoxale 
[Marie-Estelle Dupont]

Enfermer de force des gens bien portants et briser leur construction de vie adaptée à leurs besoins réels et parfois déjà très complexes rend certaine l'apparition de diverses maladies et accroît la violence privée.

Toute épreuve génère une crise, des dégâts, une prise de conscience, puis une reconstruction. Elle est cathartique en ce sens qu'elle exprime les fragilités cachées ou larvées du corps social. Ce n'est donc pas tant l'épreuve, que la gestion collective de la crise qui, par les injonctions paradoxales, le besoin de tout contrôler d'en haut en déresponsabilisant l'individu, le «stop-and-go» a impacté lourdement le psychisme des Français, toutes générations confondues. Toute épreuve collective exige un travail psychique de remise en question de ses priorités et de son mode de vie. La tragédie n'est donc pas là. Elle est dans le refus de penser notre anthropologie et notre définition de la santé en s'entêtant à courir après un virus qui, ironie du sort, cloue sur place nos frénésies.

À LIRE AUSSI :La santé mentale des étudiants peut-elle tuer «plus, à terme, que le virus»?

Chronologiquement, le printemps dernier a donné lieu à des troubles anxieux, une augmentation des troubles du sommeil et alimentaires, une demande accrue d'anxiolytiques, et une augmentation des violences domestiques due à l'enfermement. Pourtant, beaucoup ont réussi à le transformer en bilan, en ancrage, en redécouverte de leur vie familiale, lorsque le télétravail et l'école à la maison ne se cumulaient pas.

Mes confrères et moi pensions que l'été permettrait aux Français de se restaurer intérieurement. Nous nous voulions confiants, bien qu'inquiets des troubles psychosociaux: enfants déscolarisés, jeunes arrêtés en plein vol, célibataires et personnes âgées isolés, familles bousculées ou séparées à la fermeture des frontières, violences domestiques accrues dans les situations de maltraitance infantile et de violences conjugales ou d'inceste, syndrome de la cabane chez les personnes hypocondriaques ou phobiques sociales qui craignaient le déconfinement, syndrome de glissement chez ceux pour qui la vie ne valait plus la peine d'être vécue.


Le printemps dernier a donné lieu à des troubles anxieux, une augmentation des troubles du sommeil et alimentaires, une demande accrue d'anxiolytiques, et une augmentation des violences domestiques due à l'enfermement
[Marie-Estelle Dupont]

Car au nom du principe de précaution et du bien ce qu’on appelle protéger revient souvent à imposer. Drôle d'éthique. Mais nous ne voulions pas dramatiser. Il s'agissait encore dans bien des cas de frustration, d’épreuve, d'adaptation limitée dans le temps, donc on espérait éviter le traumatisme. Septembre nous força à parler de deuxième vague psychiatrique. Toutes les situations commençaient à s’enflammer: les étudiants perdus, les enfants masqués, les restaurateurs et leurs confrères dépossédés de leur activité professionnelle, les petits commerçants exsangues et pris à la gorge par les alternances de confinement et de couvre-feu, les handicapés, les plus âgés, les artistes, les managers, les journalistes, les nouveaux salariés qui ne connaissent pas leurs collègues, les jeunes diplômés qui voient le processus de recrutement désarticulé. Ma synthèse, sombre et non exhaustive, veut simplement rappeler que l'installation dans le temps de mesures sanitaires a impacté plus que lourdement la santé physique et mentale de nous tous. Que le primum non nocere du serment des médecins semble avoir échappé, lui, au principe de précaution.

Des bébés qui ne sortent plus ou assistent à des conflits générés par l'alcool ou le manque d'interactions saines. Mais comme les bébés ne parlent pas, on n'y pense pas. Des écoliers qui décrochent et somatisent ou deviennent de bons petits soldats atones. Des adultes saturés qui «ne réfléchissent plus» pour les plus résignés. Des salariés de l'aéronautique ou de l'hôtellerie qui se sentent dans un «no man's land existentiel» pour reprendre les mots d'un patient. La sensation persistante que confiner, bunkeriser est la seule réponse parce que l'hôpital est à la ramasse depuis trente ans, les gouvernants paniqués des chiffres, les stratégies de traitement inexistantes et le vaccin pas livré. Priver l'être humain de ses sens, de ses liens, c'est le déshumaniser. Il évite la «réa» pour venir en psychiatrie parce que la réaction normale à l'anormal est d'aller mal. Non Monsieur Salomon, la crise n'a pas révélé la vulnérabilité psychique des Français. La gestion de la crise a généré des dégâts collatéraux infinis. Nuance.

Fruits d'une époque et d'un système, nos gouvernants semblent avoir cédé à une sorte de panique devant ce qui n'est qu'une catastrophe naturelle. L'obsession, la peur, la méfiance, prirent toute la place. La vie devint stricte survie du plus grand nombre, et la santé, éviction d'un virus parmi tant d'autres.


Priver l'être humain de ses sens, de ses liens, c'est le déshumaniser
[Marie-Estelle Dupont]

Les dégâts psychologiques, psychosomatiques et psychosociaux se sont donc multipliés chez les patients mais surtout chez des individus sans antécédents, qui n'avaient jamais présenté de symptômes. Une sourde culpabilité à penser différemment, ou à faire d'autres constats aussi.

Des enfants heureux en classe se sont mis à pleurer le matin et à avoir mal au ventre lorsque le masque leur a été imposé. Ceux qui portaient des lunettes cessèrent de les porter, et leurs maux de tête allèrent de pair avec l'effondrement des résultats.


Les adolescents et les étudiants, se voyant prescrire tout l'inverse de ce qui est nécessaire pour devenir adultes, confinés derrière un écran dans une chambre se mirent à développer troubles du sommeil, troubles alimentaires, troubles anxieux, pensées suicidaires, scarifications. En pédopsychiatrie, des défenestrations arrivèrent plus souvent qu'il y a un an ou deux. Le recours aux benzodiazépines se banalisa dans une tranche d'âge peu encline à en consommer. En parallèle, la consommation de cannabis, ou autres substances illicites, et d'alcool même chez des jeunes ne souffrant pas de la précarité sociale, remplaça les rythmes biologiques sains. Poser des questions aux enseignants, draguer, faire du sport, gagner de l'argent pour s'offrir un voyage était devenu des rêves inaccessibles. Pas d'interactions sociales, pas de sport, pas de raison de se lever le matin finalement, le présent étant confisqué et l'avenir plombé comme me le disait, les larmes aux yeux, un patient de 20 ans dont le père restaurateur ne pouvait plus financer ses études. Ceux-là nous attendent au tournant. Que retiendront-ils de nous dans dix ans ? Leur avons-nous transmis autre chose que la peur ?

Moi-même, en écrivant ces lignes, je m'effraie de ce qui pourrait sembler du misérabilisme. Mais les faits sont têtus. Ce qui peut durer un mois devient un changement anthropologique, au bout de 10. Nos structures mentales et nos organismes ne sont pas adaptés à cette redéfinition de la santé comme simple courbe de circulation virale. Car si on doit parler d’éthique, de vie, de priorités et d'effets papillon, les salles d’attente de mes confrères répondront point par point à la définition de la santé humaine. Être de désirs et de besoins, l’homme se meurt quand il ne vit que pour une peur.


L'homme se meurt quand il ne vit que pour une peur
[Marie-Estelle Dupont]

Les adultes en télétravail développent troubles du sommeil, crises d'angoisse et troubles dépressifs, des addictions et des pensées suicidaires. Le travail, virtualisé à l'infini perd son sens et sa consistance. Si le télétravail à temps partiel est un progrès qu'il était temps de faire pour soulager les emplois du temps et limiter les transports, le télétravail à temps complet rétrécit le cerveau. La privation sensorielle perturbe la mémoire et les fonctions cognitives. Quand l'ordinateur est le seul interlocuteur, oui, on se ratatine. Il faut que les cinq sens soient stimulés pour que les centres cérébraux impliqués dans l'apprentissage et le raisonnement, fonctionnent. La désynchronisation des horloges biologiques liée à la lumière bleue des écrans favorise à son tour la dépression.

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Certains de mes patients se trompent de jour, en pensant qu'on est le lendemain. Masqués, isolés, dépossédés, suspendus, ils se sentent étranges, dans ce long tunnel où l'on est «en otage» d'un dilemme cornélien que notre époque redoute de trancher.

Mes patients atteints de maladies chroniques ont, lors du premier confinement ressenti une culpabilité à se soigner. Les symptômes psychologiques réactionnels au confinement se mêlent à des interrogations existentielles et politiques : qui parle ? Qui gouverne ?. Le politique s'invite dans les séances, comme après des attentats. Mon travail introspectif devient compliqué. Il faut bricoler avec l'invasion de l'État dans l'intime. Notre place de thérapeute bataille pour se décoller du factuel, d’une attestation, d'un gel hydroalcoolique.

Les plus âgés me disent la même chose que les étudiants : «On est otage d'une peur qui n'est pas la nôtre» ; « Ma vie ne vaut pas la peine d'être vécue sans toucher et voir ceux que j'aime. Je ne suis pas un enfant gâté je suis juste un être pétri de liens » ; «Je ne veux tuer personne mais j'aimerais gérer mon risque et maîtriser mes décisions». « Ceux qui confinent ne sont pas confinés ». Cette perte de confiance, cette blessure d'injustice est au bord des lèvres en consultation. Les larmes aux yeux, une DRH me dit licencier à tour de bras avant sans doute de perdre son emploi.

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Au nom de la santé, les besoins physiologiques de lumière et d'activité, d'interactions et de stimulation sensorielle sont niés. Au nom de la solidarité, des étudiants se suicident. Au nom du bien, on doit rester chez soi parfois sans travailler. La psychiatrie aujourd'hui, est en tension. Mère de famille, restaurateurs, étudiants anorexiques qui replongent, pas à cause de la précarité mais de la perte de sens. La consommation de psychotropes touche toutes les classes d'âge et de revenus. Faute de rythme et d'interactions, les pulsions de vie s'affaissent ou se retournent en agressivité dirigée contre soi. L'activité physique comme la culture et les interactions régulent les émotions et l'agressivité. Nous ne sommes pas des monades.

«Ma vie est comme du sable qui me file entre les doigts», m'a un jour confessé une étudiante en thèse. On lui a prescrit l'inverse de ce qui lui est nécessaire pour devenir adulte. Elle n'a pas de sexualité, pas de cours, pas de petit boulot, pas de stage. Elle se sent inutile et potentiellement coupable. Peut-être que c'est plutôt parce que nous avons renoncé à certaines valeurs, ou que nous les avons inversées, et pas du tout parce que nous serions en guerre, que les dégâts psychologiques sont tels.

Ma vie est comme du sable qui me file entre les doigts
[Une étudiante]

Aujourd'hui il y a un écart entre ce que les gens peuvent faire et la prescription de vivre dans un bunker jusqu'à ce que l'orage soit passé. Alors que nous avons tous ce travail d'humilité à faire qui consiste à réintégrer la notion de risque et de responsabilité, pour équilibrer celles qui ont prévalu, la notion de «droit à» et de sécurité. Aucun état n'assure 100% de liberté et 100% de sécurité. Le travail psychique consiste à résoudre notre ambivalence et pour l'État à lâcher prise. Plus il veut contrôler, plus il fait de dégâts. Car les morts du Covid ne sont pas seulement ce dont on parle. Au bout de 10 mois, même les gens en meilleure forme sont épuisés, à bout de souffle, lassés. La libido a diminué de 40 % à l'automne, le désir d'enfant a chuté, le sentiment de colère et de résignation (plus grave psychologiquement) ont augmenté significativement.

Psychologiquement, céder à la peur en s'interdisant de vivre, est une forme de régression dans un cocon, comme si nous étions des invertébrés psychiques. Les patients de tous âges demandent le mouvement inverse. Un mouvement de vie qui réintègre la vulnérabilité. Plutôt qu'arrêter la vie pour éviter la mort, ce qui les rend malades, ils font entendre dans leurs symptômes psychosomatiques et d'humeur, le fait que non, la santé n'est pas le prolongement statistique de la vie et que cette crise a montré une inversion de valeurs et une incompatibilité entre les priorités politiques et le fonctionnement global et complexe d'un être humain, dont l'existence est d'emblée, réticulaire.


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Hommage à Serge Gainsbourg sur la Lauch




https://www.facebook.com/legrillen/videos/2218771298205772

28 février 2021

Le journal de Caroline

Le jour où un ami d'enfance que tu as en ligne quasi tous les jours te demande, très gêné, de le dépanner de 30 euros par virement qu'il te remboursera dans dix-quinze jours.La première fois en plus de trente ans.
Hier, dans la conversation tu as noté qu'il n'avait dîné que de pain et fromage.
Trente euros... pour finaliser des démarches administratives, payer des timbres, des tickets de bus... Il veut te donner le détail. Tu l'arrêtes.
Cela te met un cafard.
Mais tu ne lui dis rien. Tu lui assures juste que ce sera fait dans les 24 heures. Tu n'aimes pas t'apitoyer sur des personnes proches, tu penses que c'est les enfoncer. D'autant que ton ami d'enfance ne recherche pas qu'on le plaigne mais qu'on le comprenne.
Mais toi, tu as le cafard !

Eric Straumann

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Jeanne Sénéchal
Le Figaro - 26/02/2021

Les professeurs devront-ils effectuer des tests salivaires sur leurs élèves ?


Un élève fournit un échantillon à l'école Louise Bourgeois à Paris le 11 février 2021.
STEPHANE DE SAKUTIN / AFP


Une «notice pour l'organisation du recueil salivaire», à l'intention d'un directeur d'école, a été publiée sur les réseaux. Elle prévoit notamment que le personnel enseignant sera formé à «la supervision de tests» sur les élèves. Qu'en est-il vraiment ?

Tandis que la campagne de tests salivaires a été lancée dans les écoles de la zone A, certains professeurs s'inquiètent quant à sa mise en application. Cette semaine, le directeur d'un établissement a reçu une « notice pour l'organisation du recueil salivaire ». Cette dernière prévoit notamment la formation de son personnel dans le but de superviser ces tests. Suite à cette publication, professeurs et syndicats se sont mobilisés sur les réseaux sociaux : seront-ils vraiment amenés à effectuer des prélèvements sur leurs élèves ? Le Figaro fait le point.

Sur la note en question, nous pouvons effectivement lire que les prélèvements seront effectués « par le personnel de l'école, doté d'équipement de protection individuel », au préalable formé par le personnel de laboratoire et accompagné « autant que possible » par une « infirmière scolaire ».

Cette directive est rapidement remontée entre les mains du SNUipp, premier syndicat du premier degré. Contactée par Le Figaro, Guislaine David, sa porte-parole, explique qu'il est impossible pour les enseignants d'effectuer ces tests. « Imaginez, sur une classe de 28 élèves, 8 n'ont pas l'autorisation de se faire tester. Comment voulez-vous qu'un professeur quitte sa classe pour aller s'équiper, faire passer les tests. Qui va s'occuper des 8 enfants restants ? » interpelle-t-elle. Au-delà de cette situation, le simple fait d'effectuer les tests est compliqué. « Prenons l'exemple d'une sortie scolaire. Il y a toujours des encadrants de prévus (parents ou professeurs). L'enseignant ne peut pas être seul à gérer. »

Le ministère de l'Éducation nationale affirme au Figaro qu' « il n'a jamais été question qu'un professeur d'école teste ses élèves ». Il justifie ce couac par un souci de communication. « Les enseignants seront effectivement formés pour superviser, mais ce sont le personnel de santé de l'éducation nationale ou les secours en renfort qui effectueront ces tests. »

« On va encore jouer sur la corde sensible et la culpabilisation des enseignants »
[Guislaine David, porte-parole du SNUipp, premier syndicat du premier degré]

Pourtant, d'après la porte-parole du syndicat, le cabinet de Jean-Michel Blanquer aurait confirmé la première information. « Les professeurs seront peut-être amenés à les effectuer, mais jamais obligés. » « Il va y avoir une pression sur les professeurs », s'inquiète la porte-parole. « À la fois de l'institution, des parents. Les professeurs vont se sentir obligés de faire passer les tests, et ils vont le faire pour la sécurité de tout le monde. »

Guislaine David s'indigne : « Cela fait six mois qu'on demande d'effectuer ces tests, un mois qu'on a l'autorisation, et aucun cadre national n'a été organisé. » Pour elle, « le ministère ne sait pas comment cela se passe réellement sur le terrain » : « on n'a pas l'effectif nécessaire, les infirmières et médecins scolaires sont déjà très occupés. On va encore jouer sur la corde sensible et sur la culpabilisation des enseignants. »

Souci d'information ou manque d'organisation, pour le moment, dans les faits, aucun professeur n'a effectué de test sur ses élèves depuis lundi. Face à l'ambition de tester 300.000 enfants par semaine, comme l'a annoncé Jean-Michel Blanquer, la porte-parole du syndicat et les professeurs restent perplexes.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-professeurs-devront-ils-effectuer-des-tests-salivaires-sur-leurs-eleves-20210226

27 février 2021

Rire de tout

Fabien Nierengarten

On ne m'y reprendra pas de sitôt. Moi qui depuis plusieurs mois, évite soigneusement d'aborder des sujets potentiellement sensibles, histoire de ne pas heurter les âmes du même nom, je me suis fait piéger hier soir à travers un post qui se voulait léger et insouciant. Franchement, à aucun moment, je me suis imaginé qu'il pouvait heurter certaines personnes, surtout pas au nom d'une "discrimination sexuelle" qui n'est ni dans mes habitudes, ni dans mes intentions.
Ce petit incident qui m'a valu une sorte de "leçon de vie à l'usage des anciens", me semble confirmer certaines tendances fortes dans notre société qui, à force de se sentir heurtée par tout et par n'importe quoi, va finir complétement névrosée et déprimée. J'ose à peine imaginer ce qu'aurait été la réaction des "Croisés" du 21ème siècle face aux provocations assumées d'un Gainsbourg ou d'un Desproges. Les mêmes qui défendent pourtant avec beaucoup de passion, la Liberté, toutes les libertés, y compris deux des plus précieuses d'entre elles, à savoir celle de penser et celle de s'exprimer.
Dernièrement, j'ai pu assister à des échanges très violents sur des pages FB destinées, l'une aux amateurs de belote, l'autre aux amoureux des boxers (les chiens, pas les slips). C'est dire où nous en sommes dans l'hystérie collective !! Je ferai donc encore davantage attention à ce que je publierai ici. Ou pas !!! Car d'un coup, je me souviens de cette citation célèbre du grand philosophe Henri Salvador (eh oui, encore un vieux !!) : "Faut rigoler, faut rigoler, avant que le ciel nous tombe sur la tête !". Alors oui, essayons de rester zens et détendus, et continuons à rire de tout...même si ce n'est pas avec tout le monde. 😉

Frédéric Hilbert

Après avoir taillé la haie, direction la déchèterie


Phil

Nos Daft Punk colmariens...


26 février 2021

Le port du masque obligatoire dans l'hyper centre de Colmar

Le préfet ne fait qu'entériner une mesure qui était déjà de rigueur à 50 mètres des commerces et des lieux de rassemblement (sortie des écoles, crèches, etc.) autant dire que tout l'hyper centre était concerné.

« Dans un contexte sanitaire toujours très tendu, notamment avec la circulation des variants du Covid-19, et au regard d’une fréquentation plus importante du centre-ville de Colmar encouragée par les vacances scolaires et des températures météorologiques plus clémentes, il y a lieu de limiter le risque de circulation du virus dans l’espace public caractérisé par une concentration de personnes »

Sont concernés tous les piétons de onze ans et plus. La mesure « ne s’applique pas aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation ».