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26 janvier 2022

Cette société est en train de crever de sa propre inhumanité

Fabien Nierengarten

Raphaël G. prend tranquillement son petit déjeuner. C'est mercredi et tout le monde dort encore chez lui. Dans une heure, ce jeune cadre prendra la direction de son bureau parisien, via ce train de banlieue qu'il a déjà emprunté dans le sens inverse, très tardivement hier soir. Il se souvient avec fierté, de cette conversation qu'il a eue en rentrant avec son gamin de 10 ans, au sujet de la "fraternité" qui foutait le camp et de la "solidarité" dont il se dit le fervent défenseur. Comme lui, son fils deviendra, sans aucun doute, un citoyen modèle.
Chloé B. en est à son troisième café. Le réveil a été difficile. Sa sortie resto avec les copines s'est terminée la veille, bien plus tard que prévu. Elle appréhende déjà le retour au boulot, et surtout ce long trajet dans les couloirs du métro, puis dans ces ruelles sombres et désertiques, où régnaient encore il y a quelques heures, une douce effervescence. Elle rêve d'un Paris débarrassé de cette misère qui se voit jusque dans la rue et de cette insécurité qui la poursuit presque jusqu'à chez elle, dans son paisible appartement du 3ème arrondissement.
Raphaël et Chloé vont reprendre ce matin, le petit train-train de leur petite vie. En ne se souvenant plus qu'hier soir, sur leur parcours vers le confort ou le réconfort, ils ont enjambé le corps d'un homme qui était en train de perdre la sienne. Et qui a finalement été découvert par un SDF, mort de froid, plus de 9 heures après avoir malencontreusement chuté sur le trottoir de cette rue pourtant si animée en soirée. Preuve que, même lorsqu'on est un photographe mondialement reconnu, comme l'était René Robert, on ne peut pas grand chose contre l'indécence de l'indifférence.
Cette société dont nous sommes tous, trop souvent, des acteurs pressés et obsédés par nos petits besoins du quotidien, est en train de crever de sa propre inhumanité. Cela commence par des éclats de rire sur les réseaux sociaux face au nombre de morts provoqués par une épidémie, puis ça se poursuit par des menaces de mort lancées anonymement contre ceux que nous n'aimons pas, et ça s'arrêtera... là où l'Histoire nous mènera. Celle dont on dit qu'elle ne se répète jamais, mais qui a pourtant, une fâcheuse tendance à bégayer dès que les rapports sociaux se tendent. Nous en sommes sans doute, tous responsables. En attendant d'en être coupables ? Le proche avenir nous le dira.



25 janvier 2022

[Covid] Soldes d'hiver : profitez-en



Lettre d’une étudiante en « grève » devant le Théâtre National de Strasbourg

CONTRE LE PASS VACCINAL
lundimatin#323


Depuis septembre 2021, le Théâtre National de Strasbourg exige la présentation du fameux pass sanitaire. Mais cette obligation ne se limite pas au public, elle s’étend aussi aux étudiants et comédiens qui s’y forment. Extension du domaine du contrôle sanitaire. En réaction, trois étudiantes se sont mises en « grève » et passent les heures de cours sur le parvis du théâtre, assises sur des chaises. Alors qu’elles détiennent le fameux pass, elles refusent néanmoins qu’il conditionne leur accès au bâtiment et donc à leurs cours de théâtre. L’une d’entre elle nous a transmis la lettre qu’elle a lu lors de l’assemblée générale du TNS et qui explique son refus.


Chers toutes et tous,

Je vous écris aujourd’hui pour tenter de rompre, à ma moindre échelle, une politique de silence, d’invisibilisation, de discrédit et donc de division.

Si, parmi les droits fondamentaux, le droit de circuler librement, le droit au travail, à l’intégrité corporelle, à la liberté de réunion... sont bien victimes directement d’un gouvernement qui scinde par la loi la population en deux catégories (les bons citoyens et les mauvais, voire les citoyens et les anciens-citoyens), le droit à l’éducation n’a, à ma connaissance, pas encore été entravé par des pratiques liberticides. Me positionner de façon neutre ou continuer à rester dans le silence, face aux dérives d’un gouvernement qui foule l’article premier de sa constitution, ne m’est plus possible. Me positionner de façon neutre face à des idéologies aux dérives fascisantes ne m’est plus possible.

Les conséquences du “maintien de l’ordre public” après la loi anti-casseurs lors de maintes manifestations ayant eu lieu ces dernières années ne sont que la partie visible d’une politique d’état répressive et dangereuse pour les droits fondamentaux de toutes et tous.

À partir de demain, mercredi 19/1/22, je vous informe donc que je ne pourrai plus avoir accès au bâtiment du TNS, mon lieu d’études. Lorsque je dis “je ne pourrai plus avoir accès au bâtiment”, entendons-nous. “Légalement”, je peux y entrer. Je peux, une nouvelle fois me résigner, prendre sur moi et montrer mon QR Code pour passer les portes du théâtre afin d’aller étudier. Fermer les yeux, non par bêtise mais par survie, comme je l’ai fait jusqu’à présent. Éthiquement, en revanche, je ne le peux plus. Je ne le peux d’autant plus, que pour faire valoir mon droit à l’éducation, nulle part ailleurs en France - à ma connaissance - des étudiant.es n’ont à se soumettre à ces mesures ... Je le peux en revanche si on ne m’y empêche pas l’accès sans que j’aie à présenter un passe, quel qu’il soit. Si nous sommes parmi les premiers, encore étudiant.es, à être soumis à la présentation d’un passe (sanitaire ou vaccinal), ne doit-on pas craindre que celle-ci soit bientôt élargie aux autres lieux d’apprentissage ? Car je ne suis pas la seule à constater que le classique « à contexte exceptionnel, mesures exceptionnelles » peut se transformer en « à mesures exceptionnelles, inscriptions progressives dans le droit commun. »

Ayant une pensée empathique et solidaire à l’égard de toutes celles et ceux ne pouvant plus avoir accès à leur lieu de travail, qu’ils soient de cet établissement ou ailleurs, je ne me résous pas à me taire face au constat que les étudiant.es de cette école soient soumis à un contrôle de passe pouvant, qui plus est, dorénavant être accompagné d’un contrôle d’identité. Que cette mesure de contrôle de passe (sanitaire ou vaccinal) ait été appliquée pour rentrer dans l’école sans concertation avec les étudiant.es est d’autant plus offensante, la mise en application des directives de l’Etat ne doit pas exclure le débat.

En septembre dernier, aucune solution n’ayant été trouvée pour venir étudier sans contrôle de passe, cela a abouti à une acceptation de l’inacceptable (par contrainte). Je me suis déjà sentie une première fois privée de mon droit à l’éducation, et j’atteste ne pas avoir été la seule, lorsqu’il a fallu présenter un passe sanitaire sans concession pour entrer dans l’enceinte du bâtiment. Comme beaucoup je m’y suis faite, en me disant qu’il n’y aurait pas pire.

Mais, jusqu’à quand faut-il attendre - le pire - ? À quel moment dire : stop, je ne me rends plus complice ? Est-ce si radical de ma part, de faire apparaître, par mon impossibilité d’entrer dans le bâtiment, l’absurdité à laquelle nous sommes toutes et tous confronté.es ? De rendre visible le refus d’accepter l’addition d’une contrainte de droit, qui n’est imposée par aucune loi ? (je dis imposée et non justifiée à dessein).

Je ne jubile pas à l’idée d’avoir à rester à l’extérieur. D’avoir à ne plus pouvoir exercer ma pratique artistique en tant que comédienne. J’ai peur moi aussi, de cet avenir auquel je ne crois qu’avec amertume, dans lequel toute perspective de projection me semble amputée. La situation actuelle me fait perdre des heures de sommeil, du poids, de l’énergie. Ce qui arrive n’est un choix pour personne. Les conséquences physiques et psychologiques sur les individus se font sentir, deviennent presque palpables. Pour la première fois, comme de très nombreux jeunes de ma génération, la possibilité du suicide m’est parfois apparue comme une solution. Que retenir de cela ? Car si pour ma part l’endroit n’était que de l’ordre de pensée furtive, cette pensée est tentative voire acte pour de nombreux jeunes, surtout ces 2 dernières années. Cela relève aussi de santé publique.

Mais c’est en tant qu’artiste d’abord, que je me positionne. Prendre la parole et rendre visible ce qu’une stratégie politique parvient à rendre invisible (par autocensure, par silence, par peur, parce que questionner c’est être suspect, parce qu’on nous incite à devenir partisan d’une politique de délation, où chacun est potentiellement le flic de l’autre). Prendre la parole en tant qu’étudiante artiste-comédienne de 24 ans, en école supérieure de théâtre, au sein d’une institution, c’est aussi parce que je n’ai pas su trouver d’écho avec mes paires, chez les artistes. Parce que je refuse qu’on me vole ma voix, ma pensée critique, mon humanité.

En 2017, la ligue internationale des droits de l’Homme s’est dite “inquiète de l’avenir de l’Etat de droit en France, vacillant dangereusement sous prétexte de lutte contre le terrorisme”. Aujourd’hui, j’étends cette inquiétude au prétexte de lutte contre la pandémie. Et si je ne remets pas en question la réalité du contexte sanitaire (d’autant plus grave que l’hôpital public meurt à petit feu depuis des années par manque de moyens et par fermetures de lits, même en temps de crise) je questionne l’endroit de bascule entre protection sanitaire et projet politique.

Ainsi, je demande afin de ne pas bafouer un droit supplémentaire, à ce que, comme tous les étudiant.es de France, nous n’ayons plus à être soumis.es à un contrôle de passe, sanitaire ou vaccinal, et à ce que le droit au secret médical soit respecté. À ce que chaque étudiant.e, vacciné.e ou non, en possession d’un passe valide ou non, ait accès à son lieu d’étude.

J’entends que notre statut légal nous considère comme public à l’intérieur du bâtiment. Or, j’ai une carte d’étudiante en Jeu au TNS au sein du groupe 47 et non une carte de “public”. J’ai passé les concours d’entrée pour être étudiante comédienne et non public. Nombreux.se sont celles et ceux ayant payé des frais d’inscription et cela afin d’être étudiant.es et non ’public’.

Je demande à ce que des solutions soient appliquées afin que toutes et tous nous puissions, sans discrimination, avoir accès à notre lieu d’étude, de recherche, de création.

Car ce qui nous relie devrait se tenir dans la conviction qu’être vivants, c’est être les témoins de notre temps. Que le vivre-ensemble tient dans le fait de se sentir responsables, vitalement, passionnément, brutalement responsables, de l’avenir collectif de notre société.

Merci de m’avoir lue, Juliette Bialek, comédienne G47

23 janvier 2022

Fabien Nierengarten

Florence me manque. J'ai la nostalgie de son atmosphère si particulière, de ses ruelles où se côtoient pour le plaisir de tous les sens, le beau et le bon, le merveilleux et le mystérieux. Je pense notamment au Palazzo Vecchio, planté majestueusement sur la Piazza della Signora, avec sa cour intérieure où trône la délicate sculpture en bronze "l'enfant et le dauphin" (1476), et sa salle des Cinq-Cents (1496) dont les fresques monumentales racontent la gloire des Médicis.
L'espace qui m'a le plus impressionné est la Salle des cartes géographiques qui doit son nom à ses cartes du 16ème siècle, peintes à l'huile sur 53 portes d'armoires par le frère dominicain Ignazio Danti. Elles permettent de se faire une idée des connaissances géographiques de l'époque, plus ou moins précises selon les régions du monde. (...)







Eric en pince pour Valérie

... et le fait savoir sur Facebook :


Conférence de presse du Comité de Soutien de Valérie Pécresse


Après tout, pourquoi pas... du moment qu'il ne demande pas aux Colmariens de voter Pécresse, ce qui rappellerait fâcheusement l'initiative de son prédécesseur à la mairie qui a fait distribuer dans toutes les boîtes aux lettres colmariennes un courrier appelant à voter Fillon, « un homme honnête et de bon sens, en qui chacun peut avoir confiance »...

22 janvier 2022

Phil

DNA Colmar : Pas de Pass, pas de masque sur la piste rouge...



Pass vaccinal : « On fait disparaître les gens, on les tue socialement ! » – Me Protat et Marc Gotti




Manifestation anti pass du 22 janvier 2022 à Colmar

Audrey, Benoît, Céline, Julie ont en commun leur jeunesse, d'être passionnément épris de liberté – la liberté de se faire vacciner ou pas – et de s'opposer avec détermination au pass vaccinal, synonyme d'apartheid. Avec une constance qui ne se dément pas, ils animent tous les samedis après-midi la manifestation des anti-pass, à Colmar (place Rapp) en lisant des témoignages de personnels soignants et en relayant les prises de position de personnalités médiatiques (aujourd'hui : Akhenaton).







Mensonge : le collaborateur du centre de vaccination de Munster avait inventé son agression

Il avait déclaré avoir été "violemment agressé" par trois personnes début janvier. Il a reconnu avoir menti et a été placé en garde à vue, a annoncé ce mercredi le parquet de Colmar.

Cet homme avait affirmé le 8 janvier avoir été agressé à la fermeture du centre de vaccination de Munster, vers 20h. Dans la foulée, une enquête "de flagrance" avait été ouverte par le parquet de Colmar pour "violences volontaires en réunion, avec arme et avec préméditation". La procureure de la République Catherine Sorita-Minard par ailleurs précisé que la victime n'était "pas grièvement blessée", qu'elle présentait "des blessures au ventre, à l'arcade sourcilière, à la cuisse et à la main" et qu'elle s'était vue prescrire 3 jours d'incapacité totale de travail ( ITT).

Mais douze jours après les faits tels que dénoncés et à l'issue des investigations menées par la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Colmar, cette affaire a dévoilé un tout autre scénario. "Face à un certain nombre de contradictions entre les constatations faites et les déclarations du plaignant, ce dernier a été réentendu ce matin et a indiqué avoir menti : il n'a pas été agressé, mais s'est auto-infligé les blessures qui ont été constatées par les médecins", informe la magistrate ce mercredi.

Un expertise psychiatrique va être pratiquée

Le collaborateur du centre de vaccination a été placé en garde à vue ce matin pour "dénonciation mensongère d'un délit imaginaire, infraction prévue et réprimée aux articles 434-26 et 434-44 du code pénal". Au cours de celle-ci, le suspect a précisé "s'être blessé lui-même volontairement à l'aide d'une seringue et d'un cutter personnels qu'il avait récupérés à son domicile dans l'après-midi, et en se donnant des coups avec les poings sur la cuisse." Il explique son comportement par "un mal-être qu'il ressent qui l'aurait incité à cette mise en scène."

La procureure indique avoir décidé plus tard dans la journée et "en l'état" de "lever sa garde à vue" et "de faire procéder à une expertise psychiatrique et à une enquête de personnalité, afin de pouvoir donner à cette affaire les suites pénales adaptées".

Pour ce type de faits, les peines maximales encourues sont une peine d'emprisonnement de 6 mois d'emprisonnement et une peine d'amende de 7500 euros.

La rédaction de LCI

https://www.lci.fr/justice-faits-divers/covid-haut-rhin-munster-le-coordinateur-du-centre-de-vaccination-avait-invente-son-agression-2207660.html

C’est pas moi, m’sieur

Pierre Duriot

Faute de pouvoir reconnaître des erreurs, dans la gestion du Covid. Faute d’intégrer l’évidence, à savoir que les contaminations explosent et montrent l’inutilité des vaccins et ce, très probablement depuis le début. Faute de pouvoir admettre que les effets secondaires sont très nombreux et frappent dans quasiment toutes les familles. Le gouvernement s’enfonce dans ses mensonges, quitte à produire un narratif hors-sol, qui suscite les moqueries de Boris Johnson et les huées de Bruxelles. Castex s’accroche aux contrevérités, maintient un passe vaccinal dont on sait déjà qu’il ne servira à rien, puisque les autres l’abandonnent sagement. A-t-on déjà pris avant, un médicament ou un vaccin, pour les autres ? Peut-on encore s’accrocher au miracle de l’évitement de la « forme grave », alors que des concitoyens vaccinés meurent à l’hôpital ? Et le même de proposer un passe aux non-vaccinés, dès la première dose. Il signe ainsi la reconnaissance de l’inutilité de tout le fatras de mesures et de communications démentielles. À quoi servent, sur le plan sanitaire, les doses suivantes, si le passe est possible dès la première ? D’autres pays distribuent de l’Ivermectine, de l’Azythromicine et du zinc, en un mot : soignent. L’incapacité à faire amende honorable, les fait plonger dans l’irrationnel et craindre ce groupe de millions de personnes non vaccinées, qui va apparaître comme un témoin gênant, dans les statistiques futures, mais également, comme un réservoir indispensable de sang sain. Nous avons, à la manœuvre, un spécialiste du sang contaminé : il sera bientôt rejoint, sous la bannière « responsable, mais pas coupable ». Le compte à rebours est enclenché désormais, avant désintégration en vol et dieu sait, de quelle infamie ils seront encore capables, avant d’exploser.
Pierre Duriot, porte-parole du Rassemblement du Peuple Français



20 janvier 2022

La danse de la pluie des vaccinés haineux

H16

(...) Il en va de même avec la covid : les profanes conformistes répéteront scolairement des choses du genre « ça réduit les effets graves » ou « les masques protègent les autres », goberont les régulations administratives, se feront booster et rebooster avec zèle, et tenteront d’en faire une synthèse logique, et ce même si l’ensemble n’est qu’un empilement de syllogismes, d’approximation, de mensonges et d’absurdités.

Dès lors, il est peu étonnant que le résultat ressemble à une religion, avec ses onctions et ses arbitraires surprenants, depuis la mesure du taux de CO2 dans une classe jusqu’aux articles qui expliquent que ce n’est pas parce que tout le monde a chopé Omicron que les injections ne marchent pas, au moment même où le PDG de Pfizer admet lui-même que sa came n’est pas tip-top.

Ce virus est fort bien tombé car, comme les religions avec Dieu ou l’écologisme avec le CO2, on doit composer avec quelque chose d’invisible. C’est pratique : chacun voit alors midi à sa porte et pour le virus, plus on est peureux, plus on a raison ; plus on est bigot, plus les autres sont des salauds. Ceci marche avec le Dieu Victorien, le climat et les pestiférés du rhume.

Cependant, le discours punitif et vengeur à l’encontre des personnes non vaccinées doit clairement être pointé du doigt et tancé vertement.

Vous êtes farouchement contre les personnes non vaccinées ? Vous voulez les punir, les soumettre ? Vous avez tort. Car oui, avec cette manœuvre, vous faites preuve de lâcheté, d’une attitude moralement répréhensible, potentiellement minable, et non, absolument en aucun cas, votre position n’est justifiable ou morale. Elle est au contraire une marque tragique de nullité intellectuelle, peut-être momentanée mais définitivement humiliante, et qui doit être portée à votre passif.

En effet, en ayant cette haine du non-vacciné, vous vous êtes fait attraper, assez minablement, dans l’embobinement tragique du paramétrage millimétrique inutile : le gouvernement, les « experts » vous ont livré un mode d’emploi de la pandémie complètement bidon, et comme ça ne marche pas, vous en voulez aux coupables, justement désignés dans ce mode d’emploi bidon, à savoir les non-vaccinés.

C’est bien évidemment faux et certainement pas scientifique (est-il utile de revenir sur l’efficacité redoutable des picouses qui n’empêchent aucune contamination, ne stérilisent rien ni personne ?).

La plupart vont se rendre compte au fil du temps qu’ils se trompent, et ils viendront faire semblant de regretter leur geste comme les Allemands après leur petite phase brune, ou les Français après leur petite aventure collabo. On peut même rigoler d’avance de la sur-compensation médiatique des gouvernements les plus hystériques lorsqu’ils vont devoir s’excuser d’avoir distribué de la myocardite ou d’autres blessures à tous ces gens pour aucune raison valable.

Ceux qui blâment les non-vaccinés maintenant se trompent, et ils sont responsables de leur erreur : vouloir leur faire payer une taxe (comme évoqué au Canada ou en Belgique par exemple), alors qu’il y a autant sinon plus de vaccinés dans les urgences que de non vaccinés, oui, c’est dégueulasse, absolument, clairement et sans aucun doute. Vouloir les empêcher de faire ce que font les vaccinés, exactement aussi contagieux qu’eux, promouvoir un pass sanitaire ou vaccinal est dégueulasse, absolument, clairement et sans aucun doute.

Et quand c’est dégueulasse, oui, on a tort.

Oui, on mérite jugement, et même éventuellement punition, entièrement légitime cette fois, notamment parce que quiconque défend cette idée moisie de retirer des droits fondamentaux en fonction du statut médical fait définitivement preuve de fascisme chimiquement pur faisant passer le collectif avant la plus petite et la plus fragile des minorités. C’est bel et bien un échec moral et intellectuel qui remet en question la légitimité de la personne qui émet de tels avis : les furieux individus critiques des non-vaccinés, promoteurs de ces punitions, se sont fait laver le cerveau avec succès et sont devenus les victimes passives, veules et pauvres de talent d’une arnaque évidente.

Ils ont goulument gobé un gros mensonge, et devraient avoir honte de leur pathétique échec, pour une raison toute simple : les restrictions et les vexations sur les non-vaccinés relèvent de la Danse de la pluie.

Elles ne servent à rien, ne règlent rien, n’aident personne et ne permettent que la mise en place d’un système ultra-dur au détriment de tous y compris leurs promoteurs, et qui n’a strictement rien à voir avec la covid, le tout sous couvert d’une maîtrise de l’épidémie à laquelle personne ne devrait croire, tout simplement parce qu’elle n’est à l’évidence aucunement maîtrisée ni par les vaccins ni par les autorités.

Quant au pass vaccinal, vous pensez vraiment « y avoir droit » et que non, il ne vous sera pas retiré à la moindre occasion ?


[Fiction]

Nous sommes le 15 mars 2023.

Théo, fièrement vacciné et boosté six fois, fait une crise cardiaque et un zona sur les fesses en même temps.

Rescapé grâce aux talents des services d’urgence du Val De Marne #JabHeroes #TikTokDancingNurses, Théo refuse cependant le septième booster et se voit instantanément privé de pass vaccinal. Il tente d’obtenir une exemption mais à cause des directives super-fermes qu’il a lui-même votées en la personne de la présidente Macresse, cette exemption lui est refusée et il perd donc son emploi, son assurance chômage, son assurance santé, sa compagne, sa Tesla pass-activated, son compte Paypal, son chien et son pacemaker s’arrête faute d’abonnement à Healthflix.

Il meurt à 17h20.

Ses parents mentionnent sur Twitler qu’il n’était pas pleinement vacciné et le désavouent, avec raison.

Quel salaud ce Théo !

Pas étonnant qu’il soit mort ! Il n’était pas boosté !


[H16 signe des chroniques qui sont d’une telle lucidité anti-gouvernementale que leur auteur est haï par l’oligarchie qui, tirant les ficelles de ses pantins, se voit constamment démasquée dans ses turpitudes, d’où le pseudonyme H16, qui cache un haut fonctionnaire très au fait de ce qui se passe dans les officines de l’Élysée et de Bruxelles.]

19 janvier 2022

Gabriel Attal : "Toutes les contraintes ont été proportionnées", André Bercoff répond


https://www.youtube.com/watch?v=J6lgyjofphU



Lettre adressée à M. Laurent Fabius, ancien Premier Ministre, président du Conseil Constitionnel

Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel,

Il y a quelque vingt-cinq années de cela – ce qui ne nous rajeunit pas – je vous faisais une lettre afin de solliciter un stage à la médiathèque François Mitterrand, dans la ville où j’habitais avec mes parents.

Vous étiez le maire de cette ville, Grand-Quevilly, et j’étais un adolescent qui pensait que s’adresser directement à vous permettait de mieux retenir votre attention.

Aujourd’hui, vous êtes le Président du Conseil Constitutionnel, et moi un citoyen inquiet des dérives antidémocratiques et liberticides auxquelles la gestion de la crise sanitaire est en train de servir de prétexte.

Je vous fais cette lettre avec le même espoir, sincère, que vous saurez la prendre en compte. Simplement, l’enjeu dépasse cette fois-ci ma personne : il concerne l’ensemble de nos concitoyens.

Le Conseil Constitutionnel a en effet été saisi pour se prononcer sur l’instauration du pass vaccinal.

Cette saisine est soutenue par des femmes et hommes politiques de tous horizons, mais aussi par une immense pétition populaire ayant rassemblé 1,3 million de Français.

Votre institution a le devoir de censurer cette loi.

Le 5 août 2021 vous faisiez la liste des motifs vous conduisant à déclarer le pass sanitaire conforme à la Constitution.

Nous vous appelons à le constater vous-même : ces motifs sont caducs.

Voici ce que vous écriviez dans votre avis :

“En adoptant les dispositions contestées, le législateur a entendu permettre aux pouvoirs publics de prendre des mesures visant à limiter la propagation de l'épidémie de covid-19. Il a ainsi poursuivi l'objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé."

"Les dispositions contestées prévoient que les obligations imposées au public peuvent être satisfaites par la présentation aussi bien d'un justificatif de statut vaccinal, du résultat d'un examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination ou d'un certificat de rétablissement à la suite d'une contamination. Ainsi, ces dispositions n'instaurent, en tout état de cause, ni obligation de soin ni obligation de vaccination."

"En cinquième lieu (...) la présentation des documents est réalisée sous une forme ne permettant pas de connaître « la nature du document détenu » et ne s'accompagne d'une présentation de documents d'identité que lorsque ceux-ci sont exigés par des agents des forces de l'ordre."

Vous avez pu le vérifier :

L’ancien pass sanitaire n’a pas limité les contaminations, au contraire elles ont explosé ces deux derniers mois, à l’occasion d’une 5ème vague historique. Le nouveau pass vaccinal rendrait la vaccination obligatoire dans les faits, le gouvernement ayant supprimé la validité des tests de dépistage pour obtenir un pass.
Les contrôles d’identité pourront désormais être effectués par des restaurateurs, des cafetiers ou encore des ouvreurs de salles de spectacle, là où vous rappeliez que seuls les agents des forces de l’ordre ont ce pouvoir.
Le Conseil rappelait que son autorisation du 5 août 2021 était justifiée par son caractère temporaire (au départ, jusqu’au 15 novembre 2021, puis repoussée au mois de juillet 2022). Il ne vous a pas échappé que la loi instaurant le Pass vaccinal ne comprend, elle, aucune date prévue de fin d’application. Cette nouvelle loi est donc contraire à l’esprit comme à la lettre de la Constitution de la Vème République dont vous avez la garde. Elle est aussi contraire aux propres avis écrits par le Conseil Constitutionnel.

Aucun Français ne pourrait comprendre que le Conseil puisse valider une loi bafouant de manière manifeste certaines libertés publiques fondamentales. Ni se déjuge quelques mois après avoir pris position pour rappeler au gouvernement les limites imposées par notre droit.

Je vous demande, par conséquent, de peser de tout votre poids auprès des membres du Conseil Constitutionnel pour que cette loi soit censurée.

En le faisant, vous écouterez la voix de millions de Français qui ne veulent pas que soient créées, dans la patrie des libertés, deux classes de citoyens n’ayant pas accès aux mêmes droits. Vous sanctionnerez une obligation collective de vaccination déguisée ne présentant aucune de limite de durée, dans un cadre légal où tout acte médical est censé être consenti de façon libre et éclairée, et non contrainte.

La France compte sur vous en ce moment historique, pour simplement faire respecter ses droits et ses libertés. Nous espérons que vous ne la décevrez pas.

Veuillez recevoir, Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel et cher Laurent Fabius, l’expression de ma plus haute considération.

Rodolphe Bacquet
Rédacteur en chef du mensuel Alternatif Bien-Être

18 janvier 2022

Jak Umbdenstock


Yannick Lefrançois – L'ALSACE/DNA

Trois candidats à la présidentielle à Strasbourg ce mercredi



Fabien Nierengarten

On dit parfois qu'à quelque chose, malheur est bon. Juste histoire de se convaincre que de chaque épreuve traversée, il y a des bénéfices à retirer. Prenons par exemple l'épidémie de Covid. Sans elle, nous n’aurions jamais appris à employer couramment des termes scientifiques tels que "comorbidité", "immunodéprimé" ou encore "antigénique". Autant d’occasions de paraître en société, un peu plus intelligent qu’on ne l’est en réalité.

Mais en plus de ces mots savants, nous avons aussi progressivement adopté, durant ces deux années de galère, quelques expressions qui ont fini par devenir chez certains d’entre nous, de véritables tics de langage. A tel point que je me suis dit que ça pourrait être rigolo, ce matin, d’en faire une sorte de "hit-parade", comme on disait du temps de Guy Lux. Voici donc mon "top ten" des tics les plus névrotiques. Bien-sûr dans l’ordre croissant pour garantir un minimum de suspense.

10ème place : "J’avoue que"
Pas besoin d’un policier ou d’un magistrat pour soutirer des aveux à ceux qui débutent ainsi les phrases par lesquelles ils souhaitent exprimer une opinion toute personnelle. Même sans la présence de leur avocat, ils diront tout. Même ce qui pourra être retenu contre eux. Mais en général, aucun de leur propos ne leur vaudra l’échafaud.

9ème place : "Donc"
Ah, le fameux "donc", répété avec beaucoup de régularité et d’obstination par cet interlocuteur un peu trop nerveux. Et qui finit par résonner dans nos têtes comme une longue procession de cloches en transhumance. Ou comme une sorte de mantra destiné à étourdir un troupeau entier de vaches sacrées. Le "donc" qui rend dingue, quoi.

8ème place : "Grave"
Jusqu’à nos épiques époques, l’adjectif "grave" servait plutôt à désigner quelque chose de pénible à vivre. Bref, un truc pas très cool. Désormais, on peut "aimer grave", "admirer grave" et même "tomber grave amoureux". Pas certain que ce sens reste longtemps gravé dans le marbre de la langue française. Mais est-ce vraiment grave ? L’avenir nous le dira.

7ème place : "Voilà"
Marquant normalement la conclusion d’un récit, cet adverbe est de plus en plus souvent employé en plein milieu d’une phrase. Il peut même la rendre dramatiquement interminable. Comme par exemple dans cette interview d’un joueur de foot à qui on demande de raconter son dernier but : "Bon, voilà…j’ai demandé le ballon…voilà…mon coéquipier me l’a passé…voilà…j’ai pris le ballon…voilà…j’ai tiré…voilà…et j’ai marqué…voilà… Et voilà". Passionnant.

6ème place : "En mode"
En fait, cette expression était beaucoup plus à la mode il y a encore quelques mois, quand on l’utilisait à toutes les sauces, dans quasiment toutes les phrases qui décrivaient notre état d’esprit du moment. On était alors, par exemple, en mode "détendu ou stressé", "aimé ou détesté", "professionnel ou privé", "actif ou épuisé", bref, en mode "tout ce que vous voulez". Son usage a heureusement chuté dans le classement. Preuve qu’aucun tic n’est automatique.

5ème place : "Genre"
Sous l’influence forcément bienveillante de nos ados préférés, nous avons peu à peu adopté la théorie du genre. Pas celle qui tend à confondre le masculin et le féminin. Non, non. Plutôt celle qui conduit à construire des phrases bizarres, comme par exemple "elle était posée là, genre je ne sers à rien" ou encore "il a dit des trucs, genre je raconte n’importe quoi". Des phrases qui feraient halluciner de concert, l’ami Bescherelle et le Petit Robert. Genre c’est quoi ce binz ???

4ème place : "C'est top !"
Vous essayez de trouver un mot qui remplace à la fois fantastique, exceptionnel, extraordinaire, génial, super, et tant d’autres ? Ne cherchez plus, il est tout trouvé : c’est tout simplement "top" !!! Tout est top, voire super top. Il est vrai que "top", c’est vraiment top par les temps qui courent : facile à comprendre, facile à dire et surtout, facile à écrire. Trois lettres à taper sur son smartphone, et stop ! Hop, hop, hop !!!

3ème place : "C'est trop"
On ajoute une seule lettre au mot d’avant, et hop, c’est trop top, nous voilà déjà sur la troisième marche du podium. Dans le monde d’avant, "trop" exprimait plutôt un excès, quelque chose qui était difficile à supporter, genre "j’ai trop mangé" ou "j’ai trop picolé". Désormais, le "trop" s’accommode aussi du positif, comme par exemple dans cette formule improbable : "je l’ai trop adoré". Comme si l’on pouvait aimer passionnément ou à la folie. Du grand n’importe quoi !!

2ème place : "Effectivement"
C’est le tic verbal en pleine expansion, le tic viral qui contamine peu à peu chacun d’entre nous, bien malgré nous. Normalement destiné à confirmer ce qui vient d’être dit par notre interlocuteur, "effectivement" ne confirme presque plus rien du tout, si ce n’est notre propre difficulté à trouver nos mots pour former un propos cohérent. Répété plusieurs fois dans une même phrase, il peut même remplacer "voilà" dans le vocabulaire de ceux qui ne gagnent pas leur vie en jouant au foot. Et être prononcé, par exemple, à 35 reprises dans un entretien d’embauche de 10 minutes. Si, si, j’vous jure, c’est du vécu !!

1ère place : "Du coup"
And the winner is…le fameux "du coup", celui par lequel nous sommes de plus en plus nombreux à débuter nos prises de parole. Ecoutez donc vos amis et vos collègues. Ecoutez aussi les personnalités du monde politique, médiatique ou artistique. Et surtout, écoutez-vous. Alors, du coup, combien de "du coup" prononcés depuis hier matin ? Je crois qu’en ce qui me concerne, je dois facilement tourner à une dizaine par heure. Preuve que personne n’est à l’abri de ces tics névrotiques qui se la jouent parfois fort sympathiques. Même chez ceux qui tentent d’y résister de façon quasi héroïque.

Allez, du coup, je vous souhaite une journée... fantastique. Forcément.



Une démocratie prête à tous les renoncements ?

Jean Mizrahi

(...) En France, l'Assemblée Nationale, après que le Sénat ait baissé son pantalon, vient d'adopter la mouture définitive du projet de loi scélérate du gouvernement Macron-Castex sur le pass vaccinal, qui veut imposer à certains Français un statut digne de celui des juifs sous Pétain. On verra si les membres du Conseil Constitutionnel méritent ou pas leur appellation de « sages ». Je l'espère, et je serai un de ceux qui leur écriront avec arguments à l'appui, mon mémoire est prêt. J'espère que nous serons nombreux. C'est le dernier test pour savoir si notre démocratie résiste à la folie créée par l'émotion, par la peur. Si le CC devait valider ce projet de loi, c'est que la digue a cédé, pour une épidémie à peine plus meurtrière que la grippe de Hong Kong en 1969, toutes choses égales par ailleurs.

(...) Tout cela montre que notre démocratie est à un moment de grande fragilité. Car la plus grande des fragilités vient du silence de tous : voilà qu'on se prépare à traiter des Français en parias, et presque personne ne se lève, notamment parmi les voix qui portent. Les intellectuels se taisent en grand nombre, les gens regardent d'un œil torve défiler des opposants à un passeport indigne qui sont tamponnés du qualificatif dégradant d' « antivax ». Voilà une démocratie qui est prête à tous les renoncements, il n'y a plus qu'à espérer que les sages le seront vraiment, pour réveiller les âmes endormies.



Ce week-end, faites place à la lecture !

Nuits de la lecture au Musée Unterlinden
21 - 23.1.2022




Le programme des Nuits de la lecture 2022 du 21 au 23 janvier au Musée Unterlinden est disponible ici
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Lectures déambulatoires
21.1.2022

Par les élèves du Cycle à Orientation Professionnelle Théâtre du Conservatoire

Sur le thème du portrait et en collaboration, l’équipe du musée, Blanche Giraud-Beauregardt, professeur d’art dramatique et les élèves du Cycle à Orientation Professionnelle théâtre du Conservatoire ont choisi des textes en résonance intime avec des œuvres exposées au Musée Unterlinden.

À partir de 12 ans (25 personnes*)

Horaires : 19h et 20h
Durée de chaque séance : 1h
Tarif : Gratuit, présentation du pass en vigueur obligatoire.

* Réservation au 03 89 20 22 79 / 03 89 20 15 58 – reservations@musee-unterlinden.com

Des modifications seront possibles en fonction de la situation sanitaire.

Lieu : Salles du musée – Accès entrée du Musée

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Atelier d’écriture « Le portrait »
22.1.2022

Par Christine Coutris

Christine Coutris explore les croisements, rencontres et hybridations artistiques et apprécie le renouvellement du regard. Elle aime écrire à partir des travaux d’autres artistes et a inventé la pratique du portrait écrit sur le vif.

À partir de 16 ans (10 personnes*)
Horaire : 14h
Tarif : Gratuit, présentation du pass en vigueur obligatoire.

* Réservation au 03 89 20 22 79 / 03 89 20 15 58 – reservations@musee-unterlinden.com

Des modifications seront possibles en fonction de la situation sanitaire.

Lieu : Salles du Musée et salle Louis-Hugot – Accès entrée du Musée

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Lecture d’albums jeunesse sur le thème de l’amour
23.1.2022

Dès 3 ans (15 personnes*)

Horaire : 14h30
Tarif : Gratuit, présentation du pass en vigueur obligatoire.

* Réservation au 03 89 20 22 79 / 03 89 20 15 58 – reservations@musee-unterlinden.com

Des modifications seront possibles en fonction de la situation sanitaire.

Lieu : Accès entrée Piscine

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Lecture « Marathon Proust »
23.1.2022

Le fil d’Ariane reliant l’ensemble des sites partenaires de Colmar est le « Marathon Proust ». L’idée de cette lecture à voix haute est simple : il s’agit d’écouter, de suivre le fil et de lire pour le plaisir du texte, des mots dits, ceux de Marcel Proust dans « À la recherche du temps perdu ».

À partir de 16 ans

Horaire : 16h30
Tarif : Gratuit, présentation du pass en vigueur obligatoire.

* Réservation au 03 89 20 22 79 / 03 89 20 15 58 – reservations@musee-unterlinden.com

Des modifications seront possibles en fonction de la situation sanitaire.
Lieu : Accès entrée Piscine

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L’affaire Novak Djokovic

Jean-Pierre Luminet

Passionné de tennis depuis des décennies, j’ai évidemment suivi de près l’affaire Novak Djokovic pour sa participation ou pas à l’Open d’Australie, sans encore la commenter. M’amusant quelque peu en revanche de lire sur Facebook les innombrables commentaires de personnes qui ne connaissent rien ou pas grand chose à ce sport extraordinairement exigeant, tant sur le plan physique que psychologique.
Ces personnes ignorent probablement que Jérémy Chardy, joueur français classé sept années durant dans le top 50 mondial, après avoir reçu une première dose de vaccin en septembre 2021 a été victime de complications qui l’ont éloigné des entraînements et de la compétition depuis cinq mois. On est très soulagé qu’il ne soit pas décédé à l’instar de dizaines d’autres jeunes sportifs de haut niveau dont on trouve aisément la liste dans les archives de leurs fédérations respectives, mais au sujet desquels les médias aux bottes du pouvoir font prudemment silence.
Ils ignorent certainement que le numéro mondial du tennis en double et dont il n’ont jamais entendu parler, le français Pierre-Hughes Herbert, qui a pourtant remporté 5 tournois du Grand Chelem aux côtés de son partenaire Nicolas Mahut, a lui fait le choix de ne pas se faire vacciner et de le déclarer publiquement, sachant qu’il prenait le risque de mettre par là-même un terme à sa riche carrière.
Il est clair que Novak Djokovic avait fait le choix – jugé pertinent ou pas selon que l’on soit covidiste forcené ou pas – de ne pas être vacciné, mais surtout le choix incontestablement pertinent de ne pas divulguer son statut vaccinal, qui relève du droit fondamental de l’être humain qu’est le secret médical, mais qu’à l’occasion de la pandémie de Covid les autorités de nombreux pays, celles de l’Australie et de la France faisant partie des pires scélérates, prétendent outrepasser.
On peut comprendre que les médias se focalisent exclusivement sur le cas Djokovic – célébrité oblige – en oubliant les Herbert, Chardy et quelques autres voix contestataires du monde tennistique. Dans sa quête sportivement justifiée de remporter l’Open d’Australie 2022 afin de battre le record qu’il co-détient actuellement avec Roger Federer et Rafael Nadal du nombre de victoires en tournois du Grand Chelem (20, ce qui est déjà en soi hallucinant), l’actuel numéro mondial avait demandé une exemption (ce que n'avait pas fait Herbert), exemption qui dans un premier temps lui avait été accordée, ce qui lui avait permis de mettre les pieds en territoire australien.
Comme vous le savez, la nouvelle est tombée ce matin : après maintes péripéties politico-sanitaires n’ayant rien à voir avec le sport, Novak vient de se voir refuser son visa, et il est désormais traité comme un détenu délinquant avant d’être expulsé du pays.
La meilleure et plus avisée analyse de cette affaire est (à mon sens) celle que vient de faire ce matin le joueur ukrainien Sergiy Stakhovsky dans une interview que je reproduis ici. Ancien membre du Conseil des joueurs et ex 31ème joueur mondial, Stakhovsky a toujours été très actif dans la vie « politique » du circuit.
 
Quel est votre avis sur ces dix jours qui ont conduit à l’expulsion d’Australie de Novak Djokovic ?
 
Stakhovsky : Pour moi, cela n’a rien à voir avec le sport, même pas avec le droit, mais plutôt avec une histoire de politique interne à l’Australie. Malheureusement. Si Djokovic n'avait pas eu le droit de venir en Australie, il ne serait pas venu. Mais il avait obtenu une autorisation officielle. Cependant, dès qu’il a mis le pied sur le territoire, ils ont aussitôt décidé qu'il n’avait pas le droit d’être là. Ce n’est pas très amical, n’est-ce pas ? C’est comme s'ils l’avaient laissé venir pour pouvoir en faire une histoire politique et lancer un débat autour de la vaccination.
C’est bizarre qu’ils aient rétroactivement renvoyé chez elle une joueuse qui était en Australie depuis dix jours (la Tchèque Renata Voracova, entrée elle-aussi en Australie grâce à une exemption de vaccination)... C’était basé sur quoi ? Le tennis n’a rien gagné dans tout cela. Novak n’a rien gagné, et je doute que l’Australie y ait gagné beaucoup.

Novak Djokovic connaissait les risques encourus en refusant de se faire vacciner...

Stakhovsky : Aurait-il dû ne pas venir disputer le tournoi ? C’est sa décision. Qu’il se fasse vacciner ou pas, je persiste à penser que c’est la liberté de chacun. S’il ne le fait pas, il sait qu’il va y avoir des obstacles dans la vie de tous les jours. C’est le monde dans lequel on vit aujourd’hui. Il faut s’ajuster. Personne n’a su encore comment se débarrasser de ce virus. Il faut désormais des boosters tous les six mois. Bientôt tous les mois ? Pour quelles conséquences ? On doit tous avoir à l'esprit ce qui est arrivé à Jérémy Chardy, qui a reçu une première dose et qui n'a plus joué depuis cinq mois... C’est le prix qu’il a payé pour être dans les standards.

Le gouvernement australien a considéré que Djokovic représentait un danger pour la politique sanitaire du pays. Ça vous inspire quoi ?

Stakhovsky : Si maintenant on punit des gens qui disent ce qu’ils pensent, à cause de leurs opinions, c’est un monde dangereux dans lequel on vit, c’est tout ce que je peux dire.
 
A-t-il reçu suffisamment de soutien de la part des autres joueurs ?

Stakhovsky : Il faut comprendre que le tennis est un sport individuel. On joue les uns contre les autres au quotidien. Et peut-être que certains n’ont pas tout compris, pensant encore que Novak n’avait pas reçu les exemptions nécessaires... Pour moi, c’est plutôt aux instances tennistiques qu’il faut penser quand on parle de manque de soutien. Elles n’en ont pas fait preuve. Mais elles n’en font jamais preuve. En tout cas, tous les joueurs présents dans le tableau peuvent s’estimer heureux que Novak n’y soit plus. S’il avait eu le droit de jouer, je doute qu'il y aurait eu un adversaire pour lui prendre un set. Il est mentalement très fort, et quand il est en colère, c’est quasiment impossible de jouer contre lui.

Cette affaire peut-elle endommager la stature de leader que veut endosser Djokovic ?

Stakhovsky : Cela va définitivement laisser une marque sur la PTPA (Professionnal Tennis Player Association, syndicat de joueurs dont le Serbe est le co-président). Parce qu'il va y avoir beaucoup de communication négative. Bien sûr que cela va avoir des conséquences négatives sur ce qu’il entreprend. Mais je ne vois pas ce que cela va changer sur lui. Il est très solide. Il a toujours avancé sans dévier de sa ligne, sur ce qu’il croyait être bon pour lui. Il ne va rien changer au nom de ce qui se dit dans l’opinion publique. Novak va se battre jusqu'au bout. N’oublions pas qu’il était encore très jeune pendant la guerre en Yougoslavie (il a quitté le pays à douze ans). Il a vécu des événements qu’aucun d’entre nous n’a vécus. Question mentalité, c’est une superstar. Il n’abandonnera jamais. Bien sûr, il va y avoir des pays qui vont avoir les mêmes critères qu’en Australie et les mêmes restrictions pour lui. On peut penser que c’est absurde de se priver d’un des meilleurs joueurs de l’histoire, juste parce qu’il pense différemment...

17 janvier 2022

Très cher détecteur...

Pierre Duriot

Les détecteurs de CO2 sont la marotte des covidistes. Pour prendre soin des enfants, il faut en mettre dans toutes les classes. Les détecteurs sont donc là, sur l’armoire, affichant un taux à peu près normal de 500 particules par million et quand le seuil atteint 1000 particules par million, branle-bas de combat, ça ne rigole pas, les gosses sont en danger : risques de vomissements et maux de tête. On ouvre alors les fenêtres et on aère, avec de l’air de l’extérieur, à 500 particules par million. Vous allez me dire, mais quand on sort et qu’on respire l’air qu’on fait rentrer, il faut quand même mettre un masque. Là où c’est le plus drôle, c’est que quand on met le détecteur directement sous le masque du gamin, il affiche la bagatelle de 5000 particules par million, autrement dit, le petit s’asphyxie avec l’air qu’il re-respire en permanence. En plus d’être totalement incohérentes, vu que les enfants ne risquent pas de formes graves, on ne le dira jamais assez, ces mesures relèvent de l’empoisonnement et on ne peut pas penser une seule seconde que les décideurs ne soient pas au courant. Pour couronner le tout, vu que les chauffages fonctionnent avec des thermostats et qu’on aère dix fois par jour, les chaudières tournent en permanence, avec le prix écologique que l’on connaît, le prix tout court, que l’on connaît aussi et bien sûr, les émissions de CO2. Alors, heureux ?