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2 février 2022

Jak Umbdenstock



Amours au Musée Unterlinden

Passez une soirée Saint-Valentin inédite au musée
le 12 février 2022




Une soirée de la Saint-Valentin originale que vous n’êtes pas prêt d’oublier !
Le Musée Unterlinden vous propose une soirée Saint-Valentin inédite et exceptionnelle…

Que diriez-vous de partager avec votre moitié un moment romantique tout en découvrant de manière originale les collections du musée ?

Débutez votre soirée par un apéritif en plein cœur du magnifique cloitre du 13e siècle, illuminé spécialement pour l’occasion… Après cette parenthèse hors du temps, nous vous invitons à parcourir nos collections à travers une visite insolite sur le thème de l’amour… Vous pourrez ainsi aider un certain Martin S. à trouver lui aussi son âme sœur.

A la fin de votre visite, vous rejoindrez le cadre intimiste du Café restaurant Schongauer pour y déguster un délicieux Menu spécialement élaboré par notre Chef, Aurélien Paget, pour célébrer ce bel événement.

Venez profiter d’un moment unique et privilégié au cœur des sublimes espaces du Musée…et laissez vous emportez par la magie des lieux !
Pour que la soirée soit encore plus inoubliable, les places sont limitées.


Votre Menu

Amuse-bouche : Royale de foie gras, gel de poire aux épices
Entrée : Gambas grillées aux agrumes et gingembre, purée de butternut
Plat : Filet de veau aux morilles , risotto aux herbes
Dessert : Duo pistache/crémant rosé , cœur pêche de vigne, parfait glacé chocolat blanc

Boissons comprises
Un coupe de Crémant en apéritif
Un verre de Pinot Gris du Domaine de Colmar avec l’entrée
Un verre de riesling des Hospices de Colmar avec le plat
½ Eau et un café


Date et horaire : 12.2.2022 à partir de 19h

Tarif : 89€ / personne (Places limitées)

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H16

Il faut suivre les camionneurs canadiens

Tiens, voilà que ça bouge pas mal au Canada ! Pourtant, si l’on se souvient des précédents épisodes de la Guerre Contre Le Virus dans cette partie de la planète, on avait surtout noté l’obéissance très polie de l’ensemble de la population nord-américaine devant l’empilement de restrictions, de contraintes et de lois de plus en plus débiles à mesure que la peste moderne tournait au rhume.

Ainsi, dans un précédent billet, je constatais que le Canada (comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande du reste), pays plutôt libéral auparavant, se rapprochait chaque jour un peu plus d’une dictature sanitaire fascisante, menée par Justin Trudeau, un Lider Wokismo décidé à faire appliquer l’agenda de Davos à sa population qui semblait, jusqu’à présent, suivre le mouvement entre quelques « oups, pardon » et « après vous, je vous en prie ».

On s’était ainsi arrêtés à la situation déjà préoccupante dans laquelle, comme dans toute bonne dictature communiste, les Canadiens non munis d’un sauf-conduit dûment produit par le pouvoir en place ne pouvaient plus librement quitter leur pays : depuis novembre, seuls les vaccinés sont autorisés à quitter le territoire, avec quelques exceptions très spécifiques qui ne tenaient que jusqu’à présent.

Depuis le 15 janvier dernier cependant, une profession supplémentaire s’est ajoutée à celles devant absolument être vaccinée pour pouvoir aller et venir au-delà des frontières du Canada : les routiers doivent maintenant être dûment picousés pour pouvoir acheminer des biens de et vers les États-Unis. Il devient impossible de faire leur travail pour ceux qui n’ont pas le précieux sésame obtenu, on le rappelle, après une, pardon deux, pardon trois, oups je voulais dire quatre doses ou … ah je m’y perds mais baste, sans injection, impossible de convoyer librement.

Quelques petits rigolos, au courant du changement drastique qu’introduirait cette date, avaient déjà senti la difficulté logistique que cette contrainte vaccinale allait faire peser sur les camionneurs, et en profitaient donc pour échafauder des « solutions » de contournement, comme – par exemple parmi d’autres aussi idiotes – cantonner les chauffeurs non vaccinés d’un côté de la frontière, et faire faire le seul déplacement des remorques de fret par un ou plusieurs agents, vaccinés, sur les quelques centaines de mètres d’un côté à l’autre de la frontière.

Bien évidemment, la quantité même de fret, de remorques et de tracteurs concernés, la place nécessaire pour faire les opérations de manutention au bord de la frontière, le temps nécessaire et les coûts induits rendent toutes les solutions proposées d’autant plus impraticables qu’on parle en réalité d’un pourcentage élevé de chauffeurs concernés. Et si les estimations varient beaucoup (entre 5 et 25%, c’est dire), il faut comprendre que même le retrait d’une modeste proportion (5%) de ceux-là dans le fret entraîne immédiatement de gros soucis logistiques sur l’ensemble des chaînes. En réalité, ce genre d’obligation vaccinale entraîne une contrainte extrêmement forte sur ces chaînes et sur, basiquement, le gagne-pain de ces conducteurs, de ces sociétés d’acheminement, puis, par ricochet, sur les prix des biens et produits distribués.

Mais dans un pays si policé et si calme, on pouvait s’attendre à ce que cette contrainte soit malgré tout mise en place, conservée et appliquée posément sans plus de remous. La nouvelle couleuvre aurait été avalée avec des grimaces et les choses auraient repris leur cours habituel. Il n’en fut rien et la couleuvre n’est pas passée.

Excédés de ces obligations, un nombre croissant de camionneurs a décidé d’aller protester à Ottawa pour faire valoir leur point de vue. Très rapidement, les premiers protestataires ont été entendus et rejoints par d’autres. Dans certains cas, ce sont même les agriculteurs qui ont accompagné les camionneurs :

Des milliers de camions se sont donc rassemblés et dirigés vers la capitale du pays, ce qui, compte tenu de sa taille, a pris plusieurs jours pour certains.




On compte à présent entre 70.000 et 100.000 camionneurs impliqués et plusieurs fois autant d’individus qui se sont déplacés pour revendiquer l’abandon de l’obligation vaccinale. Le convoi de camions à destination d’Ottawa, de plusieurs dizaines de kilomètres de long, a battu plusieurs records et commencé à faire parler de lui dans la presse locale puis régionale. La presse nationale et internationale n’a réellement abordé le sujet qu’à reculons, très progressivement et en minimisant assez copieusement les chiffres et la situation. Il aura d’ailleurs fallu qu’un tweet d’Elon Musk évoque la question pour qu’enfin, certains titres apparaissent dans la presse étrangère :




Sans surprise, on appréciera la façon dont les événements sont présentés : minimisation des chiffres et de l’ampleur (on parlera de centaines de camions au lieu de dizaines de milliers), réduction de la participation à une « mince minorité » et ce alors même que des camionneurs vaccinés participent clairement à la démarche, tout y passe comme on pouvait s’y attendre, jusqu’aux formes subtiles de camouflage d’information : craignant de donner une image un peu trop exacte de l’ampleur du mouvement, les autorités canadiennes ont décidé de couper les flux internet des caméras de surveillance du trafic autoroutier. Après tout, si personne ne voit ni ne parle de ces convois, c’est qu’ils n’existent pas, n’est-ce pas ?

Quant à la présentation du mouvement comme essentiellement anti-vaccin, tactique maintenant éculée, elle n’a pas permis de modifier sa dynamique : la plupart des Canadiens savent que ces routiers sont bel et bien remontés contre l’obligation vaccinale, c’est-à-dire l’imposition faite à tous de s’injecter un produit expérimental, et non contre le vaccin lui-même qui reste un choix personnel… Et 28% les soutiennent directement.




Après avoir clairement fait savoir qu’il n’y aurait aucune tolérance ni marge de manœuvre pour les récalcitrants et sentant que la situation commençait à échapper quelque peu aux plans bien proprets qui avaient été établis dans lesquels la population se laisserait enfermer sans trop couiner dans un contrôle social de plus en plus ferme, le premier ministre canadien Justin Trudeau a donc rassemblé son courage et, prétextant être cas contact Covid, s’est rapidement isolé pour être ensuite vaillamment exfiltré dans un lieu tenu secret, probablement propice à entamer des négociations à distance et sous bonne garde.

Négociations qui promettent néanmoins d’être complexes et forcément intéressantes à suivre, tant les précédents ont montré le pouvoir réel dont disposent les camionneurs. On se rappellera à bon escient que la menace d’une grève en France avait rapidement fait plier le gouvernement en rase campagne avant même toute ouverture de négociation concernant la présence d’un pass sanitaire dans les restaurants routiers qui n’y sont donc pas soumis depuis lors. Trudeau et son courage millimétrique aura donc fort à faire s’il veut continuer sur la trajectoire officielle actuelle et la possibilité d’un volte-face brutal n’est pas à écarter.




À présent et si les Canadiens sont cohérents, il faudrait que ceux qui soutiennent les camionneurs passent à l’étape suivante de la résistance en arrêtant de porter le masque (parfaitement inutile notamment depuis l’arrivée d’omicron), qu’ils refusent toute obligation vaccinale et toute démarche de commerces et d’autorités visant à vérifier leur statut vaccinal pour quelque activité que ce soit.

À l’instar des camionneurs, tous les citoyens canadiens, favorables ou non au vaccin, ont un intérêt direct, vital, à refuser en bloc les obligations et les contraintes de plus en plus coercitives qui leurs sont imposées et qui ne font que présager d’un avenir abominable où chaque sous-citoyen n’est libre que dans l’étroit périmètre autorisé par l’État et les petits chefaillons autocratiques comme Trudeau. La liberté distribuée au compte-goutte par décret gouvernemental n’est pas la Liberté, c’est une récompense temporaire de prisonnier.

Espérons que cette démonstration de force des camionneurs permettra au reste des citoyens, canadiens d’abord et du reste du monde ensuite, de prendre conscience que les restrictions et les ségrégations iniques qui se mettent en place actuellement ne tiennent que parce que chacun d’entre eux accepte, sinon ouvertement, au moins tacitement, de les mettre en place et de les appliquer.

Il faut maintenant que, tous et chacun, nous laissions enfin tomber les masques inutiles, les distanciations socialistes ridicules, les gestes barricade absurdes et les passes vaccinaux iniques.
Il faut suivre les camionneurs canadiens
31 janvier 2022

Carte (incomplète) des meublés de tourisme à Colmar

⇒ https://www.airdna.co/vacation-rental-data/app/fr/grand-est/colmar/overview



1 février 2022

Le vaccin évite-t-il les morsures de licornes ?

Jean-François Huet
Médecin, réanimateur (à la retraite d'où sa liberté de parole !)

J'aime ce qui est clair et précis, c'est la raison pour laquelle j'en ai marre des cons malhonnêtes qui martèlent toute la journée que les vaccins anti-Covid évitent les formes graves de la maladie.
Cette phrase est INCOMPLÈTE et le plus souvent sciemment.
On ne peut pas justifier la vaccination massive et aveugle par ce biais en prétendant éviter chez tout le monde des formes graves qui ne concernent qu'une MINORITÉ ARCHI CONNUE D'AVANCE ET QUI N'A PAS VARIÉ DEPUIS LE DÉBUT DE L'ÉPIDÉMIE.
Par exemple : la vaccination anti-Covid n'évite pas les formes graves des gosses sans comorbidité CAR ELLES N'EXISTENT PAS.
Sinon on peut aussi dire que les vaccins évitent les morsures de licorne.
La bonne formulation est donc :
« La vaccination anti-Covid 19 évite les formes graves de cette maladie CHEZ CEUX QUI Y SONT EXPOSÉS en leur conférant une immunisation de 3 à 4 mois et sans empêcher la possibilité pour le sujet vacciné de transmettre le virus. »
Si on ne dit pas cette phrase ENTIÈRE, on ne fait que propager une FAUSSE INFORMATION.
De plus, l'honnêteté doit pousser à reconnaître que les formes déjà ultra minoritaires des formes graves en pleine épidémie, sont encore plus rares aujourd'hui. La mortalité constatée étant depuis longtemps en dessous des seuils épidémiques.
Tout ceci veut dire que les sujets "fragiles" doivent rester prudents et qu'il faut ARRÊTER D'EMMERDER TOUT LE MONDE AVEC CETTE ÉPIDÉMIE QUI N'EN EST PLUS UNE.

Notes :
1) les licornes n'existent pas.
2) la minorité archi connue d'avance et qui n'a pas varié depuis le début de l'épidémie et qui est "exposée", ce sont les personnes concernées par l'obésité ou le grand âge (principalement).

Phil

La Collectivité Européenne d’Alsace m’a demandé un dessin sur le thème « l’Alsace doit-elle sortir du Grand Est ? ». Je leur ai proposé cette vieille idée (réactualisée). « Mon dessin leur a pas plu, n’en parlons plus »…



« Les Fossoyeurs »

Eric Vial

La manière dont on s’occupe de nos anciens est un vrai sujet de société, les politiciens ne doivent plus fermer les yeux et nous non plus.
Il faut aider nos aînés et aider les familles qui sont confrontées à la dépendance de leurs parents ou au maintien de leur autonomie : c’est cela un vrai service public moderne.
La parution du livre « Les Fossoyeurs » a déclenché une onde de choc dans tout le secteur de la gérontologie. Des personnes âgées laissées sans soin durant plusieurs jours, de la nourriture rationnée, des couches insuffisantes... Le livre du journaliste Victor Castanet met au jour les pratiques accablantes courantes dans les Ehpad d'Orpéa, destinées à améliorer la rentabilité de ses maisons de retraite qui facturent pourtant les séjours de leurs résidents au prix fort.
Brigitte Bourguignon, la ministre déléguée chargée de l'Autonomie a annoncé l'ouverture d'une double enquête administrative de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et d'une enquête financière de l'Inspection générale des finances (IGF) sur le groupe Orpea. Mais honnêtement, est-ce réellement une révélation ? Des plaignants, des soignants, et des familles ne tirent-ils pas la sonnette d’alarme depuis bien longtemps sur des pratiques honteuses ?
Derrière ce scandale, c’est bien la question du traitement de nos vieux qui est posée, d’une société qui va puiser jusque dans les dernières ressources de toute une vie de travail et de labeurs pour « offrir » un minimum de fin de vie décente.
Et encore pour ceux qui ont la chance de trouver une place quelque part ou qui en ont les moyens financiers.
Le capitalisme a cela de terrible : « Si tu ne peux pas travailler, tu n’es plus bon à rien. L’Homme doit contribuer à la richesse il ne doit rien coûter. »
Et si nous changions de logiciel pour être conforme à ce que nous avons franchement au fond de notre cœur ou tout simplement par respect de nos anciens ?
Le débat doit s’ouvrir car oui, la vieillesse et la dépendance sont des enjeux d’une société digne. C’est vers eux que notre solidarité doit aller.