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24 février 2022

LES MEILLEURS D'ENTRE NOUS

Isabelle Lagny

Ces soignants privés de soigner, privés de vie professionnelle et de vie sociale.
Après s'être dévoués, ils continuent par leur résistance affichée à la vaccination covid obligatoire, à en dénoncer les dangers. Ils font œuvre de salut public.

SOUTENONS-LES !

Un collectif de photographes fait leur portrait.
Voir ci-dessous leurs beaux visages, leur nom et leur récit. Des dons peuvent leur être adressés.
(Également via l'association "Je ne suis pas un danger" JNSPUD créé par l'avocat Di Vizio.)

Patrick Abel, photographe, explique :

« Le Collectif de photographes Les essentiels dont je fais partie travaillent à faire connaître la situation des personnels suspendus et à recueillir des dons pour les aider.
La censure n'a jamais été aussi efficace. Après 3 jours d'efforts à écrire à tous les quotidiens et à plusieurs chaînes de télévision, la seule publication que j'ai pu obtenir c'est la une du blog de Mediapart, même pas la une du journal, et ceci malgré les noms de quelques artistes prestigieux, signataires de la tribune. » (Commentaire de Jean-Louis qui a initié le collectif)
Il n'y a eu que France soir qui a ouvert ses colonnes et une vidéo à ce collectif il y a un mois ce qui a permis de collecter plus de 11000 euros !
Allez visiter le site, parlez-en autour de vous partagez ces info "aux plus tièdes", il n'y a que par nos propres moyens que l'info puisse circuler : https://lesessentiels.org/

La population générale ignore votre situation, ils vous imaginent en vacances ou au chômage ! »





23 février 2022

La démocratie bananée...

Pierre Duriot

Valérie Pécresse a les parrainages, mais pas les voix. Alors, elle fait régner la terreur dans le parti et vire ceux qui parraineraient Zemmour, mais pas ceux qui parrainent Mélenchon. Elle est trotskyste, ou quoi ? Seulement, il y a un vrai écueil à ce que des candidats représentatifs dans la population, comme Zemmour, Le Pen, ou Mélenchon, n’aient pas leurs parrainages, celui de faire peser un risque très lourd sur la représentativité du vainqueur et sur ses chances d’obtenir une majorité à l’assemblée, pour gouverner. Mais avec le cynisme politique actuel, moins de 20 % de représentativité ne semble pas effrayer les candidats bien pensants, l’essentiel est qu’ils aient le trône, pour perpétuer la feuille de route qui rassemble le gouvernement et l’opposition, qui voudrait faire croire qu’elle est l’opposition, mais qui a toujours tout voté, ou presque, avec le gouvernement. Pour parachever le tout, on comptabilise également les parrainages d’un président pas encore candidat, qui promet un meeting, en tant que candidat, ou que président, à Marseille ? Et les maires ne parrainent pas, de peur de perdre les subventions pour leurs villes. Alors ça marche comme cela ? Si un maire pense mal, ses administrés trinquent ? Alors qu’une loi dit que personne ne doit être inquiété pour ses opinions politiques et que tous les citoyens sont égaux devant la loi. Quand on pense que tout ce beau monde se targue de vouloir instaurer la « démocratie » chez les dictateurs africains et se permet de faire la leçon à Poutine : on rêve. Avant, on n’avait pas de pétrole, mais on avait des idées, maintenant on n’a pas de banane, mais on a la République bananière.



Valérie Pécresse Circus

☐ Les actualités de Bertrand Chameroy

https://www.youtube.com/watch?v=ECceh0Xc644





☐ Valérie Pécresse Circus : bourdes, discours et rigolades (extraits)




ANTI PASS COLMAR 68


Francis Treiber

Flavien Ancely Frey
Comité de soutien à Yannick JADOT - Colmar & Centre Alsace

La crise sanitaire, dont nous commençons seulement à entrevoir l'issue, a questionné les modes de fonctionnement de nos sociétés. 2 ans plus tard, force est de constater que le système ultra-libéral est incapable de se réformer dans l'intérêt des citoyennes, citoyens et de l'ensemble du vivant.
Le film « Don’t Look Up » dresse un parallèle évident et glaçant avec le dérèglement climatique et ses conséquences catastrophiques sur nos vies. Il dénonce la fuite en avant du capitalisme face à l'urgence climatique.
Au lieu de regarder la vérité en face et de prendre leurs responsabilités, les dirigeantes et dirigeants politiques et les multinationales détournent délibérément le regard voire sabotent l'espoir d’un avenir juste et soutenable. Parce que le système politique et financier privilégiera toujours les intérêts privés par rapport à la sécurité du plus grand nombre (quand bien même cela pourrait conduire au désastre), face à l'urgence, nous devons imposer un autre modèle de société.
À un mois de l'élection présidentielle, nous pouvons encore agir.
Nous devons rappeler l’ordre des priorités et faire de 2022 l’année où la France a enfin été à la hauteur des défis sociaux et environnementaux.
Nous n’attendrons pas 5 ans de plus. Nous pouvons changer nos vies maintenant. Nous pouvons faire payer les responsables.
Les revendications sociales et environnementales doivent être au cœur de cette campagne électorale !
Le samedi 12 mars, la #MarcheLookUp sera aussi à COLMAR, dans une ambiance festive, familiale, apartisane et non-violente ! Rendez-vous au départ de la place Rapp à 13h30
Deviens bénévole et rejoins l’équipe d’organisation de la marche :
ancely.flavien@gmail.com / 06 23 02 87 39
Des marches ont lieu partout en France. Plus d’infos ici : https://marcheclimat.fr/12mars/

Victime des effets secondaires du vaccin, Gaël Monfils accumule les forfaits



22 février 2022

Si vous pensez autrement, vous êtes un terroriste

H16

Il va devenir difficile de distinguer ce qui fait le charme un peu rude des dictatures orientales de la soyeuse bonté des démocraties occidentales : chaque jour qui passe accroît l’évaporation rapide des principes fondamentaux de nos démocraties et tout indique qu’on se dirige vers un monde où penser de travers vaudra sinon mise à mort physique, au moins mise à mort sociale…

Pour étayer ce constat, on pourrait par exemple jeter un œil au dernier bulletin produit par le Homeland Security, l’administration américaine en charge de la sécurité intérieure du pays, et qui a récemment explicité comment elle entendait lutter contre les menaces terroristes qu’elle voit manifestement partout.

Pour elle, et moyennant un élargissement particulièrement généreux de la définition de « terrorisme », le fait d’émettre de la désinformation participe maintenant des actions terroristes qu’il sera bon de traquer et poursuivre avec la plus grande fermeté. Bien évidemment, il appartiendra à cette administration de juger ce qui relève de la désinformation ou non, cette dernière étant jugée comme néfaste dès lors qu’elle peut engendrer la discorde au sein du peuple.

En somme, penser de travers et faire usage de sa liberté d’expression peut largement rentrer dans ce cadre, et conduire en prison ceux qui s’y prêtent.

On pourrait croire à une exagération, mais malheureusement, les récents événements en France et au Canada forcent à lever tout doute : en France, il est maintenant assez officiellement interdit de se rassembler pacifiquement à Paris pour protester contre les mesures sanitaires ségrégationnistes actuellement en place. La brutalité policière contre la tentative de manifestation dont les Parisiens et la communauté internationale ont été témoins il y a quelques jours ne permettent guère d’interprétation favorable à l’actuel gouvernement Macron-Castex.

Au Canada, l’ampleur de la dérive totalitaire est maintenant visible par tout le monde.

Devant le mouvement de protestation des camionneurs du Convoi de la Liberté qui s’est installé devant le Parlement à Ottawa et qui se traduit par une espèce de fête foraine bon enfant avec force distribution de nourriture, musique et châteaux gonflables pour les enfants, Justin Trudeau, l’actuel Premier ministre canadien, a courageusement décrété un état d’urgence proche d’une loi martiale.

Il fallait au moins ça pour disperser des barbecues et des distributions de sandwiches rythmés par une abominable musique populaire probablement mise trop fort.

Le bilan ne fait cependant pas rire : une fois cette loi d’exception passée, les médias ont très officiellement reçu l’interdiction d’aller sur place témoigner des opérations de police en cours. Certains régimes autocratiques répressifs ne procèdent pas autrement.




Lors de ces opérations, si des animaux domestiques venaient à être séparés policièrement de leurs propriétaires (ce qui est possible pour tous les camionneurs venus avec leur chien par exemple), les autorités ont déjà amplement prévenu qu’une confiscation de l’animal était prévue, le temps que les déboires judiciaires du propriétaire se résolvent. Au bout de 10 jours cependant, si le propriétaire est toujours englué dans les procédures, l’animal est considéré comme perdu et euthanasié. Là encore, certains régimes brutaux ne diraient pas non.

Enfin, et cette nouvelle a quelque peu désarçonné tous ceux qui croyaient encore naïvement aux fables sur les gouvernements responsables devant le peuple, le gouvernement Trudeau entend bloquer les comptes bancaires (et tous les avoirs financiers) des personnes impliquées de près ou de loin avec les mouvements de protestations qui parsèment le Canada. Bien que le droit d’assemblée pacifique ne soit pas remis en cause par les pouvoirs exceptionnels que Trudeau vient d’obtenir, le fait de faire partie d’une telle assemblée signifie donc à présent le gel de tout avoir bancaire, sans jugement ni procès.

Il va sans dire que ce genre de procédé (qui a d’ailleurs posé des problèmes techniques aux banques forcées de s’adapter très rapidement à un processus qui n’était pas vraiment prévu) est parfaitement scandaleux en ce qu’il revient à jeter à la rue, instantanément, tout opposant politique.

L’affaire prend des tournures glaçantes lorsqu’on apprend ainsi que des personnes ont été licenciées pour avoir fait des dons au Convoi de la Liberté, ce qui au passage est la définition même de la dictature et signifie la fin claire de la démocratie canadienne.

Ces pouvoirs exceptionnels auront en outre permis aux policiers d’intervenir sur place : rapidement, ce qui était jusqu’à présent une manifestation pacifique a donc logiquement tourné à une série d’arrestations plus ou moins violentes. Au passage, notons que Trudeau se comporte à l’antithèse d’un président Trump qu’on a vu conserver son calme lors des émeutes Antifa et BLM au cours de l’été 2020 et qui n’a jamais demandé de pouvoir spéciaux pour obtenir le retour au calme. A contrario, Trudeau a non seulement refusé de discuter avec les manifestants pacifiques d’Ottawa, il les a copieusement insultés, et, une fois ces pouvoirs spéciaux (et dictatoriaux) obtenus, il s’est empressé de les utiliser…

De façon plus inquiétante encore, les agissements de Trudeau n’ont été condamnés par aucun chef d’état occidental.

Ce n’est pas un hasard : la plupart d’entre eux (et Macron n’est pas le dernier) a déjà réfléchi à l’opportunité d’utiliser ce genre de pouvoirs avec leur propre population.

Pourquoi ? Probablement parce que la situation actuelle ne sent pas bon, pour le dire gentiment.

Économiquement, tout part en sucette, et les politiciens au pouvoir n’ont plus l’excuse pandémique pour cacher leur responsabilité ; l’inflation galope et tout le monde comprend qu’il s’agit d’une conséquence directe de fermetures de plus en plus arbitraires et stupides de pans entiers de l’économie, de l’« helicopter money » et du « quoi qu’il en coûte », certainement pas à cause des gens qui tombent malade…




Cette situation catastrophique est mondiale notamment car tout le système basé sur des liquidités contrôlées par des banques centrales est lui-même mondial. Tout le monde, peuple et dirigeants inclus, comprend qu’on arrive partout au bout des dettes, des distributions d’argent et des bidouilles créatives sur les marchés.

Or, lorsqu’une situation est mondiale, il n’y a nulle part où aller : les politiciens ne voulant pas être tenus responsables des monceaux d’erreurs qu’ils ont enfilées pour camoufler leur incompétence et leur impéritie, les gabegies qu’ils ont financées à crédit sur les générations futures puis les choix désastreux de politiques de santé destinées à maintenir la population sous contrôle, bref, comme tous veulent fuir leurs responsabilités et qu’ils ne peuvent s’enfuir ou disparaître durablement, il ne leur reste qu’accélérer vers l’autoritarisme le plus pur.

C’est exactement ce qu’on observe actuellement et dans ce contexte, le Canada n’est qu’une étape.

Si les politiciens veulent effectivement accélérer, quelques éléments les retiennent. Oh, bien sûr, il ne s’agit plus des institutions – on a par exemple vu en France le délitement complet du Conseil constitutionnel, ni même l’armée ou la police qui feront tout ce qu’on leur dit de faire, sans beaucoup d’états d’âme.

En revanche, il en va différemment pour chaque individu, tant ceux qui composent les institutions que les forces de l’ordre et tous les citoyens : tous ont besoin de l’assurance, même vaguement inconsciente, qu’ils sont du « bon » côté de l’Histoire, qu’ils sont les « gentils », ceux qui participent à la perpétuation de la société et de la civilisation dans un cadre raisonnable.

Comme je l’expliquais dans un précédent billet, pour garantir la continuité de ce consentement, il faut donc que le théâtre global continue de façon suffisamment satisfaisante sinon, ce consentement s’évapore et la fermeté des institutions disparaît et le gouvernement tombe.

Logiquement, nous sommes donc essentiellement dans une guerre de l’information : d’un côté les médias officiels, la pensée qui a le droit de cité et de l’autre l’ensemble des réseaux sociaux au sens large, depuis les discussions entre membres d’une même famille, au sein des entreprises, dans des restaurants, les bars et les lieux de rencontre traditionnels (dont on ne s’étonnera donc pas que les gouvernements aient tout fait pour les conserver fermés), jusqu’aux réseaux informationnels alternatifs (essentiellement internet).

Comment s’étonner, dès lors, que les seconds soient classifiés dans les terroristes par les premiers ?