CORDAY
La guerre des ego
Notre éternel autocrate joue avec l’argent public, mais sans aucune transparence. Je pense à plusieurs dépenses soudaines. Tout est caché. Mais pourquoi ?
De quel droit s’immisce-t-il dans chaque entité ? Je pense au Conservatoire, laissé aux mains de personnes qui se sentent toutes puissantes et font la pluie et le beau temps.
Le Dauphin, en perte de vitesse, cherche toujours sa place au soleil. Il est partout du matin au soir, sauf dans son bureau de mairie ou au Conseil départemental. Quand travaille-t-il ?
Pourquoi ne pas se donner le droit de mériter mieux ? Ne parlons pas de proposer « la gauche » (vilain mot qui signifie pour beaucoup : ouvrir la porte à toutes les dérives !) La seule gauche restante serait les Verts, qui proposent toujours aux autres de les suivre mais jamais l’inverse.
Ne proposons pas non plus de jeunes, car ils sont « inexpérimentés » et qu’il y aurait trop de changement. Le changement fait peur.
Une femme ? Oublions ! Ville patriarcale !
La seule solution restera les extrêmes, mais Colmar est une ville de droite. On aura compris.
La politique nationale s’applique bien au local. Une guerre d’ego, de placement de « copains » bien payés, qui passent le temps et n’ont pas toujours les compétences. Mais qu’est-ce-que l’argent et l’ego face au bien-être de la collectivité ? Ils sont bien plus importants. Quand mériterons-nous mieux ?
Quand pensera-t-on à la collectivité, au partage, à la tolérance, à la transparence, à la culture pour tous, à des conditions d’enseignements convenables, à une vraie prise en compte de l’écologie, à une vraie liberté d’expression, à une véritable mise en valeur des associations, à un centre-ville qui revit et retrouve son identité, à l’arrivée d’entreprises, à de vrais services de transport ?
Nous pourrions faire encore mieux et continuer les quelques améliorations entamées à Colmar !
J’entends déjà les super fans me dire « partez de Colmar ! », « Colmar est très bien ! », « Toujours le même refrain. » Eh bien, contrairement à vous, je m’interroge et vois plus loin que le bout de mon nez. Je m’autorise à espérer du mieux pour tous. Quand ferez-vous de même ?